lundi 20 juin 2011

Les petites phrases du jour 20/05/2011

DROIT D'APPEL - Michel Mercier, dans Le Figaro :Le garde des Sceaux estime que la disposition visant à permettre à la victime de faire appel des verdicts d'acquittement est "source de grands dangers". Dans une tribune parue dans le quotidien, Michel Mercier craint que cet amendement ajouté mercredi dans un projet de loi ne laisse libre cours à la "vengeance privée". Le ministre de la Justice, qui y voit "une atteinte aux équilibres existant depuis plus de deux siècles", demandera la suppression de cet amendement lors de l'examen du texte en séance à partir de mardi.
SONDAGE EELV - Yves Cochet, sur Canal + :
Le député d'Europe Écologie - les Verts a commenté le sondage publié lundi dans Libération, indiquant que Nicolas Hulot est le candidat écologiste préféré des Français, devant Eva Joly. "Il est le favori [...] de tous nos concitoyens, alors qu’il n’y aura au plus que moins de 35 000 votants réels possibles à notre primaire. J’espère que tout le monde va voter", a indiqué Yves Cochet. "J’espère même qu’il va l’emporter dès le premier tour [de la primaire]", a t-il ajouté. "
Depuis sa déclaration de Sevran voilà maintenant près de 3 mois, il gagne en connaissance des militants. On connaissait Eva Joly depuis un an, on connait Nicolas Hulot depuis trois mois, et on étonnés de son avancée et de sa lucidité politique", a déclaré l'élu de Paris.
AIDE A LA GRECE - François Bayrou, sur France Inter :Le leader du Modem considère que la décision des ministres des Finances de la zone euro de débloquer une nouvelle aide à la Grèce était indispensable. "La Grèce, c'est nous", a affirmé François Bayrou. Selon lui, l'Union européenne doit absolument rester unie dans les difficultés économiques. "Si nous laissons filer une seule maille, c'est tout le tissu qui s'effilera", a illustré le centriste. "Nous avons besoin d'aider les Grecs comme nous aurons besoins d'aider d'autres pays, comme la France. Croire qu'abandonner l'un des membres de la famille, c'est rendre service aux autres est une erreur de perspectives absolue. Nous dansons sur un fil au dessus de l'abîme", a ajouté le Béarnais.
CAPITAL - Eric Besson, sur RMC/BFM-TV :"Je n'aurais pas dû dire 'je me barre'. J'aurais dû dire 'ça suffit, j'ai un Eurostar à prendre pour aller à Londres', ce qui était vrai", a déclaré le ministre de l'Industrie au micro de Jean-Jacques Bourdin. C'est la première fois qu'Eric Besson réagissait à son départ durant le tournage de l'émission Capital sur M6. Ce dernier a néanmoins justifié sa colère en expliquant qu'il n'était pas parti en raison d'une question de Guy Lagache mais à cause de l'émission en générale. Il a notamment souligné que ce reportage était "truffé de contre-vérités ou d'erreurs d'interprétation". Pour autant, le ministre affirme que cela ne "méritait pas tout le foin qu'on en a fait". "Mais tant mieux si, parait-il, ça a fait gonfler l'audience de cette émission et que ça a permis à un certain nombre de téléspectateurs de débattre et de réfléchir à ces questions énergétiques qui sont cruciales", a conclu Eric Besson.
PRIMAIRE SOCIALISTE – Jean-François Copé, sur RTL.Il en parle désormais tous les jours. Pour le secrétaire général de l'UMP, la primaire socialiste pose "problème par rapport aux libertés individuelles et publiques". "Le problème c'est que dans les villes où les primaires vont s'organiser, nous n'avons aucune garantie qu'on n'identifiera pas les personnes qui auront voté et celles qui n'auront pas voté" parmi les fonctionnaires, a-t-il expliqué sur RTL, précisant qu'il pourra donc y avoir "des pressions derrière". "Personne ne peut garantir que cela préservera les libertés individuelles de ceux qui ne seront pas allés voter, a-t-il ajouté.
REVOLUTIONNAIRES – Olivier Besancenot, sur Europe 1. Le facteur le plus célèbre de France, qui comparaît avec quinze postiers à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour "séquestration" et "entrave à la liberté du travail" après l'occupation de la direction départementale de La Poste le 10 mai 2010, a jugé lundi au qu'il "n'avait rien à se reprocher". "On n'a rien à faire sur les bancs du tribunal", a-t-il regretté. "Une nouvelle fois, ce n'est pas de licencieurs, des tueurs d'emploi ou des patrons qu'on va retrouver sur les bancs du tribunal, ce sont des travailleurs dont le seul crime est de ne pas courber l'échine", s'est défendu Olivier Besancenot.

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP... par rtl-fr

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