dimanche 4 novembre 2012

Fillon écrit aux adhérents UMP

François Fillon a envoyé samedi aux 300.000 adhérents de l'UMP une lettre dans laquelle il résume ses engagements. La missive, que s'est procurée le JDD, a coûté pas moins de 150.000 euros au candidat à la présidence de son parti. Le courrier sera reçu lundi, deux semaines avant le premier tour du scrutin qui doit sacrer le successeur de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP..
Dans la missive, le candidat déroule son argumentaire habituel sans citer une seule fois le nom de son adversaire. Son objectif est de "rassembler les Français autour de l'UMP pour engager le combat du redressement national", écrit-il avant de dresser un état des lieux alarmant de la situation économique française - "tous les feux sont au rouge!". François Fillon assure vouloir "ne jamais laisser les socialistes en paix" et souhaite que les militants UMP soient "les premiers opposants de la gauche". Il rappelle également son expérience de "militant, puis de maire, conseiller général et régional", ajoutant "avoir eu l'honneur de siéger au Parlement et de diriger le gouvernement de Nicolas Sarkozy". La missive se termine sur une litanie autour de l'espoir, qui "doit changer de camp".
 

Europe 1 Live


Europe 1 Live par Europe1fr

Manuel Valls critiqué suite à l'arrestation d'Aurore Martin


Signé Pompidou !

Ses allures bonhommes et sa rondeur exprimaient une compassion que ne manifestait pas son patron et prédécesseur, le général de Gaulle. Georges Pompidou n'en a pas moins la dent dure quand il parle de la classe politique. Extraits tirés d'un court chapitre qui clôture sa longue correspondance*…
Alain Poher (qui assurera l'intérim au décès de Georges Pompidou) : «Je ne sais ce qu'il adviendra de ce personnage, mais j'ai rarement rencontré quelqu'un de plus dissimulé, de plus tortueux, de plus assoiffé d'honneurs et prêt à tout pour les obtenir». Chaban-Delmas (son Premier ministre, avant Pierre Messmer) : «Assez naïvement, il s'étonne lui-même de ses succès. Ainsi, lors d'une visite réussie à Toulouse comme Premier ministre, grisé de l'accueil cordial qui lui était fait, il disait au préfet Doueil qui l'accompagnait en voiture : «Ah, quel loustic ce chaban, quel loustic !». François Mitterrand (l'adversaire de De Gaulle à la présidentielle de 1965) : «Il s'intéresse, paraît-il, à l'histoire de Florence et des Médicis. Je le crois, pour ma part, plutôt apparenté aux Borgia et j'imagine qu'il a beaucoup lu Machiavel. Trop peut-être, et finira-t-il par échouer». En mai 1981, l'Histoire lui donnera tort.
*Editions Robert Laffont, 520 pages, 24€.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/04/1481439-cajarc-alain-pompidou-mon-pere-voulait-la-france-heureuse.html

Hollande est arrivé à Beyrouth

Le président français a atterri dimanche vers 8h00 locales (7h00 à Paris,) à Beyrouth, pour une brève visite au cours de laquelle il doit rencontrer son homologue libanais Michel Sleimane, a constaté une journaliste de l'AFP.
Cette visite est qualifiée par Paris "de geste politique fort de soutien et d'appui à la souveraineté du Liban, à la préservation de son intégrité et de son unité", face au risque d'extension de la crise syrienne.
 

Copé : "le problème, c'est François Hollande"

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, affirme que "le véritable problème, c'est François Hollande", qui selon lui "n'est pas au niveau" pour être à la tête du pays, dans une interview à paraître dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Interrogé sur l'appel de responsables socialistes qui pressent l'exécutif de fixer un cap, M. Copé estime que davantage que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, "le véritable problème, c'est François Hollande".
"C'est d'ailleurs à lui que ces ténors de la gauche s'adressent, ils lui demandent de fixer un cap. Une manière courtoise de lui demander de changer de cap avant qu'il ne soit trop tard. Mais Hollande n'a ni le tempérament ni la marge politique pour le faire", déclare-t-il.
 

L'ouragan Sandy, la visite de Netanyahu, le fusible Ayrault

Bras d'honneur de Longuet : la presse algérienne se déchaîne

A elle seule, une image donnait le ton de toute la presse algérienne, samedi, après le bras d'honneur de Gérard Longuet : c'était, largement exposée dans tous les kiosques de journaux d'Alger, la Une des quotidiens francophone et arabophone Algérie News. On y voyait une photo pleine page d'un responsable politique, Khaled Bounedjma, renvoyant un bras d'honneur à l'ex-ministre de la Défense avec pour légende : "voilà pour ta gueule, Longuet !". Khaled Bounedjma est le président du récent parti Front national de la Justice sociale (FNJS, 3 députés à l'assemblée nationale) et de la Coordination nationale des enfants de chouhada (martyrs). Sa photo publiée en Une était accompagnée de ce commentaire de l'éditorialiste d'Algérie News : "l'acte irresponsable et provocateur" de Gérard Longuet "risque de balayer à tout jamais l'avenir des relations entre les deux pays".
L'Expression, journal francophone, qui comme la majorité de la presse, n'était sorti ni jeudi ni vendredi, jours chômés, voit plutôt dans cette affaire "un pétard mouillé". Le Quotidien d'Oran accuse Gérard Longuet de tenter de "bizuter" la visite d'Etat de François Hollande à Alger, annoncée pour décembre. Pour cette publication, le geste "grossier" de l'ancien ministre "fait d'abord honte à la classe politique française", mais son éditorialiste renvoie à son tour "37 millions de bras d'honneur" à Gérard Longuet, soit le chiffre de la population algérienne.
Longuet, "cervelet sans mémoire"
Une fois n'est pas coutume, le journal gouvernemental El-Moudjahid ne mâche pas ses mots en évoquant le "déshonneur" de Gérard Longuet qu'il qualifie de "cervelet sans mémoire, corps sans domiciliation historique qui persiste à s'habiller dans les guenilles d'une arrogance coloniale".
Le Temps, qui consacre deux pages à l'affaire, fait parler l'ancien ministre de la Défense Khaled Nezzar. "Gérard Longuet, dit ce dernier, a prouvé qu'il est un voyou", de même que "tous ceux qui croient que l'Algérie appartient à la France sont des voyous". Le quotidien Liberté, enfin, dit "merci" à l'ex-ministre français pour "sa franchise". "L'indépendance de l'Algérie, relève ironiquement l'éditorialiste, pose encore problème en France 50 ans après".
 

Mgr Vingt-Trois : pas d'appel à manifester

Le cardinal André Vingt-Trois, en demandant aux chrétiens de protester contre le mariage homosexuel auprès des élus, s'est défendu d'appeler à des manifestations de rue, affirmant : "Je ne suis pas dans une logique de bataille, je suis dans une logique d'éveil".
S'exprimant lors d'un point de presse, le président de la Conférence des évêques de France, réunis en assemblée plénière à Lourdes du 3 au 8 novembre, a toutefois ajouté : "si des chrétiens veulent manifester, cela fait partie des moyens démocratiques. S'ils pensent que c'est un bon moyen de se faire entendre, pourquoi pas ? C'est la responsabilité des pouvoirs, des associations, des groupements en tous genres de savoir si c'est de cette façon qu'il faut agir".

