Baisse "temporaire" des taxes pour lutter contre le prix de
l'essence, hausse annoncée du plafond du livret A, sans compter un projet de loi
sur les logements sociaux qui doit être présenté au Parlement lors de la session
extraordinaire de cet automne, et un autre sur les emplois d'avenir : pour sa
rentrée politique, le gouvernement a accumulé les annonces sur les dossiers
sociaux sensibles. Et sur ces divers sujets, l'UMP et le groupe centriste UDI à
l'Assemblée n'ont pas manqué de partir aussitôt à
l'offensive.
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a ainsi exprimé "sa déception et son inquiétude" face à ce qu'il qualifie de "mesurettes inefficaces" annoncées par Jean-Marc Ayrault. Réagissant dans un communiqué aux interventions du Premier ministre, le député-maire de Meaux écrit : "alors qu'il y a urgence à agir, la rentrée politique de François Hollande et de son gouvernement s'inscrit dans la droite ligne des 100 premiers jours, marquée par l'indécision, l'irresponsabilité et le manque de courage et de stratégie économique". Aux yeux du numéro un de l'UMP, "l'anti-sarkozysme qui a marqué les 100 premiers jours ne peut constituer la seule et unique ligne politique de la gauche".
Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe centriste UDI à l'Assemblée, a qualifié pour sa part de "décision démagogique" "injuste socialement et absurde économiquement" le relèvement du plafond du Livre A. "Injuste socialement", en premier lieu, car elle "ne favorisera finalement que ceux qui ont plus de 15.000 euros de liquidités à placer, sans vraiment financer le logement social qui a aujourd'hui moins besoin de crédits que de terrains libres", a justifié le député-Maire de Drancy dans un communiqué. Cette décision est en outre, juge-t-il, "absurde et dangereuse économiquement", car cela revient à financer des prêts de très longue durée (jusqu'à 45 ans) sur de l'épargne de très court terme. C'est la même logique qui a conduit à la crise financière aux USA en 2008". Aux yeux de l'ex-numéro deux du Nouveau Centre, dont il a été exclu, "il aurait fallu créer un produit d'épargne populaire attractif de moyen et long terme pour financer durablement et efficacement notre logement social". Selon lui, "cette première décision de rentrée est plus qu'une erreur, c'est une faute liée à une démarche populiste".
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a ainsi exprimé "sa déception et son inquiétude" face à ce qu'il qualifie de "mesurettes inefficaces" annoncées par Jean-Marc Ayrault. Réagissant dans un communiqué aux interventions du Premier ministre, le député-maire de Meaux écrit : "alors qu'il y a urgence à agir, la rentrée politique de François Hollande et de son gouvernement s'inscrit dans la droite ligne des 100 premiers jours, marquée par l'indécision, l'irresponsabilité et le manque de courage et de stratégie économique". Aux yeux du numéro un de l'UMP, "l'anti-sarkozysme qui a marqué les 100 premiers jours ne peut constituer la seule et unique ligne politique de la gauche".
Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe centriste UDI à l'Assemblée, a qualifié pour sa part de "décision démagogique" "injuste socialement et absurde économiquement" le relèvement du plafond du Livre A. "Injuste socialement", en premier lieu, car elle "ne favorisera finalement que ceux qui ont plus de 15.000 euros de liquidités à placer, sans vraiment financer le logement social qui a aujourd'hui moins besoin de crédits que de terrains libres", a justifié le député-Maire de Drancy dans un communiqué. Cette décision est en outre, juge-t-il, "absurde et dangereuse économiquement", car cela revient à financer des prêts de très longue durée (jusqu'à 45 ans) sur de l'épargne de très court terme. C'est la même logique qui a conduit à la crise financière aux USA en 2008". Aux yeux de l'ex-numéro deux du Nouveau Centre, dont il a été exclu, "il aurait fallu créer un produit d'épargne populaire attractif de moyen et long terme pour financer durablement et efficacement notre logement social". Selon lui, "cette première décision de rentrée est plus qu'une erreur, c'est une faute liée à une démarche populiste".
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