jeudi 22 septembre 2011

les petites phrases du 22/09/2011

AFFAIRE KARACHI - Laurent Fabius, sur RMC. Le socialiste a évoqué l'affaire Karachi, taclant le gouvernement et la présidence. "Ce quinquennat qui a commencé avec un argent qui ruisselle se finit avec un argent de poubelle", a-t-il dit. "Ça sent mauvais. Il y a quand même des accusations extrêmement précises", a-t-il poursuivi. "Ca se rapproche de ce qu'on appelle la 'Sarkozie", a-t-il souligné. "Quand on est un responsable d'Etat, il faut faire très attention à ses fréquentations", même si "on peut se faire piéger".
PRIMAIRE PS - Jean-Christophe Cambadélis, sur LCI. Le député parisien, qui soutient Martine Aubry, a estimé que "François Hollande est dans le deuxième tour de l'élection présidentielle", alors que "Martine Aubry est dans le premier tour de la primaire". Pour lui, les sondages actuels, qui favorisent François Hollande, sont "quasiment faux puisque nous ne savons pas qui va voter".
AFFAIRE KARACHI - Nadine Morano, sur Radio Classique. Pour la ministre de l'Apprentissage, la garde-à-vue de Nicolas Bazire -depuis mis en examen- prouve que la "la République irréprochable (voulue par le candidat Sarkozy en 2007 ndlr) fonctionne parfaitement". "On le voit dans les procédures en cours. Deux personnalités proches du président de la République sont entendues", a-t-elle dit.
CRISE BANCAIRE - Michel Barnier, dans Le Figaro. Certaines banques européennes auront besoin d'être recapitalisées, a déclaré le commissaire européen aux Services financiers, renchérissant sur des propos dans le même sens tenus mardi par son collègue chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia. "L'époque s'achève où l'on devait renflouer les banques grâce aux contribuables", a affirmé M. Barnier, interrogé dans Le Figaro sur une recapitalisation des banques avec des fonds publics. "Mais on ne peut pas exclure que certaines banques auront besoin de l'aide de l'Etat", a-t-il ajouté aussitôt. Selon lui, "la Commission européenne s'y prépare et le contrôlera. Il faut surtout penser au soutien du public et à la cohésion sociale". Il a rappelé que lors des derniers tests de résistance sur la solidité des banques européennes, "neuf banques ont échoué".
DEFICIT DE LA SECU - Valérie Pécresse, sur France 2. La ministre du Budget a indiqué que le déficit de la Sécurité sociale serait ramené à "14 milliards d'euros" en 2012, ajoutant que "pour la branche santé, le déficit sera inférieur à 6 milliards d'euros". Valérie Pécresse, qui doit présenter dans la journée le projet de financement de la Sécurité sociale pour 2012 (PLFSS), a précisé que le déficit de la branche maladie était de 12 milliards en 2010. La ministre a assuré que le déficit de la Sécurité sociale allait "baisser en deux ans de 40%". Sur les retraites, "les dépenses sont contenues" grâce aux "efforts des Français" et à la réforme des retraites de 2010, a-t-elle indiqué. En ce qui concerne la branche maladie, le gouvernement a décidé de "dérembourser" certains médicaments, mais "très peu, uniquement les médicaments inutiles". Une liste sera établie par la Haute autorité de santé et le ministère de la Santé. Cette mesure devrait rap porter 40 millions d'euros
EXECUTION DE TROY DAVIS - Robert Badinter, sur Europe 1
le sénateur PS des Hauts-de-Seine et ancien gardes des Sceaux estime que "s'il est innoce nt, cette affaire est un assassinat judiciaire". "Elle restera comme une tâche dans l'histoire des Etats-Unis". Robert Badinter, qui avait initié en France le combat contre la peine de mort il y a 30 ans, a commenté la non-intervention de Barack Obama dans cette affaire. "Barack Obama n'a jamais dit qu'il était abolitionniste", a-t-il rappelé. Il n'a pas à intervenir dans le cours d'un justice d'Etat".
AFFAIRE DSK – Tristane Banon, sur RTL. La romancière qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol a confirmé qu'elle était prête à être confrontée à DSK, si une rencontre était organisée dans le cadre de l'enquête. "Je voudrais qu'il soit en face de moi et qu'il me dise en me regardant droit dans les yeux que ma version est imaginaire", a-t-elle déclaré. Au sujet des femmes par qui elle affirme avoir été contactée, elle a expliqué qu'elle ne pouvait pas donner leurs noms puisqu'elles ne voulaient pas s'exprimer pour le moment, mais que si son affaire allait devant un juge d'instruction, "certaines pourraient porter plainte".
GARDE A VUE DE BAZIRE – Bernard Cazeneuve, sur Europe 1. Le député PS, rapporteur de la la mission parlementaire sur l'attentat de Karachi, n'est "pas vraiment surpris" par la garde à vue de Nicolas Bazire dans l'enquête du juge Renaud van Ruymbeke sur le financement de la campagne présidentielle de 1995, révélée mercredi par leJDD.fr. L'élu socialiste a rappelé que la mission parlementaire avait entendu l'ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur lors de ses auditions. "Il n'a rien dit" alors et assuré aux parlementaires "qu'il n'avait rien à voir et n'avait jamais rien eu à connaître" des contrats d'armements avec le Pakistan dans le cadre desquels le non versement de commissions pourrait être à l'origine de l'attentat de Karachi (quinze morts dont onze Français en 2002).

Villepin, du "solidaire" au "rassembleur"

Depuis la semaine dernière, et la confirmation de sa relaxe dans le cadre du procès Clearstream, Dominique de Villepin est dans tous les médias. Lundi, il a quitté la présidence de République solidaire, qu'il a créé il y a quinze mois. A l'époque, il voulait que son mouvement "rassemble les orphelins de la République". Le discours a changé, l'affaire Clearstream ayant quelque peu plombé la dynamique du mouvement. "Aujourd'hui, nous entrons dans une nouvelle étape", a-t-il annoncé, faisant part de sa volonté de "se placer en dehors de toute responsabilité partisane".
"Après plus d'un an d'existence, nous comptons une vingtaine de milliers d'adhérents, nous avons été soutenus par des nombreux élus locaux et Dominique de Villepin a acquis le statut d'homme d'Etat présidentiable", se défend Jean-Pierre Grand, député de l'Hérault. Ce fidèle soutien de l'ancien Premier ministre a pris, depuis lundi, les rênes de République solidaire. Il explique la décision de son champion par un appel au "rassemblement national" : "Dominique de Villepin ne peut pas être dans une logique partisane alors qu'il veut réunir, pour faire face à la crise, une équipe dépassant les clivage gauche-centre-droite".

La rhétorique du "rassemblement national"

Un parti disposant d'une structure logistique et politique n'est-il pas nécessaire dans une course à la présidentielle? Jean-Pierre Grand balaie l'argument : "Cette course n'a pas débuté. Les Français attendent qu'on leur propose un projet avant de parler d'égos". Une analyse que partage Laurent Hénart, secrétaire général du Parti radical : "En ces temps de crise, les Français ont avant tout besoin de débats de fond."
La logique de "rassemblement national" ressemble d'ailleurs à celle de l'Alliance républicaine solidaire et écologiste (Ares), cofondée par le Parti radical de Jean-Louis Borloo. "Notre formation a toujours appelé à un rassemblement au-delà des intérêts partisans", explique Laurent Hénart. Le Modem défend cette rhétorique du rassemblement depuis 2007. "Dominique de Villepin a repris plusieurs points qu'a développé François Bayrou dans son livre [2012 État d'urgence, chez Plon]", note pour sa part Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement démocrate.
Parmi les points de convergence entre François Bayrou et Dominique de Villepin, la proposition d'un agenda 2020, calqué sur le modèle allemand de l'agenda 2010, qu'avait imaginé Gerhard Schröder pour relancer la croissance allemande. "Autre exemple, la construction d'une majorité nouvelle, centrale, que le Modem propose", explique encore Marielle de Sarnez. Dominique de Villepin pourrait-il rejoindre l'Ares de Jean-Louis Borloo et d'Hervé Morin ou le Modem de François Bayrou? La question n'est pas d'actualité, assurent les personnes interrogées par leJDD.fr. "Attendons d'abord de voir ce qu'il propose", lâche Laurent Hénard, prudent.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Villepin-et-la-rhetorique-du-rassemblement-392553?from=bloc2012