Les nonistes du PS vont bien, merci

Voter "non" au traité européen, cela devait "avoir des conséquences". Qu’en est-il vraiment ?
"Il y a une vie collective dans le groupe, des règles de vie commune (...) Il y aura des conséquences". Avant le vote du traité européen à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, patron des députés socialistes, laissait clairement entendre que les tenants du "non" seraient sanctionnés. On murmurait qu’ils seraient interdits de questions au gouvernement, privés d’intervention en séance ou qu’ils n’auraient pas de rapports à rédiger. Europe1.fr a contacté ces nonistes pour faire le point avec eux. Et le bilan est en fait assez mitigé.
>> DOC - La lettre de menace de Bruno Le Roux (LeLab)

"Cela aurait été une erreur politique de nous sanctionner"

"Ils rasent les murs", se marrait il y a peu encore un député ouiste. La noniste Barbara Romagnan, députée du Doubs, assure aujourd'hui au contraire à Europe1.fr ne pas avoir ressenti "de conséquences particulières" à sa décision, et tient à préciser qu’elle est active au sein de la commission des affaires sociales dont elle fait partie. "Le surlendemain du vote sur le traité, j’ai fait partie des trois intervenants du groupe socialiste sur l’AME." Pas totalement convaincu ? "La semaine dernière, j’ai porté un amendement sur l’exonération de la taxe spéciale sur les conventions d’assurances (TSCA) pour les étudiants", se félicite-t-elle.
Mathieu Hanotin, député de la Seine-Saint-Denis, juge lui aussi que "dans le travail quotidien, cela n’a eu aucune influence". Michel Pouzol abonde dans son sens. Le député de l’Essonne, qui "ne sous-estime pas le fait de ne pas avoir respecté la discipline de groupe", ajoute que "cela aurait été une erreur politique de nous sanctionner, même si j’en comprends la tentation."
Marie-Françoise Bechtel assure, elle, aussi ne pas se sentir "ostracisée. On travaille même dans une bonne ambiance." Cette élue de l’Aisne sera d’ailleurs prochainement rapporteuse du texte sur le terrorisme. Regis Juanico rappelle quant à lui qu’Olivier Dussopt, qui comme lui n’a pas suivi le gouvernement, "a posé une question d’actualité dans l’hémicycle la semaine après le vote du traité." Dont acte.

"Quelques discussions virulentes"

A les écouter, les nonistes du PS coulent donc des jours heureux dans l’hémicycle. Barbara Romagnan ajoute malgré tout un léger bémol, évoquant tout de même "une défiance chez certains élus." Mathieu Hanotin reconnaît l’existence de "quelques blagues" venant des rangs ouistes, mais prend ça avec bonhommie. Michel Pouzol se souvient, lui, de "quelques discussions virulentes" et de nombreux "agacements", car "les élus de terrain ont certainement moins digéré que nos dirigeants." "Certains auraient aimé faire comme nous…", s’amuse la chevènementiste Marie-Françoise Bechtel.

"Je me demande s’il n’y a pas quelque chose derrière cela…"

Et Bruno Le Roux dans tout ça ? Aucun des députés interrogés par Europe1.fr ne lui en veut d’avoir laissé planer une menace au dessus de leur tête. "Lui aussi a dû vivre des heures difficiles et subir une pression incroyable", juge l’un d’entre eux. Michel Pouzol pense de son côté que le patron des élus socialistes "a prononcé cette phrase dans un contexte tendu, sous le coup de l’énervement. Depuis, il a compris que nous n’étions pas dans la défiance. On a prouvé au quotidien que nous étions solidaires de l’action de la majorité."
Le temps aurait fait son œuvre et Bruno Le Roux aurait donc décidé de tourner la page. Marie-Françoise Bechtel a encore un léger doute, qu’elle exprime dans un sourire : "on me repousse depuis des semaines une question orale à Vincent Peillon. Donc je me demande s’il n’y a pas quelque chose derrière cela…" Une réponse monsieur Le Roux ?

http://www.europe1.fr/Politique/Les-nonistes-du-PS-vont-bien-merci-1296925/

Crise de l’euro : tenir "pendant cinq ans", dit Merkel

Lors d'une réunion de son parti à Sternberg, dans l'est de l'Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé samedi qu'il fallait tenir "retenir notre souffle pendant cinq ans ou plus" pour surmonter la crise de l'euro. "Beaucoup d'investisseurs ne croient pas que nous puissions tenir nos promesses en Europe", a-t-elle souligné, avant d'ajouter: "nous devons faire preuve de rigueur pour convaincre le monde qu'il est rentable d'investir en Europe".

http://www.lejdd.fr/Economie/Depeches/Crise-de-l-euro-tenir-pendant-cinq-ans-dit-Merkel-573081

Aurore Martin : Baylet soutient Valls

Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), a exprimé aujourd'hui son "soutien sans réserve" au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, vivement critiqué après l'arrestation et la remise aux autorités espagnoles de la militante basque Aurore Martin. "J'apporte un soutien sans réserve à Manuel Valls et dénonce avec force les attaques injustifiées dont il fait l'objet", écrit dans un communiqué le sénateur du Tarn-et-Garonne.

"La gauche ne peut exprimer aucune sympathie vis-à-vis d'ETA et de celles et ceux qui soutiennent cette organisation qui a ensanglanté et terrorisé l'Espagne trop longtemps", ajoute-t-il. Communistes et écologistes ont dénoncé l'attitude de M. Valls.

Pour M. Baylet, "le romantisme n'a pas sa place dans la lutte contre le terrorisme!". "L'arrestation d'Aurore Martin et son extradition en Espagne sont la conséquence logique de la coopération franco-espagnole en matière de lutte contre le terrorisme", dit-il. "Il est pour le moins surprenant d'entendre des élus de la République attaquer le ministre de l'intérieur parce que la loi et les engagements européens de la France sont respectés", ajoute l'ancien candidat à la primaire PS pour la présidentielle.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/03/97001-20121103FILWWW00301-aurore-martin-baylet-soutient-valls.php

samedi 3 novembre 2012

Aurore Martin : Valls dit "n'avoir pris aucune décision"

Il assure que la décision ne lui appartient pas. Dans une interview à Sud Ouest Dimanche, Manuel Valls explique ne pas être responsable de l'exécution jeudi du mandat d'arrêt européen (MAE) visant la militante basque Aurore Martin. "L'exécution du MAE est une décision de la justice. La décision a été appliquée sous l'autorité du parquet général de Pau. Ce n'est pas du ressort du ministre de l'Intérieur que je suis. Je n'ai pris ici aucune décision", assure le ministre de l'Intérieur, selon les premiers extraits de l'interview publiés samedi soir sur le site du journal.
Depuis jeudi, le ministre a été accusé à multiples reprises d'être derrière la mise à exécution de ce mandat. Les soutiens d'Aurore Martin, dont de nombreuses personnalités locales de gauche, ont dénoncé sa remise à l'Espagne, où elle a été incarcérée, jeudi soir à l'issue d'une arrestation à Mauléon (Pyrénées-atlantiques), réalisée à la suite de ce qui a été, selon les autorités, un contrôle d'identité fortuit mené par des gendarmes. "A partir du moment où elle a été interpellée, il n'y avait pas d'autre solution que de la remettre" à l'Espagne, a assuré le porte-parole du parquet général.

Une tentative d'arrestation en 2011

Ils ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme une excessive intransigeance du ministre de l'Intérieur, qui avait déjà suscité de nombreuses réactions la semaine dernière après son interview accordé au quotidien espagnol El Pais, dans lequel il semblait lier la création d'une structure administrative basque et la remise des armes par l'organisation séparatiste ETA.
Depuis fin 2010, Aurore Martin faisait l'objet d'un MAE de la part des autorités espagnoles, accepté par la Cour d'appel de Pau. Une tentative d'arrestation par la police en plein Bayonne, en juin 2011, avait échoué, la jeune femme étant entraînée dans un café par ses amis, et les policiers renonçant à donner l'assaut.
 

