lundi 29 août 2011

les petites phrases du 29/08/2011

NICHES FISCALES – Valérie Pécresse, sur iTélé. Le gouvernement va préserver les niches fiscales sur l'emploi à domicile et sur les retraites dont l'efficacité est pourtant épinglée par un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), a assuré lundi la ministre du Budget Valérie Pécresse. "Cette niche fiscale sur les emplois à domicile, derrière, il y a des centaines de milliers d'emplois. Nous ne la supprimerons pas", a déclaré Valérie Pécresse sur I-Télé, qui a également annoncé que le gouvernement n'entendait pas remettre en cause au nom de la "cohésion sociale" l'abattement de 10% sur le montant des pensions et des retraites pour le calcul de l'impôt sur le revenu. "Je crois que c'est une niche de cohésion sociale", a-t-elle affirmé. "Je crois qu'il faut faire très attention, ne pas donner le sentiment là encore dans ce budget qu'on touche à des catégories qui sont plus fragiles".
ZONE EURO - Jean-Pierre Chevènement, sur Europe 1. Le président d’honneur du MRC a plaidé pour une refonte de la zone euro, frappée par la crise des dettes. "L’euro est victime d’une erreur de conception. On a mis ensemble des pays dont les économies étaient très différentes, comme l’Allemagne et la Grèce, et même la France. Ce sont des pays très différents, des mentalités différentes, des repères culturels très différents. Avec ça, on n’en fait pas une zone monétaire homogène", a-t-il déclaré. "La solution la plus efficace, et je constate qu’aucun candidat socialiste, sauf peut-être Arnaud Montebourg, ne l’a proposée, c’est changer l’architecture de la zone euro", a poursuivi l’ancien ministre de l’Intérieur.
CRISE DE LA DETTE – Laurence Parisot, dans Le Figaro. La présidente du Mouvement des entreprises de France estime que la crise de la dette en Europe a été "orchestrée" par les Américains pour détourner l'attention des marchés de leur propre problème d'endettement. "La situation s'est tendue quand la Chine a commencé à faire la leçon aux États-Unis sur leur dette. Les Américains ont sans doute voulu alors repasser le mistigri à l'Europe", résume la responsable du principal syndicat patronal français. "On a assisté à une sorte de guerre psychologique et à une tentative de déstabilisation de la zone euro", analyse Mme Parisot, parlant d'une "orchestration" outre-Atlantique des rumeurs sur les difficultés européennes. "Voyez les rumeurs sur les banques françaises qui se sont diffusées immédiatement alors qu'elles étaient absolument infondées", relève-t-elle, dans une allusion notamment aux difficultés de la Société générale.
PRESIDENTIELLE 2012 - Brice Hortefeux, sur Europe 1. L'ancien ministre a moqué l'université d'été du Parti socialiste et l'unité affichée par les six candidats à l'investiture pour la présidentielle 2012. "C'était une belle photo mais en réalité personne n'est dupe. Ils se tenaient par la main, mais une seule main. L'autre était dans le dos du voisin avec un poignard. C'était une image fabriquée et factice, pour tromper les français", a-t-il dit. Il a aussi raillé les propositions du Parti socialiste. "Si quelqu'un a compris la position du PS sur l'âge de la retraite, les réformes à entreprendre, les manières de régler la dette. Personne n'a compris, si il y a une personne qui a compris elle mérite la reconnaissance absolue et éternelle du PS", a moqué Brice Hortefeux.
PRIMAIRE SOCIALISTE - Claude Guéant, sur BFMTV/RMC. Le ministre de l'Intérieur a affirmé que "le PS veut le pouvoir parce qu'il en a été privé depuis longtemps et il ne regarde pas sur les moyens". Qualifié dimanche à La Rochelle de "triste copie" de Bruno Gollnisch (FN) par le premier secrétaire du PS par intérim Harlem Désir, M. Guéant a répondu qu'"Harlem Désir insulte Guéant, Copé et les députés de la Droite populaire". Pour le ministre de l'Intérieur, Harlem Désir est "favorable à une augmentation de l'immigration en France et à la régularisation des immigrés en situation irrégulière" alors que "nous voulons maîtriser les flux migratoires et que la France reste la France".
PARTI SOCIALISTE – François Bayrou, sur Europe 1. Le président du MoDem a jugé qu'"aucune idée nouvelle" n'était sortie de l'université d'été du PS ce week-end à La Rochelle où tous les candidats à la primaire étaient présents. "Je n'ai pas entendu la moindre approche nouvelle qui puisse donner aux Français le sentiment ou la certitude, qu'il y avait un chemin", a déclaré le leader centriste. "Je pense que le PS n'a pas aujourd'hui, et les Français le voient, les réponses à ce qui se passe dans notre pays", a-t-il insisté. "Je ne parle pas de ça avec condescendance, je sais très bien que ce n'est pas facile de dégager un candidat quand on est un immense parti comme le PS".
PRIMAIRE PS - Martine Aubry, sur France Bleu Nord. La candidate à la primaire PS pour la présidentielle, a désigné Nicolas Sarkozy comme son seul "adversaire", déclarant que les autres prétendants à la candidature au PS étaient des "concurrents". "Je n'ai qu'un adversaire, c'est Nicolas Sarkozy", a déclaré la maire de Lille, évoquant le "respect vis-à-vis de (ses) camarades, de (ses) concurrents, qui ne sont pas des adversaires".

Hortefeux : "personne n'a compris la... par Europe1fr

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