mercredi 21 septembre 2011

les petites phrases du 21/09/2011

ALLEGEANCE AUX ARMES - Manuel Valls, sur RTL. Pour le candidat à la primaire socialiste, c'est "quand même étonnant que ceux qui, il y a quelques années avec Jacques Chirac, ont supprimé le service militaire, proposent un serment aux armes". "Je propose un service civique obligatoire pour les garçons et filles qui s'engagent pour les associations, (pour) les autres, pendant six à neuf mois".
GREVE DANS L'EDUCATION – Luc Chatel sur Europe 1. Le ministre de l'Education nationale s'est exprimé sur la rentrée scolaire, et la perspective d'une grève dans l'Education nationale le 27 septembre. "Nous sommes dans une démocratie sociale et chacun s'exprime comme il l'entend. Je rassure les parents, il y aura un service minimum d'accueil la semaine prochaine", a-t-il affirmé. "Nous saurons en fin de semaine quel sera l'ampleur du mouvement du 27 septembre (...) Une grève à l'Education nationale fin septembre, ça n'est pas révolutionnaire", a-t-il ajouté. "Ce qui est important, c'est que notre système éducatif se modernise, et que nous nous préparions aux défis du monde de demain (...) Lutter contre l'échec scolaire, c'est apporter une réponse, et notamment permettre aux collégiens de faire leurs devoirs dans leur établissement scolaire. Ça s'appelle l'accompagnement", a-t-il réaffirmé.
10 ANS DE LA CATASTROPHE AZF - Pierre Cohen, sur Europe 1. Le maire de Toulouse a affirmé que le "traumatisme" était toujours présent. "Il est d'autant plus présent que le procès qui a eu lieu l'année dernière n'a pas réussi à apaiser la plupart des attentes qu'avaient les riverains, les personnes qui étaient blessées, les personnes qui étaient meurtries dans leurs familles", a souligné l'élu." Un nouveau procès va s'ouvrir en fin d'année. Il y a une attente forte pour mettre Total comme responsable de cette catastrophe", a précisé Pierre Cohen. "Depuis plus d'un an, nous essayons avec la construction d'un mémorial sur le site, de donner une sorte de commémoration unique et de faire que Toulouse panse des plaies même si rien ne doit être oublié", a expliqué le maire de Toulouse à propos des multiples manifestations prévues mercredi. "Malheureusement, quelques points de vue sont divergents. Une bonne partie des associations et des personnalités seront présentes à notre appel pour que nous puissions avoir un temps de recueillement à 10h17 sur le site", a-t-il conclu.
ALLEGEANCE AUX ARMES - Marielle de Sarnez, sur Canal +. Pour la numéro deux du Modem, "ce n'est vraiment pas la priorité du moment. Je vois bien qu'il y a une partie de la droite qui va toujours chercher quelques voix à l'extrême droite". "Je suis pour une défense européenne et donc je préfèrerais que l'on prenne le sujet de cette façon-là".
BANQUES – Michel Sapin, sur France Inter. L'ancien ministre de l'Economie a salué l'idée de créer une superbanque publique pour les PME, relevant qu'elle figure à "la page 3 du programme socialiste". "Il faut que le gouvernement lise les autres pages du projet socialiste !", a ironisé le député, soutien de François Hollande, interrogé sur le projet de structure réunissant CDC Entreprises, Oseo et le Fonds stratégique d'investissement, évoquée dans La Tribune. Que le gouvernement "commence à l'appliquer, c'est toujours autant de gagné pour le moment où nous arriverons au pouvoir", a-t-il poursuivi. "Ça ne me gêne jamais quand une bonne idée exprimée par nous est reprise par d'autres", a-t-il conclu.

Royal : "Aubry n'a pas dit la vérité" sur le pacte

Selon elle, les Français veulent "des responsables politiques intègres qui ne leur mentent pas". Or, voilà, selon Ségolène Royal, Martine Aubry "n'a pas dit la vérité" sur le pacte avec Dominique Strauss-Kahn avant la primaire PS. "Qu'il existe une entente politique entre eux n'est pas une chose honteuse, mais pourquoi alors le cacher aux Français ? En l'occurrence Martine Aubry n'a pas dit la vérité. Or, les Français qui ont déjà beaucoup été trompés depuis cinq ans méritent la vérité", a déclaré mardi soir à l'AFP la candidate à la primaire socialiste. Dominique Strauss-Kahn a confirmé dimanche soir sur TF1 l'existence d'un pacte avec Mme Aubry avant la primaire socialiste. "Selon moi, la politique doit se garder de tricher ou de mentir. Dans cette affaire, les Français jugeront sur pièces", a poursuivi Ségolène Royal.Plus tard, sur France 3 Limousin, Ségolène Royal a asséné : "Quand DSK dit qu'il y avait un pacte et que Martine a juré ses grands dieux qu'il n'y avait jamais eu ce pacte, en effet il y a un certain arrangement avec la vérité qui ne correspond pas, je crois, à ce qu'attendent les Français de leurs responsables politiques". "Moi je crois que la politique, c'est de la vérité, c'est de la transparence, c'est ne pas mentir et ne pas tricher", a-t-elle ajouté affirmant vouloir pour sa part "être la garante de la morale publique".
Pas d'accord sur le cannabis
Au cours de son déplacement, Ségolène Royal a par ailleurs commenté le sondage publié après le premier débat entre les six candidats du 15 septembre, la plaçant en 4e position des intentions de vote chez les sympathisants socialistes, derrière
François Hollande, Martine Aubry et Arnaud Montebourg. "Les analystes ont dit que je n'avais pas été assez agressive. Or, il s'agissait du temps de l'explication et j'estime que des aspirations présidentielles supposent justement d'être ferme mais calme", a-t-elle affirmé.

La candidate a également dénoncé le positionnement de Martine Aubry et Jean-Michel Baylet sur le cannabis, la première s'étant prononcée en faveur de sa dépénalisation et le second en faveur de sa légalisation. "Il faut que les Français sachent bien qu'il n'y aura pas de cela avec moi et que je juge cette proposition irresponsable", a-t-elle assuré. "Avec moi, il n'y aura pas d'autorisation, c'est-à-dire de dépénalisation de la consommation du cannabis, parce que moi je veux donner aux jeunes de l'Education, du travail et pas de la drogue !", a-t-elle renchéri sur France 3. Lors de ce déplacement, Ségolène Royal s'est entretenue avec les représentants du personnel des miroiteries GBM, une société limousine actuellement en redressement judiciaire, que les salariés envisagent de reprendre en Scop.


http://lci.tf1.fr/politique/royal-aubry-n-a-pas-dit-la-verite-sur-le-pacte-6719837.html