Fillon face à Copé

Jean-Marc Ayrault inquiète sa majorité

Le doute et l'inquiétude gagnent la majorité face au tandem exécutif qui ne parvient pas à reprendre l'initiative, la semaine écoulée ayant encore été marquée par des maladresses et des difficultés, et plusieurs voix appellent à mieux expliquer l'action entreprise. Si le congrès du PS, le week-dernier à Toulouse, a été un bon moment de cohésion pour la majorité, permettant de «conforter le Premier ministre avec son discours sur le +nouveau modèle français+», relève une source gouvernementale, las, dès mardi, les difficultés réapparaissaient.
Ce jour-là Jean-Marc Ayrault a provoqué un émoi considérable en déclarant au Parisien que le débat sur les 35 heures de travail hebdomadaires n'était pas «tabou», avant de se corriger précipitamment. Mais le mal était fait, la gauche et les syndicats s'inquiétant que cette réforme emblématique des années Lionel Jospin puisse être remise en cause, tandis que la droite dénonçait bruyamment une nouvelle maladresse du gouvernement. «Est-ce que c'était habile d'en parler comme ça (des 35 heures) dans le Parisien? Sans doute pas. La semaine pouvait mieux commencer», concède un membre du gouvernement.

«Jean-Marc est débordé»

«Jean-Marc est débordé (...) On fait en sorte de lui laisser les annonces importantes pour qu'il se mette en valeur, mais si après, on se retrouve à gérer des pataquès comme sur les 35 heures...», murmure une autre source gouvernementale. Un nouveau revers, d'ordre politique, attendait Jean-Marc Ayrault quelques heures plus tard avec le rejet au Sénat de la proposition de loi PS sur l'énergie où les voix du Front de gauche se sont jointes à celles de la droite et du centre.
Cette alliance improbable se répétait mercredi avec le rejet en commission des Finances du Sénat du projet de loi de programmation des finances publiques pour les cinq prochaines années, reflétant les tensions croissantes entre la majorité gouvernementale et le Front de Gauche. La semaine écoulée a cependant été marquée par le lancement jeudi des «emplois d'avenir», destinés aux jeunes pas ou peu qualifiés des zones défavorisées. Ce dispositif se veut emblématique du début du quinquennat Hollande.
De nouveaux sondages ont confirmé entre-temps le recul des cotes de confiance du Premier ministre et du président, le dernier baromètre de TNS Sofres pour Le Figaro Magazine ne les créditant plus, respectivement, que de 34% et 36% d'opinions positives. Face à cette situation, il est urgent d'expliquer l'action gouvernementale, ont lancé plusieurs voix dans la majorité. «On doit être beaucoup plus pédagogues», résumait mercredi sur RTL le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, un proche de François Hollande.

«Il faut parler tout le temps, sur tous les médias»

«On ne répète pas assez que la crise de la zone euro est en voie de résolution et que cela aura ses effets, en particulier sur le front de l'emploi», relève une source gouvernementale. «Il faut parler tout le temps, sur tous les médias, pour expliquer», selon une autre. Le sénateur PS André Vallini a appelé dans le Figaro François Hollande à «fixer à nouveau le cap» et «rassurer les Français», car l'argument de l'héritage sarkozyste «ne peut plus suffire». «Expliquez aux Français», a insisté François Rebsamen, le chef de file des sénateurs PS sur RTL.
Pour le député Jean-Christophe Cambadélis, le gouvernement a été victime après «la chute de Nicolas Sarkozy» des aspirations de la population «à voir tout et son contraire satisfait», alors que dans le même temps la "gravité des déficits» et «les exigences européennes» le «prenaient à la gorge». Selon lui, «la bataille pour la présidence de l'UMP et la surenchère anti-socialiste (...) tout cela a hystérisé le moment contre François Hollande et Jean-Marc Ayrault. On ne passe rien. Tout est sujet à nourrir la critique».

http://www.20minutes.fr/ledirect/1034932/jean-marc-ayrault-inquiete-majorite

François Hollande, l'impopulaire


François Hollande, l'impopulaire par ITELE

Commission Jospin : rapport le 9 novembre

Lionel Jospin remettra vendredi prochain à l'Elysée le rapport de la commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique, qui a notamment planché sur la limitation du cumul des mandats, selon l'agenda du président François Hollande. Le 9 octobre, lors d'un point d'étape des travaux de cette commission qu'il préside, l'ancien Premier ministre socialiste avait annoncé qu'il allait proposer de "limiter étroitement le cumul des mandats des ministres et des parlementaires", précisant que "le degré d'étroitesse (du non-cumul)" ne serait pas forcément le même pour les uns et les autres.
Il avait également indiqué qu'il n'envisageait "pas d'opérer de distinction entre députés et sénateurs". Quelques jours auparavant, le 5 octobre, le président François Hollande avait annoncé qu'une loi sur cette limitation serait présentée au Parlement au printemps 2013, après "une concertation avec les élus et les partis".
Lionel Jospin, ex-candidat à la présidentielle en 1995 et 2002, avait envisagé une réforme du système de parrainages pour l'élection suprême.
 

FN : ne pas extrader "ses nationaux"

La présidente du Front National (FN), Marine Le Pen a dénoncé vendredi soir la décision de livrer la Française Aurore Martin à l'Espagne, où elle était recherchée, jugeant qu'"un gouvernement français n'a pas à extrader ses nationaux". Le FN "regrette la décision de Manuel Valls d'autoriser l'extradition en Espagne de la militante basque indépendantiste Aurore Martin", écrit Marine Le Pen dans un communiqué.
"Quelle que soit la nature ou la gravité des faits qui lui sont reprochés, c'est à la justice française et à elle seule de juger Aurore Martin. En aucun cas, un gouvernement français ne doit extrader ses nationaux", poursuit-elle.
 

