lundi 27 octobre 2014

L'expresso du 27 octobre

Contre une dissolution de l'Assemblée nationale, Delphine Batho a estimé sur i-Télé qu'"une cohabitation, cela ne réglerait rien". Changer le nom du PS? "Pareil, un ravalement de façade ne changera rien." L'ancienne ministre est plutôt "favorable à une grande coalition de Jean-Luc Mélenchon au centre".

La pointe d'agacement

Interrogé sur BFMTV sur la polémique sur le régime de Vichy, lancée par Eric Zemmour et nourrie par Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot a dit "préférer parler de 2014 plutôt que de 1944". "On est le seul pays qui fait des retours en arrières permanents sur l'histoire", a regretté le vice-président du FN avant de répondre, devant l'insistance de Jean-Jacques Bourdin : "Il n'y a rien à réhabiliter dans Vichy, (…) une excroissance de l'Allemagne nazie."

Le point statistique

Hervé Morin ne souhaite pas contester les résultats du premier tour du scrutin pour la présidence de l'UDI, dans lequel il est arrivé en seconde position derrière Jean-Christophe Lagarde. L'ancien ministre a toutefois livré sur France 2 quelques éléments d'explication : "Plus de 46% des adhérents de l'UDI n'ont pas pu voter." Et d'ajouter : "Jean-Christophe Lagarde a su mobiliser dans son département (la Seine-Saint-Denis, Ndlr), 40% des gens qui ont voté pour lui viennent de (celui-ci)."

La précision

Invité sur Sud Radio, Jean-Marc Germain, député socialiste et frondeur, a indiqué qu'il n'était pas contre le retour sous la barre des 3% du PIB de déficit public. "Mais c'est la croissance qui fait réduire les déficits", a-t-il demandé.

Le règlement de compte

En 2012, Edouard Martin (CFDT) et Walter Broccoli (Force ouvrière) étaient les deux figures syndicales du conflit opposant les salariés des hauts fourneaux de Florange à ArcelorMittal. Le premier est devenu eurodéputé, le second a écrit Qui a tué Florange?, un récit amer du conflit social. Il a résumé son propos sur France Inter : "Le discrédit qu'Edouard Martin a fait porter aux syndicats se paiera." Walter Broccoli, qui "ne conçoit pas que notre société puisse vivre dans le libéralisme", estime également qu'"Emmanuel Macron est un ministre de droite".

Le débat

Delphine Batho et Bruno Le Roux, respectivement sur i-Télé et France Info, ont condamné les violences autour du barrage de Sivens (Tarn) et ont regretté la mort d'un jeune homme dans la nuit de samedi à dimanche. Mais ils ne sont pas d'accord sur le fond. Pour Bruno Le Roux, "une poignée (de militants) ne peut pas réussir à arrêter des projets d'utilité générale".
Delphine Batho a réclamé au contraire l'arrêt du projet de barrage. L'ancienne ministre de l'Ecologie a par ailleurs rappelé qu'elle avait mis en place un moratoire pour geler ce type de projet : "Je demande de revenir à ce moratoire, suspendu juste après mon départ (du gouvernement, Ndrl)."
 

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