Celui qui voulait un parti "plus ouvert, plus accueillant, où il n’y a pas une suspicion permanente contre tout ce qui bouge et qui est nouveau, où on lance des débats, où l’on n’a pas peur des contradictions", comme il l'expliquait au JDD.fr, ne tient pas à se rendre au sacre de Cécile Duflot. "Ceux qui ont la majorité veulent rassembler, veulent réunir, mais ils veulent qu'on se mette à genoux", explique-t-il ce jeudi depuis Strasbourg.
"On a besoin de toi Dany mais il faut que tu fermes ta gueule"
Pas de Congrès et plus d'EELV? "Pour moi (…), la phase parti, c’est terminé ! Je suis au niveau européen, point à la ligne", avertissait-il sur le site Internet du Nouvel Observateur. Mais, "cela ne signifie pas que je me retire du jeu", ajoute-t-il dans un e-mail envoyé aux militants et publié sur Rue89. C'est "au sein de la coopérative [d'EELV, ndlr] que je fonctionnerai le mieux", y précisait-il.
En déplacement mardi dernier dans l'Essonne, Nicolas Hulot, candidat à la primaire EELV pour la présidentielle, affirmait avoir "besoin" de Daniel Cohn-Bendit pour la campagne à venir.
La réponse de Daniel Cohn-Bendit ne manque pas de saveur: "C'est sympa, il a besoin de moi. Pour l'instant il faut qu'il gagne la primaire, c'est tout. Eva Joly a besoin de moi... Aujourd'hui Europe Ecologie dit: "On a besoin de toi Dany mais il faut que tu fermes ta gueule, et de toute façon tout ce que tu proposes on est contre, mais on a besoin de toi". Ce n'est pas la peine. Je n'ai pas besoin qu'on me fasse des leçons de politique en permanence". Son absence à La Rochelle en soulagera peut-être quelques-uns.
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