"Je suis un peu comme les skieurs. Avant les grandes descentes, vous les voyez : ils simulent complètement le passage des portes, eh bien moi j'essaie de réfléchir, de simuler. Oui je me pose la question de mon propre niveau", a poursuivi celui qui n'est que président des Radicaux. Le pouvoir à l'Elysée, "oui j'ai envie de l'exercer, évidemment que j'ai envie de l'exercer", a-t-il assuré, tout en réaffirmant qu'il se prononcerait "entre l'été et l'automne" quant à son éventuelle candidature, maintenant le flou.
"Parler de cancer de l'assistanat, ce n'est pas correct"
Dans l'optique de la campagne, il a encore martelé sa différence vis-à-vis du gouvernement et de l'UMP. "Décidément, après les radars, après la laïcité, voilà qu'il faut absolument cliver, comme si la solution des problèmes qui, me semble-t-il, nécessite plutôt de mettre les gens autour de la table, de fédérer les bonnes volontés, il y avait une forme de sentiment d'impuissance", a-t-il déploré à propos du RSA. "On ne peut pas cliver sur la pauvreté, c'est un sujet qui est beaucoup trop grave" qui concerne "pratiquement deux millions de familles, à peu près quatre millions de personnes avec les enfants, qui sont dans une situation psychologique, morale, professionnelle extrêmement difficile". "Les remettre en activité est une nécessité y compris pour eux (...) mais parler de cancer de l'assistanat (le ministre Laurent Wauquiez déclarait que l''assistanat est le cancer de la société française', Ndlr) je trouve que ce n'est pas correct", a-t-il estimé.
"Je ne crois pas à la méthode de la dénonciation et des boucs émissaires", a-t-il lancé, reprochant au gouvernement de présenter "un certain nombre de sujets de manière toujours un peu clivante". La bonne "méthode" pour Borloo, "c'est : on réunit les acteurs, on fait un diagnostic partagé, on le fait avec humilité, on sort de l'idée que c'est toujours de la faute
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire