"- Pourquoi la ministre de l'Economie a-t-elle choisi d'abandonner la procédure judiciaire normale ?
- Pourquoi a-t-elle reconnu la responsabilité du CDR (Consortium de réalisation, gérant le passif de la banque) vis-à-vis de Bernard Tapie ?
- Pourquoi a-t-elle accepté le montant des indemnités exorbitant ?
- Pourquoi n'a-t-elle pas saisi le Parlement comme la loi le lui imposait ?", a-t-il énuméré.
"Nous soupçonnons que le contribuable a été particulièrement lésé dans cette affaire", a-t-il ajouté. Les députés socialiste accusent Christine Lagarde d'"abus d'autorité", contestant notamment le choix Christine de Lagarde d'avoir recouru à un tribunal arbitral plutôt que de s'en remettre à une Cour d'appel pour régler l'affaire Tapie.
Lagarde "indignée personnellement"
La ministre de l'Economie s'était engagée peu avant, lundi matin, à communiquer à la justice "tout ce qui est en (sa) possession" sur le règlement de l'affaire. Assurant que son "action est constamment et sans exception guidée par l'intérêt général", Christine Lagarde a affirmé avoir déjà "communiqué toutes les informations, tous les documents, répondu à toutes les questions y compris devant la Commission des finances" de l'Assemblée. La ministre de l'Economie s'est dite aussi "parfaitement sereine en face d'accusations sans aucun fondement, fausses et sans preuves", se disant "indignée personnellement par le processus". Elle avait déjà fait savoir samedi qu'elle envisageait de poursuivre en justice les députés socialistes
Après des années de bataille judiciaire sur fond d'affaire Adidas, le tribunal arbitral a condamné en 2008 le CDR du Crédit lyonnais à verser 285 millions d'euros de réparations à Bernard Tapie, dont 45 millions pour le seul préjudice moral.
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