mardi 20 septembre 2011

les petites phrases du 20/09/2011

Ségolène Royal, dans GQ. La candidate à la primaire PS se revendique d'un "juste milieu de gauche" tout en affirmant que "plus que jamais" la différence est nette entre droite et gauche, dans un entretien au magazine GQ. "Pour la droite, l'homme est mauvais, donc sauvons-nous seuls, débrouillons-nous dans le cercle de proximité et écrasons les autres, finalement (...). Pour la gauche, au contraire, du moins si on le voit de cette façon un peu caricaturale, l'homme est bon, donc le pauvre délinquant n'est pas responsable, il faut l'assister", analyse la candidate PS à la présidentielle de 2007. "Or pour moi, il y a un juste milieu de gauche", affirme-t-elle. "Pour moi, il n'y a pas de liberté sans responsabilité. Je suis contre l'assistanat. Il faut que tout le monde travaille, que tout le monde fasse un effort. Sinon, vous découragez ceux qui travaillent et qui ne gagnent pas beaucoup. Et la société ne peut alors plus tenir", explique Ségolène Royal. Mais "en même temps, il faut que les gens qui n'ont pas de travail aient un filet de sécurité pour ne pas tomber dans la misère", d'après elle.
ELECTION PRESIDENTIELLE - Dominique de Villepin, sur RMC-BFMTV. L'ancien Premier ministre, qui a annoncé lundi son retrait de la présidence de son parti, République solidaire, pour se consacrer à "une politique de rassemblement national", a lancé : "je souhaite participer pleinement à cette campagne présidentielle". Il donnera "sa décision quand les Français seront dans le temps présidentiel. Aujourd'hui, nous sommes dans les préliminaires", a-t-il observé. "J'ai une idée très claire de ce que je veux faire et comment je veux le faire", a-t-il dit à propos de la présidentielle. Pressé de dire s'il avait décidé ou non d'être candidat, il a lâché : "j'ai pris ma décision dans ma tête et je l'annoncerai au début de l'année prochaine". "Ce que je souhaite c'est que des solutions collectives l'emportent sur les ambitions individuelles", a expliqué Dominique de Villepin, dont la relaxe définitive dans l'affaire Clearstram a été confirmée lundi.
DSK ET LA POLITIQUE – Benoît Hamon, sur Europe 1. Le porte-parole du PS est revenu sur le "pacte de Marrakech", noué en 2008 entre Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry. "Il y avait une entente entre les deux pour dire : celui qui sera le mieux placé sera le candidat. Ils n'ont pas eu l'occasion, pour des raisons que vous connaissez, de trancher entre eux cette question-là. Ils se préparaient tous les deux". Au sujet de la candidature de Martine Aubry, qu''il soutient, Benoit Hamon a assuré que la maire de Lille n'avait rien d'une candidate de substitution : "L'identité politique de Martine Aubry ne se confond pas avec celle de Dominique Strauss-Kahn et j'ai parfois tendance à penser que l'identité politique de François Hollande se rapproche plus de celle de DSK".
PRIMAIRE SOCIALISTE – Harlem Désir, sur France Info. Le Premier secrétaire du PS par intérim a assuré que François Fillon était "apeuré" par la primaire socialiste et que la France était "atterrée" par sa politique. Répliquant au Premier ministre, qui s'est dit lundi "atterré" par les propositions des six candidats à la primaire de gauche, l'eurodéputé a lancé: il "essaye de manier l'arrogance et l'ironie à l'égard des candidats la primaire. Mais je crois surtout qu'il est apeuré par la primaire, par la force qu'elle est en train de donner à l'envie de changement". "Il sait que le succès de la primaire sera le début de la fin pour la majorité", a-t-il poursuivi, avant de conclure : "C'est la France qui est atterrée par la politique de M. Fillon", a poursuivi M. Désir, car elle "voit que le chômage ne cesse de progresser", que "le commerce extérieur est à terre, que le déficit ne cesse de se creuser".
SYRIE – Alain Juppé, sur Europe 1. Le ministre des Affaires étrangères a répété sa volonté de voir cesser la répression en Syrie. "La France n'a cessé de réclamer l'arrêt des violences, l'arrêt de la répression et l'ouverture de réformes. C'est beaucoup plus difficile que cela ne l'avait été en Libye parce que les pays arabes ne sont pas unanimes et que la Russie au Conseil de Sécurité oppose son veto mais nous continuons à avancer", a précisé le chef de la diplomatie française, au lendemain de son discours sur "le silence inacceptable" du Conseil de sécurité de l'ONU face à ce qu'il a qualifié de "crimes contre l'humanité". "L'Union européenne a imposé des sanctions qui marcheront avec le temps. Là, nous sommes en train de discuter d'une nouvelle résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour condamner avec la plus grande fermeté le comportement du régime syrien. Ça peut laisser frustré parce que je vois bien que le résultat n'est pas là. La répression continue mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire bouger les choses", a conclu Alain Juppé.
HOLLANDE ET L'EDUCATION – Laurent Wauquiez, sur i-Télé. La proposition de François Hollande de recréer 60.000 à 70.000 postes d'enseignants au cours du prochain quinquennat coûtera "100 milliards d'euros" au total dans "les 30 ans qui viennent", a affirmé le ministre de l'Enseignement supérieur. "C'est 100 milliards d'euros de dépenses supplémentaires sur les années à venir. Une fois que la décision est prise, elle coûte 100 milliards d'euros sur les 30 ans qui viennent. Voilà bien cette irresponsabilité que je veux dénoncer", a déclaré Laurent Wauquiez, sans donner plus de détails.
BANQUES FRANCAISES - Michel Pébereau, sur RTL. Les banques françaises n'ont pas besoin d'être aidées ni recapitalisées face au problème de la dette dans la zone euro, a assuré le président du conseil d'administration de BNP Paribas, Michel Pébereau. "Nous n'avons pas besoin aujourd'hui de ces aides, quelles qu'elles soient. Nous n'avons actuellement aucun besoin d'être recapitalisés", a-t-il poursuivi. Il a par ailleurs exclu la possibilité que l'Italie, dont la note souveraine a été dégradée la nuit dernière par l'agence de notation Standard & Poors, puisse faire défaut sur sa dette. BNP Paribas est exposée à hauteur de 20,8 milliards d'euros en Italie. "L'Italie naturellement va faire face à sa dette", a-t-il affirmé. "Un grand pays comme l'Italie va faire face à sa dette, le plan de redressement qui a été arrêté par le gouvernement italien et par le parlement italien est un plan de redressement sérieux", a-t-il estimé.
INTERVIEW DE DSK - François Bayrou, sur France Inter. François Bayrou, sur France Inter. Le président du MoDem a confié avoir été "gêné" par l'intervention télévisée de Dominique Strauss-Khan dimanche sur TF1, tant elle était "réglée jusqu'au moindre soupir". "Il y avait quelque chose de gênant dans la manière dont c'était si évidemment préparé, dont les communicants - comme on dit - avaient pris tout cela en main, dont tout était réglé jusqu'au moindre soupir".
JUSTICE - Martine Aubry, à Nantes. Martine Aubry a souligné mardi à Nantes qu'elle était venue pour "parler de la restauration de l'état de droit", alors que la justice a "été mise en cause" par Nicolas Sarkozy. "Le président de la République, à Nantes, en février dernier, à l'occasion d'un drame affreux et douloureux, a mis en cause l'institution même de la justice", a accusé la maire de Lille, en allusion à l'affaire Laetitia. Accompagnée notamment de l'ex-garde des Sceaux Elisabeth Guigou et de la secrétaire nationale du PS à la justice et avocate Marie-Pierre de la Gontrie, Mme Aubry s'exprimait devant la presse avant de présenter dans l'après-midi ses propositions pour la justice. "C'est pour cela que je suis venue ici, c'est ici que l'on peut redire comment nous voulons redonner à la justice son indépendance, à chacun l'égal accès au droit et moderniser profondément le service public de la justice", a poursuivi la candidate. C'est de Nantes, avait auparavant observé Mme Aubry, qu'est "parti un mouvement très lourd de la justice ne se reconnaissant pas comme étant en France l'institution judiciaire qu'elle doit être".



Michel Pébereau, président du conseil... par rtl-fr

Fillon juge "irresponsables" les propos de DSK sur la Grèce

François Fillon a jugé "irresponsable" la proposition de Dominique Strauss-Kahn d'effacer purement et simplement la dette grecque, lors d'un meeting UMP lundi à Pons, en Charente-Maritime. "Cela signifie que le laxisme budgétaire d'un Etat est financé par les autres", a fait valoir M. Fillon. "Cela signifie des pertes pour tous les pays qui ont prêté à la Grèce", a-t-il renchéri. "Certes, la crise a révélé les lacunes dans l'organisation européenne, dans notre union monétaire", a admis M. Fillon. "Mais il ne faut pas en tirer les mauvaises conclusions", a-t-il ajouté. "Certains dans leur panique envisagent de couvrir ou d'exclure tel pays incapable d'assumer les contraintes de la monnaie unique", a déploré M. Fillon, sans citer explicitement l'ancien directeur général du FMI.

Dimanche soir sur TF1, M. Strauss-Kahn avait déclaré à propos de la dette grecque: "La dette, on voit bien qu'elle est massive et qu'il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation et de la récession".

lundi 19 septembre 2011

Le camp Hollande pointe "le pacte" confirmé par DSK

L'interview de DSK va-t-elle tendre la primaire socialiste, jusque là plutôt feutrée en apparence ? Il est trop tôt pour le dire mais les échanges lundi matin sur l'existence ou non d'un « pacte » entre l'ex-patron du FMI et Martine Aubry ne rassuraient pas certains, en coulisses. En effet, Dominique Strauss-Kahn a bien confirmé sur TF1 dimanche soir un «pacte » avec la maire de Lille, un accord selon lequel le mieux placé des deux se présenterait à l'élection présidentielle, en passant avant par la case primaire PS. Or, Martine Aubry n'a jamais repris à son compte le terme de "pacte", préférant évoquer "une entente politique". Ainsi, depuis sa déclaration de candidature, elle s'est efforcée de convaincre que DSK et elle n'avaient pas encore décidé qui des deux irait à la bataille de 2012, avant que le "coup de tonnerre" du 14 mai vienne clore l'histoire. Avec sa phrase, DSK a ouvert la possibilité de nouvelles critiques contre le manque de détermination de l'ancienne Première secrétaire du PS à être candidate.
"Au moins, on sait qui devait et voulait être candidat dans le pacte", s'est empressé de commenter dimanche soir sur son compte twitter le député Bruno Le Roux, soutien de François Hollande. Et de railler, à l'endroit de la maire de Lille : "la volonté, l'envie, ça ne s'improvise pas après un empêchement". "J'ai noté qu'il a mentionné un pacte, pacte que Martine Aubry elle-même niait il y a encore peu de temps. J'ai noté qu'il avait dit lui-même qu'il allait être candidat alors qu'elle nous disait il y a quelque temps qu'il n'y avait rien de fait", a pour sa part déclaré Pierre Moscovici, coordinateur de campagne de l'élu corrézien, lundi sur i-Télé.
"Martine avait envie d'être candidate"Le député PS André Vallini, lui aussi membre de l'équipe Hollande, a enfoncé le clou : "si Martine Aubry est aujourd'hui candidate, c'est donc parce que DSK ne peut pas l'être". Et de noter, que "François Hollande qui, lui, n'a jamais été dans aucun pacte ni aucun arrangement, n'est pas un candidat par défaut ou de substitution". Bernard Debré, député UMP de Paris, a lui qualifié la maire de Lille de "candidat de carence". "DSK voulait dire aux Français que lui et elle étaient interchangeables car aussi compétents", justifie en off un responsable PS.

Interrogé par l'AFP, le politologue Stéphane Rozès (Cap) a jugé que mentionner "explicitement" ce pacte était "une erreur". DSK "n'a pas dû voir à quel point c'était préjudiciable". Pour le politologue Gérard Grunberg, DSK "ne pouvait pas faire comme s'il n'y avait pas eu de pacte" entre eux. "Il fallait bien qu'il envoie un message de sympathie". Selon Olivier Dussopt, l'un des porte-parole de Martine Aubry, les propos de Dominique Strauss-Kahn "ne changent rien de ce que Martine Aubry a toujours dit, à savoir qu'elle et DSK" notamment "avaient des discussions", mais que rien n'avait encore été décidé. "Avant le 14 mai, DSK a envie d'être candidat, Martine a envie d'être candidate. Ils allaient décider ensemble en juin. Chacun avait ses contraintes, lui au FMI, elle sur le projet du parti. Cela ne voulait pas dire qu'elle lui avait laissé la place", a affirmé à l'AFP, François Lamy, le bras droit de Martine Aubry. "Je ne crois pas, vraiment (...) que les Français intègrent cette intervention de DSK, comme déterminante dans le plan de la primaire", s'est lui rassuré Benoît Hamon, soutien de la maire de Lille. Une façon de revenir sur le terrain de la pure politique. En faisant oublier définitivement l'affaire DSK

DSK : "Ce qui s'est passé à New York était une faute morale"

Sa version était attendue depuis plus de quatre mois. Pour la première fois, Dominique Strauss-Kahn a parlé. Et est revenu sur les principales questions le liant à Nafissatou Diallo, la femme de chambre de l’hôtel Sofitel à New-York, qui l’a accusé de viol. L’ancien patron du FMI a rejeté toute forme de violence ce samedi 14 mai dans la chambre 2806. "Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, ni agression, ni aucun acte délictueux. C'est le procureur qui le dit, ce n'est pas moi", a-t-il dit à Claire Chazal, sur le plateau du Journal de 20h de TF1.
DSK a en revanche reconnu une relation "non tarifée" avec Nafissatou Diallo. Une relation "qu’il n’a pas fini de regretter", selon ses termes. "C’est une faute. Je n’en suis pas fier. Je n’ai pas fini de le regretter. Vis-à-vis de ma femme, mes enfants, mes amis mais aussi des Français", a-t-il poursuivi.
"Mais outre les regrets, le socialiste a tenu à reprendre un à un les éléments qui planaient contre lui. Il a notamment évoqué le rapport médical, qui "ne mentionnait aucune trace de violence, ni sur [Diallo], ni sur [lui]". Puis il a nié toute fuite précipitée de la chambre d’hôtel, évoquant son "billet d’avion pris depuis des jours", "son déjeuner" avec sa fille et "les caméras" de l’hôtel qui "montrent que ce n’est absolument pas le cas".

dimanche 18 septembre 2011

Les invités politiques du dimanche 18/09

François Baroin (UMP) : Le Grand Rendez-vous sur Europe 1/Le Parisien/ i>Télé, à 10 heures.
Aurélie Filippetti (PS) : Le Grand Entretien sur RCJ, à 11 heures.
Luc Chatel (UMP) : Le 12/13 sur France 3.
Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) : Dimanche + sur Canal + à 12 h 45.
Cécile Duflot (EELV) : 13h15 le dimanche sur France 2.
Valérie Pécresse (UMP) et Ségolène Royal (PS) : Forum sur Radio J, à 14 h 20.
Alain Minc : C politique sur France 5, à 17 h 40.
Manuel Valls (PS) : BFM TV 2012/RMC/ Le Point, à 18 heures.
François Hollande (PS) : Radio France Politique sur France Inter/France Info/France Culture/Le Mouv, à 18 h 10.
Martine Aubry (PS) : Le Grand Jury sur RTL/Le Figaro/LCI, à 18 h 30.
Dominique Strauss-Kahn (PS) : Journal de 20 heures sur TF1.
Rama Yade (Parti radical) : 20h30 le dimanche sur France 2.

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Les-politiques-dans-les-medias-390981?from=bloc2012

Un Français sur deux pour le retrait de DSK de la vie politique

Un tiers des Français attendent de Dominique Strauss-Kahn, invité dimanche soir sur TF1, qu'il s'explique sur ce qui s'est passé le 14 mai dans la suite du Sofitel de New York tandis que 53% d'entre eux veulent qu'il annonce son retrait de la vie politique, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. Parmi les attentes suscitées par son intervention sur TF1, son diagnostic de la crise financière et économique et les solutions qu'il pourrait apporter arrivent en tête (64%).
suite du Sofitel de New York le 14 mai dernier ne sont souhaitées que par 35% des personnes interrogées (37% chez les sympathisants de gauche, 35% à droite). "Les Français font une lecture politique de l'affaire DSK. Ils ne s'intéressent plus au fait divers. Ils ont le sentiment d'en avoir assez entendu", explique Frédéric Dabi, directeur de l'Ifop, dans une interview publiée sur le site internet du Journal du dimanche. (1)
Procédure civile
Délivré des charges qui pesaient contre lui aux Etats-Unis, Dominique Strauss-Kahn va se livrer à un délicat exercice très attendu d'explications dimanche soir, pour la première interview depuis sa spectaculaire arrestation à New York, il y a quatre mois. Deux semaines après son retour à Paris, DSK, qui a perdu la direction du FMI et ses chances de concourir à l'élection présidentielle, va répondre aux questions de Claire Chazal au JT de 20H00 de TF1.



Que s'est-il passé le 14 mai dans la suite 2806 du Sofitel de New York? L'attente est immense autour de cette première interview de DSK, qui s'était brièvement exprimé devant la presse après l'abandon des charges aux Etats-Unis, car l'ancien directeur du FMI n'a jamais livré sa version des faits, y compris devant la justice américaine. Les poursuites pénales contre Dominique Strauss-Kahn à New York ont toutes été abandonnées le 23 août dernier, le procureur estimant après trois mois d'enquête que Nafissatou Diallo n'était pas un témoin crédible. Une procédure au civil reste toutefois en cours à New York.

L'ancien ministre est également attendu sur les accusations portées à son encontre en France par la romancière Tristane Banon. Selon la jeune femme, DSK a tenté de la violer en 2003 dans un appartement parisien. Récemment interrogé par la police, il a pour la première fois concédé des "avances", tout en niant l'agression.

  • (1) L'enquête a été menée les 15 et 16 septembre auprès d'unéchantillon de 956 personnes âgées de 18 ans et plus.
http://lci.tf1.fr/politique/un-francais-sur-deux-pour-le-retrait-de-dsk-de-la-vie-politique-6712361.html

samedi 17 septembre 2011

Sarkozy ironise sur le débat PS

Le président Nicolas Sarkozy a ironisé vendredi sur le débat de la primaire PS la veille sur France 2, affirmant qu'il était rentré trop tard pour le voir, mais le résumant d'une formule : "Qui veut dépenser plus ?". Le président s'entretenait avec de jeunes agriculteurs à Oberhausbergen (Bas-Rhin), sur les site des Terres à l'Envers, installation présentant les principales filières agricoles d'Alsace. Au pied d'une pyramide de légumes érigée par les paysans alsaciens, il a évoqué le débat de jeudi soir entre les six candidats de gauche à la primaire socialiste.

"Quand on regarde la télévision, parfois il y a des programmes, dites donc, les dépenses, ça y va !" s'est exclamé Nicolas Sarkozy en souriant. Comme un agriculteur lui demandait s'il était devant son téléviseur jeudi soir, le chef de l'État, qui avait passé la journée en Libye, a répondu : "Je suis rentré trop tard." "C'est pas Qui veut des millions ?, c'est Qui veut dépenser plus ?", a ajouté l'homme du slogan "Travailler plus pour gagner plus".

Un peu plus tard, après un bain de foule, ponctué d'embrassades, poignées de main, poses photo, Nicolas Sarkozy, prenant la parole devant des centaines d'agriculteurs, a insisté : "Ceux qui vous promettent des subventions, ils vont trouver l'argent où ?" Pour "trouver des nouvelles sources de dépenses, on est les champions du monde. Moi, je me donne beaucoup de mal pour essayer de les couper", a-t-il assuré.
http://www.lepoint.fr/politique/sarkozy-ironise-sur-le-debat-ps-16-09-2011-1373975_20.php

vendredi 16 septembre 2011

Débat PS : l'UMP juge le "spectacle désolant"

Jeudi soir, la parole était aux socialistes. Le premier débat de la primaire citoyenne – avec la présence du radical Jean-Michel Baylet – était au centre de toutes les discussions. Au grand dam de la majorité, qui a toutefois bénéficié de la visite médiatique de Nicolas Sarkozy en Libye. Mais pas question pour l'UMP d'en rester là. Alors, le parti de Jean-François Copé a très vite réagi jeudi soir à l'issue de l'émission Des Paroles et des actes sur France 2. Dans une lettre publiée sur Internet, le secrétaire général de l'UMP a raillé le "décalage entre la gravité de la crise et le déphasage des candidats du PS", qui ont "préféré parler d'eux-mêmes plutôt que des Français".
Pour Jean-François Copé, les six candidats ont évoqué deux "propositions concrètes", à savoir la sortie du nucléaire et la dépénalisation du cannabis. Outre cette lettre, l'UMP a mis en ligne une vidéo qui se moque des "folles propositions" du Parti socialiste. En premier plan, le maintien de la retraite à 60 ans. "Même eux n'y croient pas", tacle le parti majoritaire.
Valérie Rosso-Debord a également été très prompte à la critique jeudi soir. La déléguée générale de l'UMP s'est ouvertement moquée du "spectacle" donné sur France 2. Et chaque candidat en prend pour son grade. "Les socialistes viennent de mener leur premier débat sur la forme entre un Hollande sur la défensive qui joue l'après-primaire, une Royal impériale qui réinvente l'ordre social, un Valls qui s'est trompé de parti, un Baylet qui se trompe d'élection - il est là pour négocier ses sénatoriales -, un Montebourg qui se croit en Russie en 1917 et une Aubry crispée par l'enjeu qui nous joue 1997 le retour...", écrit sans détour Valérie Rosso-Debord dans un communiqué.
"Spectacle désolant", "concours Lépine de la démagogie" et "monologues sans relief" également, du côté du chef de file des députés UMP, Christian Jacob. Même constat pour Thierry Mariani. Le débat "fut pauvre pour la France et pourrait coûter cher aux Français", a déclaré le ministre des Transports et conseiller politique de l'UMP, qui a mis en avant "le fossé immense" entre le PS et la visite de Nicolas Sarkozy en Libye. "Les roses sont fanées", a conclu Thierry Mariani. Sur Canal+, Bruno Le Maire a déploré vendredi matin une absence de "vision collective" du PS. "Ce qui m'a frappé, c'est de voir un Parti socialiste totalement déboussolé sur son analyse de la crise et donc sur les solutions qu'il fallait apporter", a déclaré le ministre de l'Agriculture, chargé de l'élaboration du projet présidentiel UMP.

Un débat "beaucoup trop long"

Malgré ce flot de critiques, certains ont quand même salué le processus de la primaire mise en place par le PS. "En 2017, nous aurons droit à une primaire à droite, je l'espère", a déclaré le député UMP de Paris, Bernard Debré, au micro d'Europe 1 vendredi. "Je ne crois pas que ce format à la télévision soit quelque chose de moderne", a-t-il toutefois nuancé, regrettant un débat "beaucoup trop long". D'autres ont estimé que les candidats avaient réussi à préserver leur unité, à l'image de Christian Estrosi. "Ça les a rendus terriblement ennuyeux", a poursuivi le maire de Nice, qui a donné sa préférence à Manuel Valls, "le meilleur dans le naturel et la conviction".
Désormais, au lendemain du débat, l'UMP souhaite reprendre la main. Jean-François Copé – qui aurait visionné le débat avec une dizaine de ses collaborateurs, selon Europe 1 – a d'ailleurs convoqué une conférence de presse dès vendredi. Pour parler avant tout de la Libye et de Nicolas Sarkozy.