Message à Netanyahu, en visite à Toulouse avec Hollande après l'affaire Merah

Les donneurs de leçons du PS face à François Hollande

Sondage après sondage, le constat est le même pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault : sanctionné pour sa politique d'austérité, le couple exécutif subit un effondrement régulier de sa popularité. A tel point que François Hollande enregistre désormais le taux d'adhésion le plus faible d'un président sous la Ve République après moins de six mois de mandat, sur fond de cafouillages gouvernementaux à répétition et de flottements autour du thème de la compétitivité en plein ralentissement de la croissance. Jeudi, dans les colonnes du Monde, le chef de l'Etat a reconnu affronter un moment "très dur" dans l'exercice du pouvoir, affirmant qu'il n'y a plus aujourd'hui "aucune indulgence, aucun respect" sur son action.
Que faire pour remonter la pente ? Au sein du PS, les langues se délient. Ce vendredi matin, c'est le sénateur André Vallini, un proche du chef de l'Etat, qui a lancé la première salve dans un entretien publié par Le Figaro (lire : "Hollande doit "fixer à nouveau le cap", dit Vallini"). L'élu de l'Isère dit partager le constat d'autres ténors socialistes qui pointent un défaut de communication de l'exécutif : "on me le dit beaucoup sur le terrain. François Hollande doit à nouveau s'adresser aux Français pour leur expliquer comment il veut redresser la France". Lors de sa conférence de presse prévue mi-novembre, "j'attends qu'il fixe à nouveau le cap pour redresser le pays et explique le chemin qu'il veut emprunter pour y parvenir. Il doit rassurer les Français". Surtout, pour le responsable socialiste, fustiger l'héritage sarkozyste n'est pas la bonne stratégie : "il faut rappeler que l'héritage est là et qu'il a contribué à creuser les déficits. Mais cela ne peut plus suffire. Parce que les Français, maintenant, nous disent : et vous, vous faites quoi ?".
Que doit dire Hollande aux Français ?
Intervenant un peu plus tard sur RTL, François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, et lui aussi proche de François Hollande, a également appelé le gouvernement et le chef de l'Etat à mieux expliquer leur action. "Mon cri d'alarme, c'est de dire à mes amis socialistes, à tous les ministres : faites de la pédagogie", a lancé le sénateur-maire de Dijon. "Expliquez aux Français, a-t-il insisté, sinon ils ne comprennent pas pourquoi, comme ça, d'un seul coup, ils sont obligés de subir tous ces impôts, même si ces impôts frappent d'abord les plus privilégiés". Et d'ajouter à l'adresse de François Hollande : "Si j'avais une suggestion à faire, ça serait bien qu'il s'adresse directement aux Français pour leur dire pourquoi on leur demande ces efforts". Tout en soulignant qu'il n'a "pas de conseil à donner au président".
Ces appels à s'exprimer se font jour alors que le chef de l'Etat a prévu de tenir une conférence de presse mi-novembre, soit six mois après son entrée en fonction, comme il s'y était engagé. D'autres figures du PS appellent également François Hollande à s'adresser aux Français... mais avec parfois une idée plus arrêtée du contenu que devrait prendre cette intervention. Ainsi pour Marie-Noëlle Lienemann, "faire de la pédagogie" serait insuffisant. La sénatrice PS de Paris, intervenant vendredi matin sur Radio Classique et Public Sénat, a ainsi appelé l'exécutif à "se ressaisir". L'élue de Paris, une des principales voix de la gauche du PS (elle a représenté près de 30% au Congrès de Toulouse), a notamment souligné : "Les discours sur les 3% de déficit (en 2013) ne peuvent pas faire office de stratégie, visible pour nos concitoyens, de relance de la croissance, de lutte pour la ré-industrialisation. Il y a un manque de visibilité sur comment on va atteindre les objectifs de croissance et d'emploi".
Quant à Bernard Cazeneuve, ministre des Affaires européennes, invité de LCI vendredi matin dans "A l'épreuve des faits", il a surtout donné un conseil anti-couac à ses collègues du gouvernement : canaliser "les névroses narcissiques". Pour lui, "bien sûr qu'il y a eu des couacs, il serait malhonnête de le nier". Au rang des conseils à François Hollande, lui aussi a insisté sur le besoin de "pédagogie". Mais sur BFMTV-RMC, il a également assuré que l'exécutif était prêt à soutenir la tempête. "Il faut", a-t-il lancé, "que les Français sachent que nous sommes déterminés à redresser le pays et que nous le ferons en prenant des mesures courageuses, que nous sommes prêts d'ailleurs à affronter l'impopularité précisément parce que nous savons la difficulté du chemin du redressement".
 

Appel à la rue : Fillon prend ses distances avec Copé

François Fillon a pris ses distances avec la proposition de Jean-François Copé d'en appeler à la rue contre la politique de François Hollande, en soulignant dans un tweet combien lui et Nicolas Sarkozy avaient été fiers pendant cinq ans de n'avoir jamais cédé à la rue.

Le secrétaire général de l'UMP avait évoqué dimanche dernier la possibilité, s'il était élu président du parti le 18 novembre, d'en appeler à manifester contre certains projets du gouvernement si ce dernier persiste. "Pendant cinq ans, avec Nicolas Sarkozy, nous étions très fiers de n'avoir jamais cédé à la rue", a commenté cette semaine sur son compte Twitter François Fillon.

L'ancien président Nicolas Sarkozy, dont Jean-François Copé a soutenu l'action et dont il revendique l'héritage, avait en effet fait de sa résistance à la rue l'une de ses marques de fabrique, citant sa détermination sur l'emblématique réforme des retraites malgré la forte mobilisation populaire de l'automne 2010. "Une de mes plus grandes fiertés est ne n'avoir jamais cédé à la pression de la rue", avait notamment expliqué Nicolas Sarkozy le 16 février 2012 lors d'un déplacement à Annecy, en pleine campagne présidentielle.
 

Enquête : combien gagnent vraiment les médecins ?


Enquête : combien gagnent vraiment les médecins ? par BFMTV

Les députés PS veulent parler aux entreprises

L’affaire des "pigeons" les a fait réagir. Plusieurs députés socialistes, dans le sillage de Laurent Grandguillaume, député de Côte d’Or, et de Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, ont lancé un groupe de réflexion destiné à rapprocher les députés socialistes du monde de l’entreprise, baptisé "Entreprendre à gauche", révèle Le Lab.
"Nous voulons montrer que les élus de gauche s’intéressent aux entreprises, explique au Lab Laurent Grandguillaume. Montrer que parler des entreprises et être de gauche n’est pas incompatible". "On a décidé de créer ce groupe après l’épisode des 'pigeons', précise Thierry Mandon. Voyant qu’il y avait un terrain favorable à l’incompréhension".
Le groupe, qui compte pour l’instant une demi-douzaine de députés du groupe socialiste, devrait tenir sa première réunion dans la semaine du 5 novembre. Avant d’organiser un premier événement à l’Assemblée nationale dans la deuxième quinzaine du mois de novembre autour de la question du financement de l’économie.
 

Didier : Ayrault, "boulet pour la gauche"

Geoffroy Didier, co-fondateur du mouvement de la "Droite Forte" au sein de l'UMP, a qualifié vendredi le Premier ministre de "boulet pour la gauche" et il "emporte avec lui, dans l'abîme de l'impopularité, François Hollande", a commenté l'élu régional d'Ile-de-France au Talk Orange-Le Figaro. "Il y a de l'amateurisme et de l'impréparation au sommet de l'Etat, et il est temps que le pouvoir exécutif et que le sommet de l'Etat se mettent à travailler et à fixer un cap. Pour ne jamais avoir dirigé une administration, peut-être que Jean-Marc Ayrault était une erreur de casting au sommet de l'Etat", a-t-il ajouté.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Didier-Ayrault-boulet-pour-la-gauche-572945

PCF: "Le bras de déshonneur" de Longuet

Le Parti communiste français (PCF) a dénoncé aujourd'hui "le bras de déshonneur", "acte vulgaire, stupide et brutal", lancé par Gérard Longuet à l'issue d'une émission en réaction à une demande d'Alger de reconnaissance par Paris des "crimes du colonialisme".

"Lorsqu'on lui dit que la France devrait reconnaître les crimes du colonialisme en Algérie, Gérard Longuet répond par un bras d'honneur...
qu'il continue de revendiquer ensuite", s'indigne le PCF dans un communiqué. "On aurait apprécié davantage de dignité républicaine de la part d'un ancien ministre, davantage de respect pour le peuple algérien et pour la vérité historique des crimes d'Etat du colonialisme en Algérie", ajoute le parti communiste.

Passé dans le groupe Occident

"En réalité, par son acte vulgaire, stupide et brutal, Gérard Longuet nous rappelle tout simplement son passé de militant d'extrême droite dans le groupe Occident aux pratiques violentes et aux valeurs --si l'on peut dire-- qui vont avec", écrit le PCF. "Gérard Longuet ne mérite que le mépris. Il tombera dans les oubliettes d'une Histoire qu'il feint de pouvoir défier impunément", selon le Parti communiste.

L'ex-ministre de la Défense et sénateur UMP a déclenché une polémique pour avoir fait un bras d'honneur pendant le générique de fin de l'émission "Preuves par 3" Public Sénat/AFP, dont il était l'invité. Longuet réagissait à une question hors micro sur la demande d'un ministre algérien d'une "reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/02/97001-20121102FILWWW00460-pcf-le-bras-de-deshonneur-de-longuet.php

vendredi 2 novembre 2012

Défendre l'héritage Sarkozy (Tabarot)

L'UMP désormais dans l'opposition ne peut "accepter sans bouger que François Hollande dilapide l'héritage réformiste de Nicolas Sarkozy", a estimé aujourd'hui la déléguée générale de l'UMP Michèle Tabarot, soutenant l'idée de manifestations évoquée par Jean-François Copé.

