jeudi 19 décembre 2013

L'expresso du 19/12

Sur France Info, Rachida Dati a tenté d'expliquer pourquoi la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet ne décollait pas à Paris. "C'est une candidate qui n'est pas Parisienne, c'est plus compliqué", a notamment déclaré la maire UMP du 7e arrondissement de la capitale, qui a évoqué aussi le choix délicat des têtes de liste. "Il faut qu'elle voit beaucoup plus les élus, qu'elle voit aussi les militants qui ont parfois le sentiment de ne pas être entendus", a préconisé Rachida Dati. "Ça, je pense qu'elle doit le faire à la rentrée, en tout cas c'est ce qui est prévu."

La traduction

Comment interpréter les mots du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui a dit mardi "faire avec" Jean-Marc Ayrault? "Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase", a répondu sur i-Télé le ministre chargé des relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Un brin ironique, ce dernier a assuré que le socialiste voulait notamment dire : "On fait avec Jean-Marc Ayrault la réforme des retraites." "Cela mérite très largement d'être nuancé", a ajouté plus sérieusement le ministre, qui assure que cette phrase a été mal interprétée.

Le démenti

Le nom de Louis Gallois, actuel commissaire général à l'investissement qui avait remis au gouvernement un rapport sur la compétitivité française, est parfois évoqué pour prendre la tête de Bercy en cas de remaniement. "J'ai passé l'âge", a tranché sur BFMTV l'ex-dirigeant de la SNCF. "Le général de Gaulle disait 'ce n'est pas à 68 ans qu'on devient dictateur'. Moi je dis 'ce n'est pas à 70 ans qu'on commence la politique'", a-t-il ajouté.

L'optimisme

"Le Brésil n'est pas la cible prioritaire", a relativisé sur Europe 1 le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, après que le géant sud-américain a refusé de passer un contrat de 3,6 milliards d'euros avec le Rafale français. "Nous avons de bonnes raisons de croire que sur l'Inde et le Golfe, nous aurons des résultats", a-t-il précisé, en assurant qu'il ne s'agissait pas d'un "échec" mais d'une "déception".

L'avertissement

Arnaud Montebourg n'en démord pas. "Il est possible que dans cette guerre des prix nous ayons un mort", a déclaré sur RTL le ministre du Redressement productif à propos de la surenchère à laquelle se livrent les opérateurs sur la 4G. Avec la baisse des prix, le socialiste craint pour l'emploi. "J'appelle tout le monde à la modération", a-t-il déclaré, après s'être écharpé la semaine dernière sur Twitter avec le fondateur de Free, Xavier Niel.
Lire aussi l'interview de Xavier Niel au JDD : "Montebourg se fait abuser" 

La candidature

Après Edouard Martin tête de liste du PS aux européennes, un autre syndicaliste de Florange pourrait s'engager en politique. Selon Libération, la candidature du leader de Force ouvrière, Walter Broccoli, est "sérieusement envisagée" pour les municipales sur la liste de l’UMP à Thionville (Moselle). Celle-ci sera officielle début février. Contacté par Le Figaro, le syndicaliste, qui a vivement critiqué l'engagement d'Edouard Martin, a déclaré n'avoir "pris aucun engagement dans aucun parti" même s'il reconnait avoir eu "des discussions" avec l'UMP.
 

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