les petites phrases du 16/09/2011

PRIMAIRE PS - Bernard Debré, sur Europe 1. Le député UMP de Paris a réagi vendredi, au micro d'Europe 1, au débat entre les six candidats à la primaire socialiste, diffusé jeudi soir sur France 2. "En 2017 nous aurons droit à une primaire à droite, je l'espère", a déclaré Bernard Debré, reconnaissant la "modernité" du principe de la primaire. Mais, a-t-il toutefois nuancé ses propos, "je ne crois pas que ce format à la télévision soit quelque chose de moderne". Pour Bernard Debré, le débat était "beaucoup, beaucoup trop long". Et sur le fond, il a fustigé "beaucoup d'incantations, pas beaucoup de solutions".
DEBAT PRIMAIRE PS - Pierre Lellouche, sur Europe 1. Le secrétaire d’État au commerce extérieur a déploré "le manque de crédibilité" des candidats à la primaire socialiste lors du débat jeudi soir sur France 2. "Même si on ne connait pas l'identité du candidat socialiste, et même si Nicolas Sarkozy n'a pas déclaré sa candidature pour sa propre succession, j'ai vraiment eu l'impression que c'était le départ de la campagne présidentielle", a souligné Pierre Lellouche. Le secrétaire d'Etat a insisté sur les deux volets importants de la campagne à venir : "la France dans le monde, l'international, les crises géopolitiques et économiques et d'autre part la crédibilité des candidats". "Hier, on a eu deux images contrastées d'une France qui comprend le monde et qui, pour la première fois depuis des décennies, est applaudie par un peuple arabe", a rappelé Pierre Lellouche, en allusion à la visite de Nicolas Sarkozy en Libye. "De l'autre, j'ai eu l'impression d'un ensemble de politiciens socialistes qui ont réussi un coup de communication, incontestablement. Mais je n'ai pas vu l'ombre d'un début de crédibilité sur la France dans le monde. La crédibilité était hier soir clairement dans le camp de Nicolas Sarkozy", a conclu le membre du gouvernement.
RETOUR DSK - Pierre Moscovici, sur RTL. Le député PS a jugé "assez crédible" la "rumeur, l'information" sur une venue de l'ex-directeur général du FMI, dimanche soir, au journal de Claire Chazal. L'ancien ministre a cependant précisé ne pas avoir "d'information particulière", ni "la moindre idée" de ce que pourrait dire Dominique Strauss-Kahn. "Il faudra qu'il donne des explications, parce que les Français les attendent", a-t-il ajouté. Quant à la possibilité que DSK soutiennent la campagne de François Hollande si celui-ci remporte la primaire, Pierre Moscovici considère que DSK "sera une voix qui comptera" mais ne crois pas qu'aujourd'hui, il "soit avant tout un acteur de la vie politique".
JUSTICE – Michel Mercier, sur Europe 1.Le ministre de la Justice a insisté : "je n'ai pas eu depuis que je suis nommé la moindre instruction de Nicolas Sarkozy". "Lorsque le président m'a appelé pour me dire 'tu seras Garde des Sceaux il m'a dit : 'tu seras un centriste comme tu l'entends'". Pour Michel Mercier, ce n'est pas parce qu'il "ne parle pas toutes les cinq minutes" qu'il ne tient pas son rôle de "rendre l'institution judiciaire la plus forte possible". "La justice est indépendante, elle le montre, a-t-il martelé, Nicolas Sarkozy est garant de l'indépendance de la justice".
AFFAIRE DES MALLETTES- Claude Guéant, dans Libération. Le ministre de l'Intérieur s'explique sur ses relations avec les hommes d'affaires Robert Bourgi, Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri : "Je les connais, je vous l'ai dit. Mais je ne les connais pas par les travers que certains leur prêtent". Il concède que Ziad Takieddine "a fait des choses que la loi et la morale réprouvent" mais se refuse à qualifier les autres de "'peu recommandables' parce que je ne le sais pas".
Le ministre explique également avoir rencontré Alexandre Djouhri "sur un rythme mensuel" depuis 2006 car "c'est quelqu'un qu'il est intéressant d'écouter... ou plutôt d'entendre". "Il est né dans une banlieue pauvre et il est devenu riche. Ca ne suffit pas à en faire quelqu'un de sulfureux", a-t-il ajouté. Enfin , il confirme qu'il voyait Robert Bourgi quand il était secrétaire général de l'Elysée "parce que c'était un bon connaisseur de l'Afrique" précise-t-il avant de qualifier de "scandaleuses les accusations de Michel de Bonnecorse, ancien conseiller de Jacques Chirac pour l'Afrique, qui avait déclaré que des fonds occultes africains ont aussi été remis à Nicolas Sarkozy.
DEBAT PS - Bruno Le Maire, sur Canal +. Le ministre UMP a déploré une absence de "vision collective" au PS, au lendemain du débat télévisé entre les six candidats de la primaire socialiste. "Ce qui m'a frappé, c'est de voir un Parti socialiste totalement déboussolé sur son analyse de la crise et donc sur les solutions qu'il fallait apporter", a-t-il assuré. Et de souligner qu'il a entendu "des socialistes qui tenaient des propos totalement contradictoires les uns contre les autres". Le ministre de l'Agriculture a également qualifié de "caduc" le projet socialiste, "par la réalité de la crise et par la réalité de la situation des finances publiques". Pour lui, "les deux jeunes, ceux qui sont de [sa] génération" (Arnaud Montebourg et Manuel Valls) "étaient ceux qui étaient les plus convaincants dans leurs convictions".
AFFAIRES DES MALLETTES- François Bayrou, dans 20 minutes. François Bayrou considére que les affaires des dernières semaines sont "une honte" et " la pire image que l’on puisse donner de la France", dénonçant "la corruption au PS et à l’UMP". Il estime que la France a besoin d'un " président de la République qui n’a pas de fil à la patte, ni compte à rendre aux deux partis qui depuis 50 ans occupent le pouvoir avec toutes les mauvaises habitudes possibles". Pour lui "l’intégrité du pouvoir" et "l’indépendance du président de la République" seront les enjeux de la campagne présidentielle.
EDUCATION - François Bayrou, dans 20 minutes. Le président du Mouvement démocrate est revenu sur la proposition de François Hollande concernant 70.000 postes supplémentaires dans l'Education qualifiant cette proposition de "très troublante et un peu inquiétante". François Bayrou reproche au candidat à l'investiture socialiste de changer de politique au gré du vent et d'avoir subitement annoncé les créations de postes "parce que ce sont les primaires et qu’il doit gagner les voix des profs". "Je comprends bien les primaires, mais ce n’est pas avec les primaires du PS que l’on gouverne la France", a-t-il conclu.

2012 : pourquoi Marine Le Pen doit adapter sa stratégie

Je m'y attendais », explique-t-elle, détendue, à ses interlocuteurs en cette rentrée. Marine Le Pen n'imaginait pas rester la reine des sondages éternellement. Avant l'été, elle dépassait enquête après enquête les 20% d'intentions de votes au 1er tour et faisait de fait peser la lourde menace d'une élimination de Nicolas Sarkozy du second tour. Du jamais vu dans l'histoire politique des droites françaises. Un scénario cauchemar chez les stratèges de l'UMP : le Front national « new look » faisait dévisser le président sortant.

Il faut dire que pour elle, le printemps est faste. Il est celui de toutes les curiosités médiatiques et politiques. La fille de Jean-Marie Le Pen s'empare du Front national et entend en faire un instrument rénové de conquête du pouvoir.




Très vite, grâce à son incontestable talent télévisuel et son instinct stratégique, elle bénéficie d'un effet curiosité dans un paysage politique morne. Le chef de l'Etat n'ayant pas obtenu les résultats promis en matière de sécurité et la gauche n'ayant pas repris de plein pied contact avec les quartiers populaires, Marine Le Pen engrange, en tous cas à en croire les enquêtes d'opinion, un capital électoral record. Avec un ton différent, sans dérapages, mais un programme identique en matière d'immigration et de sécurité, elle capitalise sur les colères françaises. Les scores de son parti aux cantonales viennent conforter les sondages. Une partie de la droite craignant son influence croissante dans le sud ou l'est de la France reprend ses thématiques de campagne, pensant freiner sa progression. Mais il n'en est rien. Le Front national impose son tempo dans le débat public et l'UMP tremble en coulisses en pensant à 2012.

Un réflexe « tous pourris » ?

Mais l'été meurtrier de la crise est passé par là, pour Marine Le Pen comme pour l'ensemble de la classe politique française. Et au Front national, on prend la mesure de la nouvelle donne pour la campagne. La tempête financière offre "une ultravisibilité" au pouvoir, analyse la candidate du FN. Il faut "incontestablement relancer la machine", lâchait-elle à des journalistes avant ses journées de rentrée à Nice le week-end dernier. Car une grave crise économique est périlleuse pour une dirigeante politique jeune et inexpérimentée lorsque les gens sentent passer tout près la menace de faillites bancaires ou d'éclatement de la zone euro.