"Jean-François Copé a totalement raison quand il affirme qu'il faut s'opposer par tous les moyens, y compris les manifestations, à la politique dangereuse de François Hollande. Et cela n'a rien d'antinomique avec le fait que, durant 5 ans, Nicolas Sarkozy a eu le courage nécessaire pour réformer la France en évitant tout blocage du pays. Car le contexte pour l'UMP a changé", a-t-elle fait valoir dans un communiqué.

Aux yeux de la députée-maire du Cannet (Alpes-Maritimes), qui soutient Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP, "c'est le devoir du premier parti d'opposition que de refuser une politique qui abaisse la France et ruine les Français". Et, dans une pique au camp Fillon, Mme Tabarot a considéré qu'"il y a une certaine forme de déconnexion à ne pas voir que nos militants attendent que nous rejetions de toutes nos forces la politique de la gauche". "Le peuple de droite, lui, l'a bien compris, qui est prêt à se mobiliser et à descendre dans la rue, dès qu'il s'agit de défendre l'intérêt supérieur de la France", a-t-elle lancé.

Dans la bataille pour la présidence de l'UMP, François Fillon a opposé à la proposition de Jean-François Copé d'en appeler à la rue contre certains projets gouvernementaux, l'héritage, cher aux militants, de Nicolas Sarkozy, qui s'est toujours vanté de ne pas avoir cédé à la rue durant son quinquennat


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/02/97001-20121102FILWWW00577-defendre-l-heritage-sarkozy-tabarot.php

"Il y a un problème de lisibilité du cap stratégique du gouvernement"


"La France sera-t-elle la nouvelle Grèce ?"

Il n'y a pas qu'en France que les doutes s'accumulent sur la stratégie de François Hollande. Les Allemands commencent eux aussi à se demander s'il y a un pilote dans l'avion. Le très populaire quotidien Bild n'y va pas par quatre chemins. Le journal à plus gros tirage de la presse allemande se demandait mercredi : "La France sera-t-elle la nouvelle Grèce ?" L'article, consultable en ligne, assène que la France est "en chute libre" et que "le président nouvellement élu, François Hollande, ne réagit pas".
C'est notamment l'ancien chancelier Gerhard Schröder qui a inspiré le journaliste Nikolaus Blome, auteur de l'article. Le père de l'agenda 2010, un train de réformes d'inspiration libérale qui a fait passer l'Allemagne du statut d'"homme malade de l'Europe" à une machine à exporter, ne s'est pas privé de douter publiquement du chef de l'État français, en marge de la conférence européenne du Berggruen Institute, qui rassemblait à Berlin de nombreux responsables et ex-responsables politiques et économiques. "Les promesses .............. LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE SUR CE LIEN ................ http://www.lepoint.fr/economie/la-france-sera-t-elle-la-nouvelle-grece-02-11-2012-1524175_28.php

Valls: "un élève de Guéant" (Goasguen

Claude Goasguen a estimé aujourd'hui que "Manuel Valls est un élève de Claude Guéant", faisant référence à l'expulsion mercredi dernier d'un imam radical de Paris vers la Tunisie.

La ministre de la Justice "
Christiane Taubira est quand même un lourd handicap pour la politique de Manuel Valls", a poursuivi le député-maire UMP du XVIe arrondissement sur LCI. "On ne peut pas quand même continuer ce double-jeu dans la politique française, d'avoir un Valls qui fait du Charles Pasqua et ChristianeTaubira à côté", a-t-il insisté, estimant que "ce sont deux politiques qui sont contradictoires."

En ce qui concerne
la création d'une commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Merah, demandée hier par des députés écologistes, Claude Goasguen a dit ne pas voir "comment on pourra faire une commission d'enquête parlementaire". "Comme il semble que l'affaire Merah ait quand même une longue histoire pénale qui s'ouvre devant elle et qui est commencée, je ne vois pas comment on pourra faire une commission d'enquête parlementaire mais, sur le principe, je le comprendrais parfaitement".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/02/97001-20121102FILWWW00305-valls-un-eleve-de-gueant-goasguen.php

Merah/Hollande : Guéant "ne sent pas visé"

L'ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a assuré, vendredi, sur Europe 1, qu'il ne "se sentait pas visé" par les propos tenus par François Hollande, jeudi, qui a reconnu des "failles" dans l'affaire Mohamed Merah. "Un ministre de l'Intérieur ne fait pas lui-même les enquêtes, ce sont les fonctionnaires de police qui les font, sous l'autorité de la justice," a souligné l'ancien locataire de la place Beauvau.
"Le drame de Toulouse a révélé certaines failles dans l'organisation de notre renseignement (…) Toute la lumière sera faite", a déclaré jeudi François Hollande. "Je ne sais pas sur quoi François Hollande se fonde pour affirmer qu'il y a eu des failles".
"On reproche au service de renseignement de ne pas avoir été suffisamment alerté par la personnalité de Mohamed Merah". "Ce n'est pas une raison suffisante pour saisir la justice et arrêter quelqu'un dans notre pays", a assuré l'ancien ministre de l'Intérieur.
 

François Hollande dimanche à Beyrouth

Le chef de l'Etat français François Hollande effectuera dimanche une brève visite à Beyrouth, où il rencontrera son homologue libanais Michel Sleimane, a annoncé vendredi un haut responsable à la présidence libanaise. "Le président Hollande fera une visite de quelques heures, tôt dimanche, et partagera un petit déjeuner avec son homologue libanais Michel Sleimane avant de tenir un point de presse", a affirmé ce responsable qui a tenu à conserver l'anonymat.
Après l'appel de l'opposition anti-syrienne en faveur de la démission du Premier ministre Najib Mikati et de son gouvernement qu'elle accuse de "faciliter le plan du régime criminel de Bachar al-Assad au Liban", le président libanais et les Occidentaux avaient annoncé vouloir éviter un vide politique dans un pays fragilisé par le conflit syrien.
 

Pécresse: Hollande "n'a pas de cap"

Valérie Pécresse, ex-ministre UMP du Budget, a assuré aujourd'hui qu'il n'y avait "pas de cap" fixé par l'exécutif, et a appelé François Hollande, qu'elle a qualifié de "maillon faible" à "un virage économique immédiat".

Sur RTL, la députée des Yvelines et soutien de
François Fillon a assuré : "Il n'y a pas de cap gouvernemental, et notamment pas de cap économique". Pour elle, "François Hollande se comporte en comptable, pas en garant de la croissance économique du pays et en garant de l'emploi". "Aujourd'hui, nous avons besoin d'un cap économique", a insisté la responsable UMP, qui demande "un virage économique immédiat pour ranimer la croissance". "J'accuse le gouvernement de dissimulation, sur la gravité de la crise et sur les solutions pour s'en sortir", a-t-elle poursuivi.

Interrogée sur un éventuel "
problème Ayrault", Valérie Pécresse a répondu : "Je crois, moi, que le maillon faible, aujourd'hui, c'est François Hollande. Parce que sous la Ve République, c'est le président qui fixe le cap, qui est la boussole". Elle a une nouvelle fois exhorté le chef de l'Etat à "donner le cap de la croissance, de l'emploi, de la compétitivité d'une France qui a confiance en elle-même et ne se met pas à dos l'Allemagne".

Mardi, au lendemain de la remise du
rapport Gallois, le gouvernement se réunira en séminaire à Matignon pour arrêter ses décisions, qui seront annoncées le soir même par le premier ministre Jean-Marc Ayrault.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/02/97001-20121102FILWWW00315-pecresse-hollande-n-a-pas-de-cap.php

Paris: Fillon "pas intéressé" (Goasguen

Cazeneuve prêt à affronter l'impopularité

Le ministre délégué chargé des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, a assuré aujourd'hui que l'exécutif était prêt à "affronter l'impopularité", parce qu'il connaît "la difficulté du chemin du redressement".

