Un député habitué des polémiques
Le terme "parti de l'étranger" a d'abord été utilisé par les anti-dreyfusards pour qualifier les soutiens du capitaine bafoué. Parmi ces derniers, Jean Jaurès s'en était vigoureusement défendu à l'Assemblée nationale en 1903. La critique sera souvent reprise pour dénoncer les liens du Parti communiste avec l'Union soviétique. Des années plus tard, en 1979, Jacques Chirac la récupèrera pour dénoncer la politique européenne de Valéry Giscard d'Estaing.
Christian Vanneste, pour sa part, a déjà suscité de nombreuses polémiques. Il a cosigné une proposition de loi en faveur de la peine de mort pour les auteurs d'actes terroristes. En décembre 2004, il avait estimé à l'Assemblée nationale que l'homosexualité constitue "une menace pour l'humanité et sa survie", puis avait enfoncé le clou en janvier 2005 en qualifiant l'homosexualité d'"inférieure" à l'hétérosexualité. En 2010, il avait effectué sur son blog une comparaison entre homosexualité et pédophilie. A l'automne dernier, il avait agacé dans son camp en évoquant une alliance possible avec le Front national.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire