Ils étaient seize, en 2002, et douze en 2007. Combien seront-ils en 2012 ? À un an de l'élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 22 ou le 29 avril, les candidats sont déjà nombreux. Le PS affiche quatre prétendants, en attendant un cinquième (Martine Aubry ou Dominique Strauss Kahn ?).
Les écologistes choisiront entre Eva Joly et Nicolas Hulot. Et les communistes diront, en juin, s'ils acceptent de confier à Jean-Luc Mélenchon plutôt qu'à André Chassaigne le soin de porter leurs couleurs.
500 parrainages
La droite ne manque pas, elle non plus, de postulants. Le radical Jean-Louis Borloo est à deux doigts de se lancer. Le centriste Hervé Morin n'a toujours pas renoncé. Et le gaulliste Dominique de Villepin attendra la fin du mois de mai, à l'issue du procès Clearstream, pour dire s'il « incarnera » le programme qu'il a déjà dévoilé. Au centre, François Bayrou reste déterminé à se représenter et Corinne Lepage « n'exclut rien ».
À ce jour, une vingtaine de concurrents sont dans les starting-blocks. Dans un an, la liste sera moins longue. Tous les prétendants ne parviendront pas à réunir les 500 parrainages. Et Nicolas Sarkozy, qui se déclarera en fin d'année, va s'efforcer de dissuader les petites candidatures de droite, comme celles de Christine Boutin ou Nicolas Dupont-Aignan. Au plus bas dans les sondages, il veut échapper à un « 21 avril » à l'envers qui l'empêcherait de se qualifier pour le second tour.
À gauche, l'écrémage se fera naturellement à compter du mois de juin. Des élections primaires internes permettront de dégager les meilleurs candidats socialiste, écologiste et Front de gauche. Mais, là aussi, la popularité croissante de Marine Le Pen, qui se déclarera le 1er mai, oblige l'opposition à s'interroger sur les risques de candidatures multiples au premier tour. D'autant que, d'après les enquêtes d'opinion, la gauche non socialiste rassemblerait jusqu'à 20 % des électeurs.
Si la menace du Front national se précise, Europe Écologie - Les Verts pourrait retirer son candidat ¯ en échange d'un contrat de gouvernement et de circonscriptions aux élections législatives. « Si, dans un an, le FN est toujours à 25 % dans les sondages, alors c'est évident qu'une candidature écolo ne se justifiera plus », explique Daniel Cohn-Bendit, sans pour autant faire l'unanimité dans son camp sur ce point.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Une-vingtaine-de-candidats-en-course-pour-l-elysee-_3635-1771852_actu.Htm
Les écologistes choisiront entre Eva Joly et Nicolas Hulot. Et les communistes diront, en juin, s'ils acceptent de confier à Jean-Luc Mélenchon plutôt qu'à André Chassaigne le soin de porter leurs couleurs.
500 parrainages
La droite ne manque pas, elle non plus, de postulants. Le radical Jean-Louis Borloo est à deux doigts de se lancer. Le centriste Hervé Morin n'a toujours pas renoncé. Et le gaulliste Dominique de Villepin attendra la fin du mois de mai, à l'issue du procès Clearstream, pour dire s'il « incarnera » le programme qu'il a déjà dévoilé. Au centre, François Bayrou reste déterminé à se représenter et Corinne Lepage « n'exclut rien ».
À ce jour, une vingtaine de concurrents sont dans les starting-blocks. Dans un an, la liste sera moins longue. Tous les prétendants ne parviendront pas à réunir les 500 parrainages. Et Nicolas Sarkozy, qui se déclarera en fin d'année, va s'efforcer de dissuader les petites candidatures de droite, comme celles de Christine Boutin ou Nicolas Dupont-Aignan. Au plus bas dans les sondages, il veut échapper à un « 21 avril » à l'envers qui l'empêcherait de se qualifier pour le second tour.
À gauche, l'écrémage se fera naturellement à compter du mois de juin. Des élections primaires internes permettront de dégager les meilleurs candidats socialiste, écologiste et Front de gauche. Mais, là aussi, la popularité croissante de Marine Le Pen, qui se déclarera le 1er mai, oblige l'opposition à s'interroger sur les risques de candidatures multiples au premier tour. D'autant que, d'après les enquêtes d'opinion, la gauche non socialiste rassemblerait jusqu'à 20 % des électeurs.
Si la menace du Front national se précise, Europe Écologie - Les Verts pourrait retirer son candidat ¯ en échange d'un contrat de gouvernement et de circonscriptions aux élections législatives. « Si, dans un an, le FN est toujours à 25 % dans les sondages, alors c'est évident qu'une candidature écolo ne se justifiera plus », explique Daniel Cohn-Bendit, sans pour autant faire l'unanimité dans son camp sur ce point.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Une-vingtaine-de-candidats-en-course-pour-l-elysee-_3635-1771852_actu.Htm
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