"Il faut que les Français sachent que nous sommes déterminés à redresser le pays et que nous le ferons en prenant des mesures courageuses, que nous sommes prêts d'ailleurs à affronter l'impopularité précisément parce que nous savons la difficulté du chemin du redressement", a déclaré le responsable socialiste sur BFMTV-RMC.

Il a admis qu'il "y a toujours des ajustements à faire quand un gouvernement arrive après 10 ans d'opposition". L'opposition "a le verbe haut, alors qu'elle nous laisse le bilan calamiteux que l'on sait", avec "des dettes qui avaient explosé, des déficits qui s'étaient creusés, une compétitivité en berne", a-t-il accusé. "Il peut y avoir des difficultés, il peut y avoir des ajustements", a insisté Bernard Cazeneuve. Mais "le gouvernement est au travail, le premier ministre dirige ce gouvernement en homme d'Etat avec le sens de l'Etat et l'intégrité qu'on lui connaît."

"Et ce ne sont pas ces attaques répétées d'une opposition qui devrait être amenée à l'humilité compte tenu de ce qu'est son bilan, qui sont de nature à nous impressionner", a affirmé le ministre.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/02/97001-20121102FILWWW00340-cazeneuve-pret-a-affronter-l-impopularite.php

Hollande et Netanyahu à l'école Ohr Torah de Toulouse

Ayrault contre "la politique du thermomètre"

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a promis qu'en matière de gestion des places d'hébergement pour les sans-abri et les mal logés ,"la politique du gouvernement basée sur le thermomètre, c'est terminé", jeudi à Créteil. "Nous voulons (...) changer les règles du jeu, faire en sorte que quand la période hivernale s'arrête on ne ferme pas les centres d'hébergement, que ce n'est pas le thermomètre qui décide notre politique, (mais) la réalité humaine, sociale, les personnes concernées", a souligné Jean-Marc Ayrault.
"Il faut une politique d'ensemble, pas une politique seulement pour l'hiver", a-t-il martelé. "A la fin de la période hivernale, tout sera fait pour maintenir ouverts le maximum de centres d'hébergement mais avec l'objectif de l'insertion".

http://www.europe1.fr/Politique/Ayrault-contre-la-politique-du-thermometre-1296035/

Les communistes haussent le ton face au gouvernement et au PS

Les communistes, renforcés par l'arrivée de leur numéro un Pierre Laurent au Sénat, haussent le ton au Parlement pour être entendus par le gouvernement et le PS, en contrariant l'adoption de textes de loi, quitte à mêler leurs voix à celles de l'opposition.
Ils ont fait rejeter mardi soir par le Sénat, un texte PS sur la tarification progressive de l'énergie, promesse de campagne de François Hollande.
Ce rejet obtenu avec l'apport des voix de la droite a provoqué une onde de choc dans les cercles du pouvoir.
Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a "vivement regretté" que les sénateurs PCF aient "joint leurs voix à celles de la droite". Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, a jugé que le PCF "vote bien trop souvent contre, contre la gauche, contre les projets de la gauche".
"Quand on est à gauche, on vote avec la gauche, pas avec l'UMP", a tranché le numéro 2 du PS Guillaume Bachelay.
"Le PCF n'appartient pas à la majorité gouvernementale". Il "se situe dans la majorité présidentielle, il dit lui-même qu'il n'est pas au soutien de l'action du gouvernement. C'est une réalité", a froidement analysé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.
"Il s'agit d'un différend politique entre nos deux formations que nous connaissions", a renchéri la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.
Les communistes ne l'entendent pourtant pas de cette oreille. "Nos votes sont réfléchis. Nous ne sommes pas sur une posture politique. Nous ne sommes pas dans l'opposition mais dans la construction", assure le président du groupe à l'Assemblée, André Chassaigne.
Les députés du Front de gauche ont voté contre le projet de budget de la Sécu, le texte sur l'énergie et la loi de programmation budgétaire 2012-2017, mais le PS a la majorité absolue à l'Assemblée.
Le vote du budget comme "véritable test"
Le PCF dénonce "l'ostracisme" du PS à son égard comme l'a écrit son secrétaire général Pierre Laurent à son homologue Harlem Désir au congrès du PS de Toulouse.
"Qu'on nous entende!" ne cesse de proclamer la présidente du groupe CRC au Sénat, Eliane Assassi. Elle renvoie le PS dans les cordes en rappelant qu'il a fait passer le traité budgétaire européen ou le texte de Manuel Valls sur le terrorisme grâce à l'UMP.
"L'ensemble de nos amendements sont retoqués systématiquement sans même que s'engage un dialogue", déplore le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles.
Mais, sur le fond, le PCF est en désaccord avec le cours pris par la politique gouvernementale. "Il y a dans le peuple de gauche une très vive préoccupation par la tournure que prennent les évènements avec un gouvernement qui semble plus disponible à rassurer le patronat qu'à tendre l'oreille à gauche", assure M. Dartigolles.
"Il y a des mesures dont l'impopularité ne fait pas de doute et que certains ne souhaitent pas assumer", fait observer le sénateur PS, François Marc.
Les politologues ne sont pas très étonnés. "Le gouvernement s'oriente vers une politique d'austérité assez classique, le PCF et le FG ne soutiennent pas cette orientation, d'un soutien plus ou moins réservé, on est en train de basculer vers une critique plus ou moins nette", observe Eddy Fougier (Iris). "Le véritable test sera le vote ou non du budget", ajoute-t-il.
Pour Gérard Grunberg (Cevipof), "on ne peut plus parler de gauche, à chaque fois le PCF est dans l'opposition. Désormais le PS a deux oppositions, une de droite et une d'extrême gauche".
Stéphane Rozes, président de CAP (conseils, analyses et perspectives), estime que "le PCF essaye de justifier de son existence en essayant de peser sur le cours des choses" mais, ajoute-t-il, "on ne peut pas lui faire grief car il avait indiqué sa position".
Du côté de la droite, on se frotte les mains, le député UMP Laurent Wauquiez a évoqué "un délitement", "une explosion façon puzzle" de la nouvelle majorité.

http://www.20minutes.fr/politique/1033884-communistes-haussent-face-gouvernement-ps

Après Longuet, le bras d'honneur de Collard en images


Inventaire des logements à réquisitionner

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré aujourd'hui qu'il recevrait "dans quelques semaines" un inventaire des bâtiments pouvant être réquisitionnés afin d'y loger des personnes sans domicile, lors d'une visite d'un centre gérant les appels au Samu social à Créteil. "Si les besoins le nécessitent, nous le ferons, mais ça passe par cette étape qui est celle de l'inventaire des bâtiments disponibles", a indiqué Jean-Marc Ayrault à qui l'on demandait si le gouvernement envisageait de réquisitionner des logements vacants pour y installer mal-logés et sans-abri.

"C'est le travail que j'ai demandé à (la ministre du Logement) Mme Duflot de faire, elle est en train de faire un inventaire des bâtiments disponibles, ça sera souvent des bâtiments appartenant à des institutions, des administrations, des grandes entreprises", a-t-il ajouté. "Cet inventaire est en cours, nous en aurons le résultat dans quelques semaines, ensuite autant que de besoin nous prendrons nos décisions, s'agissant bien sûr de le faire dans le respect du droit et de la propriété, mais les lois existent et nous entendons les appliquer", a conclu le premier ministre.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/01/97001-20121101FILWWW00355-inventaire-des-logements-a-requisitionner.php

Hollande : la sécurité des Juifs de France est "une cause nationale"

François Hollande, dans un discours rendant hommage aux victimes de Mohamed Merah a assuré que "l'antisémitisme sera pourfendu dans toutes ses manifestations, les actes mais aussi les mots". La garantie de la sécurité des Juifs est une "cause nationale", a ajouté le président.