Là ou les questions d'insécurité ou d'immigration pouvaient encore peser sur une partie des Français avant l'été, la remontée du chômage et la peur d'une profonde récession occupent aujourd'hui majoritairement les esprits. L'angoisse ou la résignation ont remplacé la colère, et sur ce registre, les partis ou candidats d'expérience gouvernementale ont généralement l'avantage. A moins que la crise et les affaires ne cristallisent l'an prochain un climat favorisant le réflexe « tous pourris », terreau traditionnellement favorable au FN. D'ici-là, Marine Le Pen entend donc ne pas oublier les fondamentaux de son public. Même si elle place désormais la sortie de l'euro et le social au centre de son programme, la présidente du Front national s'est voulue très offensive dimanche dernier sur l'immigration. Pour la très grande satisfaction des 2000 militants présents.
http://www.tf1.fr/parole-directe/2012-marine-le-pen-face-a-la-nouvelle-donne-6705676.html

jeudi 15 septembre 2011

Mort de Georges Fillioud, ancien ministre de Mitterrand

Ancien journaliste, puis homme politique, ministre avant de terminer sa carrière comme dirigeant d'institution, Georges Filloud est mort jeudi à Paris, à l'âge de 82 ans, a-t-on appris auprès de son entourage. Né à Lyon en 1929, il a embrassé le journalisme radio de 1956 à 1966 à Europe 1. On retiendra surtout son fait d'armes : avoir été interdit d'antenne après avoir signé un manifeste pour l'union des gauches. de là son engagement politique. Il rejoint le camp de François Mitterrand à la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) et est élu député de la Drôme dès 1967. Réélu sans discontinuer entre 1973 et 1986, il monte en grade au Parti socialiste, dont il devient le chargé de propagande et de la communication.
Avec la victoire de la gauche en 1981, Georges Filloud accède à son premier poste au gouvernement : ministre de la Communication. C'est donc à lui que revient la tâche de faire de présenter la loi sur la liberté de la communication audiovisuelle. Ce texte supprimait le monopole d’Etat, autorisant les radios libres et créant plusieurs nouvelles chaînes de télévisions dont Canal+. En 1983, sous le gouvernement de Laurent Fabius, Georges Fillioud devient secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des techniques de communication. Il perdra son maroquin avec la défaite aux législatives de 1986.
A partir de là, il faute de nouveau électif, il passe dans différent conseil d'administration de chaîne de télévision ou institution. Il a été membre du conseil de surveillance de La Sept puis, en 1990, président de l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Il quitte ses fonctions, atteint par la limite d'âge en 1994. Il siège au conseil d'administration de l'Agence France Presse de 1993 à 1996 puis président de l'assemblée générale d'Arte et 1999 à 2002.
Par ailleurs, il était l'époux de la comédienne Danièle Evenou de puis le 14 septembre 1996. L'ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang rend hommage dans un communiqué à "l'un des grands ministres de la Ve République", qui "incarnera à jamais la libération audiovisuelle dont François Mitterrand aura été l'inspirateur".

Daniel Cohn-Bendit traité de "pédophile"

les petites phrases du 15/09/2011

LIBYE - Nathalie Arthaud, dans un communiqué:La porte-parole de Lutte Ouvrière affirme que la visite de Nicolas Sarkozy et de David Cameron en Libye vise à "signer des contrats au plus vite". "Les Total, BP, Shell, Vinci, Bolloré, Airbus et autres Dassault sont sur les rangs et espèrent bien engranger un retour sur investissement pour les missiles et autres bombes largués depuis six mois", indique Nathalie Arthaud. "Quant au sort du peuple libyen, il sera, dans cette curée sinistre, le cadet des soucis des VRP de luxe que sont Cameron et Sarkozy", conclut la successeur d'Arlette Laguiller.
SNCF - Nathalie Kosciusko-Morizet, dans Le Parisien:La ministre chargée des Transports souhaite "que la SNCF soit obligée dès 2012 d’afficher pour chaque liaison, sur son site Internet, le prix le moins cher et le plus cher, hors promotions". "A l’intérieur de cette fourchette, la SNCF devra s’engager à ce que 50% des voyageurs paient un prix égal ou inférieur au prix de référence", a ajouté NKM. "Ceci sera contrôlé avec Thierry Mariani (le secrétaire d'Etat aux Transports, ndlr)", a-t-elle encore poursuivi.Nathalie Kosciusko-Morizet inaugure jeudi un grand débat sur l’avenir du système ferroviaire.
LIBYE - François Baroin, sur France Info: La visite de Nicolas Sarkozy et de David Cameron en Libye est un "moment historique", a indiqué le ministre de l'Economie. "C'est un succès diplomatique, c'est un succès militaire, c'est un succès d'une certaine idée de la liberté, du rôle et de la place de la France dans le monde", a insisté François Baroin.
CRISE - Daniel Cohn-Bendit sur Europe 1:L' eurodeputé d'Europe Ecologie-Les Verts, Daniel Cohn-Bendit est revenu sur la crise grecque, alors que Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel se sont dit "convaincus" mercredi que l'avenir de la Grèce était et resterait dans la zone euro. "Aujourd'hui, il faut protéger les différents pays contre la spéculation", a estimé l'eurodéputé, ajoutant que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel "prennent des décisions qui à la fin, vont dans la bonne direction, mais toujours trop tard". "Ils n'ont pas la capacité d'entraîner les autres, leur comportement bloque les autres", a regretté Daniel Cohn-Bendit.? Concernant la primaire, il ajoute: "La seule chose intéressante, c'est ce que va dire Ségolène Royal. Est-ce qu'elle va être pour son mari qui l'a trompée ou est-ce qu'elle va être pour Martine Aubry qui lui a volé sa victoire? (...). C'est marrant comme décision pour elle", s'est amusé le député européen, évoquantDÉBATS - Martine Aubry dans Direct Matin:L'ex première secrétaire du PS, en retard dans les sondages qu'elle n'estime "pas fiables" pense que les débats entre candidats à la primaire sont "essentiels car les Français verront qui a la personnalité et la cohérence pour redresser notre pays. Mais j'aurais préféré des face-à-face qui auraient permis de voir la solidité et le courage de chacun." Concernant la crise, Martine Aubry regrette la lenteur des décisions. "L'Europe est toujours arrivée trop tard, comme des pompiers qui arriveraient avec une lance à incendie à moitié vide. Elle n'a pas aidé la Grèce comme elle aurait dû en la contraignant à un plan d'austérité trop lourd et lourd et trop rapide."
MEDIATOR - Xavier Bertrand sur France Inter:Concernant le rapport sénatorial, Xavier Bertrand a expliqué qu'il n'a pas "à demander de suite mais je demande des explications nettes et précises". Selon le site internet du Figaro, Servier serait intervenu en juin pour que le rapport de la mission minimise sa responsabilité et insiste sur celle de l'Agence du médicament. "Il y a de quoi être exaspéré (...) Le laboratoire (Servier) n'a pas arrêté de mette des bâtons dans les roues", a ajouté le Ministre. un choix "cornélien".

Quatre millions de votants à la primaire PS?

A moins d’un mois du premier tour de la primaire socialiste, l’intérêt des Français pour cette compétition électorale semble croître. En trois mois, la part d’électeurs se déclarant certains d’aller voter passe de 9 à 11%. Rapportés au corps électoral total, cela représenterait environ quatre millions de votants. Un chiffre très nettement supérieur aux prévisions des dirigeants socialistes qui tablent sur un million de votants.
Seul Arnaud Montebourg envisage sept millions de votants. Bien sûr, cela reste théorique mais pour la première fois, l’Ifop a posé la question en rappelant qu’il faudrait payer 1 euro et signer une charte des valeurs de gauche. Résultat : le nombre de personnes indiquant ne pas vouloir voter progresse aussi de 54 à 60%. Preuve que la cristallisation commence à opérer dans un sens ou dans un autre.
Dans le détail, ce sont les retraités (13%) et les cadres (17%) qui sont les plus motivés par cette primaire. Inversement, les jeunes (4%) et les catégories populaires (8%) – le peuple de gauche – semblent peu concernés par la bagarre Aubry-Hollande-Royal. Pas très rassurant pour les candidats qui ont misé sur ces segments électoraux.
Lire l'intégralité de l'étude en cliquant sur ce lien....

