Une façon aussi de se démarquer d'un Jean-Louis Borloo en pleine "préparation physique et mentale". " Disons que j’ai pris un peu d’avance [sur Jean-Louis Borloo]. Son choix aujourd’hui, je l’ai fait il y a quatre ans", fait remarquer ce farouche opposant à Nicolas Sarkozy. De Villepin qui, il y a encore quelques temps, moquait "la kermesse" politique où l’on découvre "beaucoup de nouveaux visages", semble tout de même soucieux de nouer un dialogue avec d'autres leaders politiques. "Nous aurons besoin de tous les talents, à droite, à gauche et au centre, qu’il s’agisse de Jean-Louis Borloo ou de François Bayrou, pour faire gagner la France", explique-t-il dans Le Parisien. Sans dire pour autant si le ralliement à sa candidature est un préalable à toute discussion.
Le président de République solidaire, dont la "détermination est entière ", reste toujours sous la menace d'une condamnation dans l'affaire Clearstream, qui porterait un sérieux coups à ses ambitions nationales. "C’est une hypothèse que je n’envisage pas", balaie-t-il. La cour d'appel de Paris rendra sa décision le 14 septembre. D'ici là, Dominique de Villepin organisera le 19 juin prochain une convention de son parti. L'occasion de mettre une touche finale à son programme déjà esquissé en avril dernier au Press Club de France, où il avait vanté une "société de dignité" et détaillé les grandes lignes d'un projet qu’il avait, dit-il à l'époque, "vocation à incarner".
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