François Hollande s'est engagé une nouvelle fois jeudi à ce que toute la vérité soit faite sur l'affaire Merah, au moment où des témoignages cités dans la presse relancent les interrogations sur l'attitude des services de sécurité. Le chef de l'Etat a reconnu que le drame de Toulouse avait "révélé certaines failles dans l'organisation de notre renseignement."

"Toute la lumière sur ce qui s'est passé sera faite. Je m'engage une nouvelle fois devant vous, c'est-à-dire devant les familles, devant les Français, pour que toute la vérité soit faite", a-t-il dit. "Nous devons tirer toutes les leçons de cette tragédie et briser le plus tôt possible les engrenages qui conduisent au terrorisme".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/01/97001-20121101FILWWW00371-hollande-l-antisemitisme-sera-pourfendu.php

Longuet: une asso algérienne scandalisée

Le président du cercle d'amitié franco-algérien, Adam Benahmed, s'est dit aujourd'hui, au nom de l'ensemble des membres de cette association, "outré et scandalisé par le geste inélégant et de voyou" de l'ancien ministre Gérard Longuet (UMP) "envers le peuple algérien ami".

Dans un communiqué, le Dr Benahmed a appelé "l'ensemble des femmes et des hommes politiques français à la réprobation totale de cet individu qui déshonore la France et les Français et qui porte atteinte aux relations intenses, riches et amicales qui lient nos deux pays aujourd'hui".

L'ex ministre de la Défense et sénateur UMP a
déclenché une polémique pour avoir fait un bras d'honneur pendant le générique de fin de l'émission "Preuves par 3" Public Sénat/AFP dont il était l'invité. Gérard Longuet réagissait à une question hors micro sur la demande d'un ministre algérien d'une "reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/01/97001-20121101FILWWW00375-longuet-une-asso-algerienne-scandalisee.php

jeudi 1 novembre 2012

Gérard Longuet fait un bras d'honneur à Alger


Gérard Longuet fait un bras d'honneur à Alger par LCP

Trois millions de tracts UMP contre Hollande

L'UMP lance un tract pour fustiger le bilan des six premiers mois du président François Hollande et appeler "à la résistance" contre une politique qui "ruine les Français" et "rabaisse la France", a annoncé mercredi son secrétaire général, Jean-François Copé. Ce tract va être diffusé dans les prochains jours à trois millions d'exemplaires, a-t-il précisé devant la presse à l'issue du bureau politique de l'UMP. François Hollande fêtera la semaine prochaine les six mois de son élection à la présidence de la République. "Le temps est interminable mais cela fait déjà six mois. Ce qui permet de rappeler que six mois de François Hollande, c'est plus d'impôts, plus de chômage, c'est plus de laxisme, c'est plus d'immigration, c'est plus de communautarisme, c'est plus d'attaques contre la famille", a ajouté le candidat à la présidence de l'UMP en déclinant les différentes critiques contenues dans le tract.

L'UMP, qui veut incarner "une opposition responsable, tonique et sans concession", "appelle à la résistance", peut-on encore lire dans ce tract. "Ensemble, préparons la reconquête de la France" et "n'acceptons pas" une politique "dangereuse et idéologique" qui "ruine les Français" et "rabaisse la France".

http://lci.tf1.fr/politique/trois-millions-de-tracts-ump-contre-hollande-7620635.html

35h: "Les Français travaillent plus que les Allemands annuellement"

Affaire Merah : sur RTL, Claude Guéant prend la défense de la DCRI

Besançon : le local du PS dégradé

Le local du Parti socialiste à Besançon, situé en centre-ville, a été la cible de dégradations et de graffitis dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris auprès de la fédération PS du Doubs. Trois vitres ont été brisées à l'aide de pavés et les inscriptions "Stop Ayrault porc" et un symbole anarchiste ont notamment été tagués à la bombe rouge sur la façade du local, a indiqué le premier secrétaire de la fédération socialiste du Doubs, Nicolas Bodin. Il a estimé les dégâts à environ 2.000 euros, précisant que le PS porterait plainte pour dégradations.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Besancon-le-local-du-PS-degrade-572625

Hollande/Toulouse: "geste fort" (Crif)

Meyer Habib, vice-président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (Crif), a jugé ce matin au micro d'Europe 1 que la présence de François Hollande aux côtés de Benjamin Nëtanyahou, cet après-midi à Toulouse afin de rendre hommage aux victimes de Mohamed Merah, "est éminemment politique, un acte vraiment fort, qui touche notre communauté". Mercredi, les deux dirigeants se sont rencontrés à Paris et "ça a été un bon entretien. Ils ont parlé de fond, notamment de l’Iran. Benjamin Netanyahou m’a parlé d’Hollande comme d’un homme intelligent, à l’écoute."

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/01/97001-20121101FILWWW00261-hollandetoulouse-geste-fort-crif.php

TVA : Montebourg défend Thévenoud

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a dénoncé mercredi la "campagne de dénigrement personnalisé" du groupe McDonald's à l'encontre du député Thomas Thévenoud, auteur d'un rapport sur la TVA dans la restauration. "Je souhaite vous remercier pour le courage dont vous faites preuve dans la campagne de dénigrement personnalisé (de la part de) la maison McDonald's (qui est) bien injustifiée", a déclaré Arnaud Montebourg, en réponse à une question du député socialiste de Saône-et-Loire.
Auteur d'un rapport parlementaire présenté mardi, qui plaide pour un relèvement de la TVA à 7% dans le secteur, Thomas Thévenoud a accusé le géant de la restauration rapide d'avoir profité de la baisse de TVA en 2009, et réalisé un gain net de 19 millions d'euros par an aux frais du contribuable.
 

L’étrange bras d’honneur de Longuet

Si le geste est clair, le destinataire reste mystérieux. Invité mercredi matin de l’émission Preuves par 3, sur Public Sénat, Gérard Longuet a adressé pendant le générique de fin un bien inélégant bras d’honneur. Mais le mystère demeure sur ceux à qui était adressé le geste.
La discussion s’étant achevée sur la question du mariage homosexuel, certaines associations de défense des droits des homosexuels ont interprété ce bras d’honneur comme homophobe. Le site Ozap avance une autre hypothèse. Au moment du générique de l’émission, une dépêche AFP est tombée, relayant la demande d’Algériens que la France reconnaisse les crimes commis pendant la colonisation. Interrogé sur ce sujet, Gérard Longuet dont le passé à l’extrême droite est connu, se serait contenté de son geste en guise de réponse…
 

Laurent Wauquiez, député UMP de Haute-Loire


Questions d’info : Laurent Wauquiez, député UMP... par LCP

La cote de popularité de Hollande chute

Selon le dernier baromètre politique TNS Sofres-Sopra groupe-Figaro Magazine, la cote de confiance du chef de l'Etat chute à 36%. Le quotidien précise que jamais, depuis 1981, un président de la République n'était tombé aussi bas en popularité, seulement six mois après son élection. Seul Jacques Chirac en 1995 était à ce même niveau (37%). Le sondage n'est pas non plus favorable à Jean-Marc Ayrault, puisque le Premier ministre totalise seulement 34% d'opinions favorables.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/La-cote-de-popularite-de-Hollande-chute-572577

Le Grand 8 - SEGOLENE ROYAL PEUT-ELLE RENTRER AU GOUVERNEMENT ?

