Alors que les interrogations sur un possible retour aux affaires socialistes de Dominique Strauss-Khan se font jour depuis vendredi, Martine Aubry a clarifié sa position dimanche. Rien ne remettra en cause sa candidature dans l'hypothèse où il se relancerait dans l'aventure ? "Bien sûr. Cette décision, on ne la prend pas à la légère.", a dit le maire de Lille sur France 2. "J'irai jusqu'au bout parce que les Français nous attendent", a encore déclaré l'ancienne numéro un du Parti socialiste, qui avait signé avec DSK un "pacte" avant l'affaire new-yorkaise, prévoyant qu'ils ne se présenteraient pas l'un contre l'autre à la primaire.
Interrogée sur un possible retour de l'ancien favori des sondages, Martine Aubry a répondu : "Dominique Strauss-Kahn aura à s'exprimer lorsqu'il le voudra" "Puisqu'on aime parler de débats irréels dans notre pays, admettons même que Dominique Strauss-Kahn décide de revenir comme candidat auprès de nous, personne n'osera lui opposer un quelconque calendrier", a même déclaré Martine Aubry, dans le sillage d'Harlem, le premier secrétaire par intérim du PS, interrogé sur LCI quelques minutes auparavant. Le calendrier est en effet serré : les candidats à la primaire du PS peuvent se déclarer jusqu'au 13 juillet, tandis que la prochaine audience de Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine est prévue cinq jours plus tard, le 18 juillet.
Fair-play des poids lourds
Avant elle, d'autres candidats déclarés à la primaire PS avaient envisagé le retour de Dominique Strauss-Kahn, grand favori des sondages avant son arrestation le 14 mai. Dès vendredi, François Hollande avait dit n'avoir "aucune réserve par rapport à l'idée de reporter la date de clôture du dépôt des candidatures", "fin juillet, voire (...) fin août", date de l'université d'été du PS à La Rochelle. "Si son innocence est proclamée, il appartiendra à lui seul de dire ce qu'il veut faire sur le plan politique", avait observé François Hollande, actuel favori selon les études d'opinion.
Proche de DSK fraîchement rallié à M. Hollande, Pierre Moscovici a estimé que l'ex-patron du FMI devait pouvoir se présenter "si son innocence est reconnue et s'il a envie d'être candidat". "S'il faut retarder le calendrier, nous le ferons mais ce sera à Dominique de décider ce qu'il veut faire", a répété dimanche une autre candidate, Ségolène Royal. Les responsables socialistes rappellent que DSK doit d'abord tourner la page de l'épreuve judiciaire qu'il traverse depuis le 14 mai, s'il est innocenté. "Le temps actuel est donc celui de la réparation pleine et entière de l'injustice", a estimé Jean-Christophe Cambadélis, ami de DSK rallié à Martine Aubry.
Avant elle, d'autres candidats déclarés à la primaire PS avaient envisagé le retour de Dominique Strauss-Kahn, grand favori des sondages avant son arrestation le 14 mai. Dès vendredi, François Hollande avait dit n'avoir "aucune réserve par rapport à l'idée de reporter la date de clôture du dépôt des candidatures", "fin juillet, voire (...) fin août", date de l'université d'été du PS à La Rochelle. "Si son innocence est proclamée, il appartiendra à lui seul de dire ce qu'il veut faire sur le plan politique", avait observé François Hollande, actuel favori selon les études d'opinion.
Proche de DSK fraîchement rallié à M. Hollande, Pierre Moscovici a estimé que l'ex-patron du FMI devait pouvoir se présenter "si son innocence est reconnue et s'il a envie d'être candidat". "S'il faut retarder le calendrier, nous le ferons mais ce sera à Dominique de décider ce qu'il veut faire", a répété dimanche une autre candidate, Ségolène Royal. Les responsables socialistes rappellent que DSK doit d'abord tourner la page de l'épreuve judiciaire qu'il traverse depuis le 14 mai, s'il est innocenté. "Le temps actuel est donc celui de la réparation pleine et entière de l'injustice", a estimé Jean-Christophe Cambadélis, ami de DSK rallié à Martine Aubry.
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