jeudi 4 décembre 2014

L'expresso du 4 décembre

Sur RTl et dans Le Parisien, Marisol Touraine a annoncé que la prime de Noël, aide exceptionnelle destinée aux plus démunis, sera reconduite mais pas augmentée. La ministre des Affaires sociales précise ainsi que "1.830.000 personnes percevront cette prime versée une semaine avant Noël". "Les montants versés ne bougeront pas" (152 euros pour une personne seule et 320 euros pour un couple avec deux enfants), mais "le nombre de bénéficiaires, lui, augmente sous l'effet de la crise et du nombre d'allocataires", a-t-elle ajouté précisant que "cela représente un coût global de 400 millions d'euros".
Réagissant à l'annonce de la venue de Michel Sapin sur i-Télé, Gérard Filoche a interpellé le ministre des Finances le suppliant "de quelque chose de gauche". "Aucun de ses tweets ne me touchent", a répliqué Michel Sapin estimant que Gérard Filoche ne "représente que lui-même" et non la "gauche dans sa totalité".

Le repêchage

Le sort de NKM est toujours incertain. L’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy durant la campagne de 2012 voulait être "secrétaire générale ou rien", selon plusieurs médias, fonction qui semble aujourd’hui promise à Laurent Wauquiez. Ce qui l’a amené à refuser un poste de vice-présidente  de l’UMP. Mais finalement, croit savoir L’Opinion, la députée de l’Essonne a accepté l’offre de l’ex-chef de l’Etat. Décryptage d’un "membre fondateur de l’UMP" dans Le Figaro : Nicolas Sarkozy "ne peut pas se permettre de laisser partir NKM, surtout si elle claque la porte en tympanisant que le parti se droitise."

Le coup de pouce

Alors que deux entrepôts des Restos du coeur dans le Pas-de-Calais ont été ravagés par un incendie, le gouvernement "va apporter un soutien financier de 50.000 euros" à l'association, a fait savoir Marisol Touraine sur RTL "pour permettre le rachat rapide de denrées alimentaires" et faire en sorte qu'ils "remplissent leur mission".

Les propositions

Pour apaiser la colère des entrepreneurs, François Fillon suggère de "suspendre pendant deux ans l'entrée en vigueur du compte pénibilité, le temps de tout remettre à plat". "En l'état, il est impossible à appliquer et représente une menace lourde pour l'équilibre des retraites", estime, dans une interview à L'Opinion, l'ancien Premier ministre au sujet de cette mesure phare de la réforme des retraites donnant la possibilité aux salariés subissant des conditions de travail difficiles de partir plus tôt à la retraite. Il propose aussi "d'abroger l'interdiction des temps partiels à moins de 24 heures par semaine" et "de suspendre les seuils sociaux pour un ou deux ans, puisque la négociation sur ce sujet semble vouée à l'échec".
 
 

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