mercredi 14 septembre 2011

les petites phrases du 14/09/2011

2012 - Jacques Delors sur LCP/France Info. Jacques Delors s'est indigné d'un écho de presse selon lequel en participant à cette émission il allait "voler au secours de sa fille". C'est "une méchanceté gratuite, a-t-il dit, car ma fille est en pleine forme, elle se débrouille très bien". "Elle est entourée d'une équipe brillante des nouvelles générations. Elle n'a pas besoin de son père. D'ailleurs, elle a assumé dans sa vie beaucoup de responsabilités en comptant sur ses propres forces", a poursuivi 'ancien président de la commission européenne. L'ancien ministre PS a fait valoir qu'il "considérait que c'est la meilleure et pas seulement pour des raisons d'affinité parentale". "Son père et sa mère l'aiment à la folie, son père et sa mère ont fait son éducation et le reste, elle est libre et nous respectons ses choix. Et elle a la délicatesse de ne pas utiliser mon nom", a-t-il dit avant d'ajouter: "je n'en dirais pas autant des autres candidats".
CRISE DES BANQUES - Ségolène Royal, sur LCI. La candidate à la primaire socialiste a demandé une "réunion en urgence" du Parlement sur la crise des banques qui, à son sens, "ne sont pas de bonne foi". Interrogée sur la dégradation par l'agence Moody's de la note de la Société Générale et du Crédit Agricole, elle a commenté: "Ce n'est pas une surprise, malheureusement. Nous avions déjà une crise en août, qui était une répétition de la crise de 2008 et à chaque fois, les décisions n'ont pas été prises". "Les spéculateurs vont plus vite que les responsables politiques. Il faut inverser cette vitesse de décision et de réaction", a-t-elle souhaité. "Les banques ne sont pas de bonne foi puisque le secret entoure cette situation", selon Ségolène Royal. Elle a demandé "la transparence et la vérité sur la situation des banques. Les Français ont le droit de savoir" parce que "nous avons la responsabilité de protéger l'épargne des banques".
CRISE - Jean-Pierre Jouyet, sur Europe 1. Le président de l'Autorité des marchés financiers s'est exprimé sur la situation de la Grèce, dont la faillite n'est plus écartée au sein de la zone euro. "On peut encore sauver la Grèce, je crois qu'on va y arriver", a-t-il expliqué. "Si vous sortez la Grèce de l'euro, vous allez avoir la Grèce en faillite (...) il y aura une crise sociale majeure au sein de l'Europe (...). Ce n'est pas possible sur le plan pratique", a par ailleurs précisé l'ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes
BANQUES FRANCAISES - Christian Noyer, sur RTL. La situation des banques françaises ne risque pas de se dégrader davantage après l'abaissement de la note de deux d'entre elles par l'agence de notation Moody's, a déclaré le gouverneur de la Banque de France. "Je ne le pense pas (que le situation continue de se dégrader) et je vais peut-être vous surprendre mais je pense même que c'est (la dégradation des notes de deux banques) une relativement bonne nouvelle", a-t-il dit. "Tout le monde attendait un mouvement sur ces banques de la part de Moody's", a dit Christian Noyer. "Les banques françaises gardent une excellente note et sont au même niveau que les grands banques européennes (...) Il n'y a pas de nouvelle très mauvaise", a-t-il ajouté.
CRISE EUROPENNE – François Bayrou, sur Europe 1. Le leader du Modem a indiqué que "si Nicolas Sarkozy et Angela Merkel préparaient une initiative sur plus d'étalement de la dette grecque, et en échange plus de discipline", il l'"approuverait". Le centriste a en effet estimé qu'il fallait "protéger la Grèce : "si la Grèce craque c'est l'Europe qui souffrira", "la France en première ligne". Pour lui, "les mécanismes mis en place" pour aider la Grèce sont "risqués" : on demande aux Etats d'en supporter la charge", alors que, selon lui, "les institutions devraient assumer l'ensemble des difficultés des Etats européens". "Si nous continuons sur cette pente, France aura des difficultés du même ordre", a-t-il encore ajouté.
SURETE NUCLEAIRE – Eric Besson, sur i-Télé. Le ministre de l'Energie a demandé à l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) de rendre publics les "stress-tests" sur les installations nucléaires françaises que leurs exploitants EDF, Areva et le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) remettront jeudi."Je vous indique que c'est ce jeudi 15 que les exploitants doivent répondre à l'ASN en remettant leur rapport et nous avons souhaité, le Premier ministre (François Fillon) a confirmé, que l'Autorité de Sûreté Nucléaire remette publiquement ses rapports à la disposition de quiconque", a déclaré le ministre sur iTélé.
PROCES CLEARSTREAM - Dominique de Villepin, à sa sortie du tribunal. L'ancien Premier ministre, relaxé mercredi par la cour d'appel de Paris dans l'affaire Clearstream, a "salué l'indépendance de notre justice" face "aux pressions politiques". "Après six années d'un acharnement sans précédent, après six années d'épreuves pour ma famille, la justice a reconnu pour la deuxième fois mon innocence. Je veux saluer l'indépendance de notre justice, qui a su résister aux pressions politiques. Je veux croire que cette décision contribuera à rendre notre vieux pays moins vulnérable à la rumeur et à la calomnie, qui ne méritent que le mépris. Rappelons que cette affaire a été initiée en 2005/2006 à la veille de l'élection présidentielle de 2007. Comme j'aimerais que cela puisse servir de leçon pour la présidentielle de 2012 ! Pour ce qui me concerne, je sors renforcé de cette épreuve et plus déterminé que jamais à servir les Français".

"On peut encore sauver la Grèce" par Europe1fr

Sarkozy reprend à son compte l'encadrement militaire

De gauche à droite, l'idée a fait son chemin à travers la classe politique. En 2007, en plein campagne présidentielle, Ségolène Royal avait émis le souhait d'un encadrement militaire des jeunes délinquants. Une idée qui trouvait des détracteurs autant dans les rangs de la majorité qu'au PS. Mais depuis 2010, l'idée fait son chemin chez les socialistes. Et, depuis 2009, le député UMP Eric Ciotti a repris la proposition à son compte. Secrétaire national du parti présidentiel chargé de la sécurité, l'élu des Alpes maritimes en a même fait l'une de ses marottes.
En janvier 2011, après "l'affaire Laëtitia", Nicolas Sarkozy lui commande un rapport sur l'exécution des peines en France. Mardi, en visite dans le nouveau centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-Marne, le chef de l'Etat a détaillé une synthèse de ce rapport et validé ainsi que plusieurs des mesures proposées. Et d'annoncer le dépôt à l'automne d'un projet de loi qui doit permettre de doter la France de 30.000 places de prison supplémentaires d'ici 2017. Objectif : atteindre les 80.000 places disponibles. Il y avait au 1er août 56.500 places de prison opérationnelles.

Royal prend acte de "la récupération"

Dans le cadre de cet effort, Nicolas Sarkozy s'est également prononcé mardi pour "diversifier les modes de prise en charge des mineurs". Il a notamment annoncé l'ouverture de 20 nouveaux centres éducatifs fermés, dont il avait visité plus tôt dans la matinée un modèle déjà ouvert à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Il a également repris l'une des propositions les plus symboliques du rapport Ciotti en annonçant que le gouvernement allait reprendre à son compte, dans son projet de loi, l'idée d'un encadrement militaire des jeunes délinquants.
Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, a d'ailleurs réagi aux annonces de Nicolas Sarkozy. Elle a dénoncé mardi midi "une récupération" de ses idées. Mais "il est à craindre qu'une fois de plus cette action en reste aux effets d'annonce puisqu'il semble que seuls 200 jeunes mineurs seront concernés et que la fermeture des régiments n'est pas remise en cause", a-t-elle déclaré à l'AFP. La présidente PS de Poitou-Charentes a demandé, "comme preuve" de la volonté du gouvernement de faire aboutir cette mesure, "la décision immédiate du maintien de tous les régiments menacés de fermeture".
"Annonçant un objectif de 80 000 places à l’horizon 2017, le président de la République entraîne le pays dans une politique pénale coûteuse et contreproductive en matière de prévention de la récidive", dénonce l'Observatoire international des prisons (OIP), dans un communiqué. "Mais ce sont bien le manque de moyens des services de l’application des peines et des services pénitentiaires d’insertion et de probation qui empêchent l’aménagement rapide de ces courtes peines de prison", ajoute l'organisation. Et de dénoncer en filigrane "le mirage carcéral" maintenu par l'Elysée.
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