Ayrault au journal de TF1 le 6 novembre

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sera l'invité du journal de 20 heures de TF1 mardi 6 novembre 2012, a annoncé mercredi la chaîne. Jean-Marc Ayrault s'exprimera à l'issue du séminaire interministériel gouvernemental sur les questions de compétitivité et répondra en direct aux questions du présentateur du 20 heures, Gilles Bouleau.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Ayrault-au-journal-de-TF1-le-6-novembre-572578

Energie : Batho veut un "compromis"

La ministre de l'Energie Delphine Batho a annoncé mercredi qu'elle allait réunir "dans les jours qui viennent" une commission de parlementaires pour trouver "un compromis" sur le projet de loi PS sur la tarification progressive de l'énergie, retoqué au Sénat. "Hier (mardi), il s'est formé une majorité de circonstance au Sénat, c'est un obstacle mais le gouvernement est déterminé à faire aboutir cette réforme", a déclaré la ministre, interrogée par le député UMP Bernard Deflesselles (Bouches-du-Rhône) lors des questions au gouvernement

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Energie-Batho-veut-un-compromis-572586
La comparaison revient dans les médias et dans les critiques de l'opposition. Pour certains, Jean-Marc Ayrault - qui a entraîné une nouvelle polémique mardi en évoquant les 39 heures - serait "en voie de Cressonisation", référence à Edith Cresson, chef du gouvernement de mai 1991 à avril 1992, sous François Mitterrand. Grâce à Jean-Marc Ayrault, "elle n'est plus la plus mauvaise Premier ministre de la Ve République", a ainsi ironisé le président du Nouveau centre, Hervé Morin, sur Twitter. "Ça me rappelle Edith Cresson, ce sentiment d'à peu près permanent, et encore à l'époque il y avait un président qui savait où il allait", a déclaré mardi Pierre Lellouche (UMP) dans les couloirs de l'Assemblée
Un terme que l'ancien président de l'Assemblée nationale avait d'ailleurs déjà utilisé dans une interview au JDD le week-end dernier. "L'autorité du Premier ministre est contestée par ses ministres, le soutien du PS est des plus flous, les couacs deviennent quotidiens. Mon diagnostic : Jean-Marc Ayrault est atteint par le syndrome Cresson", estimait-il alors.

Cresson, dix mois à Matignon

Pourquoi une telle comparaison entre Jean-Marc Ayrault et Edith Cresson? A l'époque, cette dernière n'était restée que onze mois à Matignon. Et la période avait été mouvementée pour l'ancienne ministre des Affaires européennes
Si Jean-Marc Ayrault est aujourd'hui critiqué pour les "couacs" et imprécisions supposées du gouvernement en place, Edith Cresson avait, elle, entraîné la polémique suite à plusieurs déclarations maladroites. Elle avait notamment déclaré en juillet 1991 sur ABC News que l'homosexualité était plus proche des coutumes "anglo-saxonnes" que des usages "latins". "La Bourse, j'en ai rien à cirer", avait aussi lancé l'ancien Premier ministre. Sans oublier, entre autres, la comparaison des Japonais à "des fourmis".
Son statut de femme - la première à ce poste, et la seule jusqu'à aujourd'hui - avait également provoqué les railleries et démontré le machisme de la classe politique. Le député UDF François d'Aubert parlait à son propos de "régime pompadourien". "Je suis peut-être la favorite, mais la favorite de mes électeurs", avait alors répondu Edith Cresson à la télévision. Le député Eric Raoult (RPR) dénonçait, quant à lui, "l'argot vulgaire des femmes de poissonnier"....... LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE SUR CE LIEN.......  http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Ayrault-victime-du-syndrome-Cresson-572575

mercredi 31 octobre 2012

Hollande affronte un moment "très dur"

François Hollande reconnaît affronter un moment "très dur" dans l'exercice du pouvoir, affirmant qu'il n'y a plus aujourd'hui "aucune indulgence, aucun respect" sur son action, selon des propos rapportés par le quotidien Le Monde daté de demain. "Exercer le pouvoir, aujourd'hui, c'est très dur. Il n'y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais", affirme le chef de l'Etat, qui enregistre une nouvelle forte baisse de sa côte de confiance.

Selon un sondage TNS Sofres publié aujourd'hui, le président de la République recule ainsi de 5 points par rapport à octobre, seuls 36% des Français lui faisant confiance, le premier ministre
Jean-Marc Ayrault reculant de 7 points à 34%. Mais le président de la République veut assumer. Le pouvoir, "je l'ai voulu!", souligne-t-il, "pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d'une vie. Mais parce que je pense que pour la France, c'est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu'elle le fasse par la négociation, dans la justice sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer. Les autres l'auraient fait sans doute, mais brutalement".

Il défend également son mode de gouvernance fondé sur la négociation. "J'assume cette méthode. Il faut prendre le temps de décider car une fois que c'est décidé, c'est fait. Regardez Sarkozy, il a mis trois ans à détricoter le bouclier fiscal", dit-il dans cet échange avec des journalistes du Monde. François Hollande concède tout de même qu'"en termes de communication, la négociation est moins facile à porter car elle prend du temps. Mais on verra ce que j'aurai laissé à la fin du quinquennat", ajoute-t-il.

Au sujet de son premier ministre en difficulté après un nouveau couac sur les 35 heures, il lâche simplement: "Je sais qu'il est loyal et qu'il n'a pas d'ambition pour la suite". Il fait aussi valoir que "nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c'est une question de cycle". Toutefois "il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession". Mais pour lui, "le rôle du chef de l'Etat c'est de préparer toutes les hypothèses".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/31/97001-20121031FILWWW00587-hollande-affronte-un-moment-tres-dur.php

Ayrault paratonnerre


Guéant : enquête autour des législatives

Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de faux liés au dépôt d'un recours contestant l'élection du député des Hauts-de-Seine Thierry Solère face à l'ex-ministre de l'Intérieur Claude Guéant, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Les investigations font suite à une plainte contre X déposée fin juillet par le député (apparenté UMP) et conseiller général des Hauts-de-Seine pour "faux et usage de faux", "fausse attestation", "subornation de témoins", "dénonciation calomnieuse", et "tentative d'escroquerie au jugement" du conseil constitutionnel.
En juin, M. Solère avait acquis la 9e circonscription des Hauts-de-Seine au détriment de Claude Guéant, investi par l'UMP, avec un écart de 334 voix.Une défaite contestée par les militants de l'ex-ministre, qui avaient alors présenté au conseil constitutionnel 430 attestations d'électeurs avouant qu'ils avaient confondu les bulletins. Mais des témoins ont depuis révélé que les attestations avaient été dictées par la permanence UMP aux militants. Des soupçons qui amènent donc le parquet de Nanterre à se repencher sur cette élection...
 

Cécile Duflot, ministre du Logement : "Les réquisitions pourraient


Cécile Duflot, ministre du Logement : "Les... par rtl-fr

13 ans après, faut-il rouvrir le dossier des 35 heures?


Copé compare Hollande à Robespierre

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a dénoncé mardi soir le "matraquage fiscal" imposé selon lui par le président François Hollande qu'il a comparé à Robespierre, lors d'un meeting à Nice qui a rassemblé plusieurs centaines de sympathisants.

"On décapite d'abord, on discute après"

"Le matraquage fiscal qu'il (François Hollande, NDLR) impose au forceps (...) se double d'un processus de stigmatisation systématique des catégories de Français les unes après les autres. Vieille technique de gauche qui rappelle le Robespierre d'autrefois: on décapite d'abord, on discute après", a-t-il asséné. "Regardez comment ont été pointés du doigt les fameux riches pour lesquels on a inventé cette taxe à 75% grotesque qui fait rire le monde entier. Même en Corée du Nord, ils avaient pas osé...", a-t-il encore ironisé.
Commentant par ailleurs les sondages qui le montrent distancé par François Fillon dans la course à la présidence de l'UMP, il a encore manié l'humour: "Il est vrai que quand on regarde les sondages, effectivement: François, il a la tête dans les étoiles et moi, les pieds dans le gaz de schiste !". Mais les sondés sont des "sympathisants de droite" et "pas des militants" de l'UMP, a-t-il relativisé.