jeudi 1 septembre 2011

les petites phrases du 01/09/2011

AFFAIRE DSK - Ségolène Royal, sur iTélé. La candidate à la primaire socialiste Ségolène Royal s'est démarquée jeudi des propos tenus par son adversaire Martine Aubry sur Dominique Strauss-Kahn, estimant qu'elle ne change "pas d'avis en fonction des opportunités politiques ou de telle ou telle clientèle électorale". "Je n'ai qu'une seule ligne : j'avance tranquillement sans retourner ma veste au gré des événements", a ajouté Ségolène Royal, précisant que "sur le terrain, personne ne (lui) parle de cette affaire".
JEAN-NOEL GUERINI - François Hollande, à l'AFP. Le candidat à la primaire socialiste a estimé que Jean-Noël Guérini, s'il est mis en examen le 8 septembre, ne peut rester président du Conseil général des Bouches-du-Rhône. "S'il y a mise en examen pour de graves incriminations, il ne peut rester président du Conseil général", a affirmé le député PS de Corrèze en marge d'un déplacement en Ariège. "Mais en revanche, je n'accepterai pas qu'on puisse dire que sous ma responsabilité de Premier secrétaire, il y avait des actes à prendre que nous n'aurions pas pris", a-t-il déclaré. Martine Aubry avait "regretté" qu'une remise en ordre de la fédération des Bouches-du-Rhône n'ait pas eu lieu "avant", rejetant ainsi implicitement la responsabilité de la situation de cette fédération sur son prédécesseur à la tête du PS. "Si Jean-Noël Guérini n'acceptait pas de se mettre lui-même de côté, à ce moment là, il pourrait y avoir une procédure qui conduirait à une exclusion" du Parti socialiste, a fait valoir François Hollande.
AFFAIRE BETTENCOURT - Pierre Moscovici, sur France 2. Le coordinateur de la campagne de François Hollande a dénoncé jeudi le "système de pressions sur les gens qui gênent" mis en place, selon lui, par Nicolas Sarkozy. "Je n'ai pas voulu crier hier (mercredi), la justice va à son rythme", a déclaré Pierre Moscovici, au lendemain de révélations dans le livre Sarko m'a tuer de la juge Isabelle Prévost-Desprez évoquant des remises d'argent liquide à Nicolas Sarkozy avant son élection en 2007. "Ce qui m'a frappé, c'est autre chose, c'est qu'il y ait sans arrêt de la part de Nicolas Sarkozy une pression sur les gens qui gênent, sur la justice, sur certains témoins, sur les médias", a expliqué le socialiste, dénonçant "une confusion, un conflit d'intérêts permanent". "Il y a quelque chose dans l'atmosphère qui n'est pas sain dans ce pays", a-t-il poursuivi.
AFFAIRE BETTENCOURT - Valérie Pécresse, sur Europe 1. La ministre du Budget est revenue jeudi matin sur les révélations contenu dans l’ouvrage Sarko m’a tuer, dans lequel la juge Isabelle Prévost-Desprez évoque un témoin qui aurait assisté à des remises d’argent en espèces à Nicolas Sarkozy au domicile de Liliane Bettencourt. "C’est très choquant aujourd’hui les méthodes qui sont employées. On ne jette pas l’honneur d’un homme, fut-ce le président de la République, en pâture pendant 24 heures sur la base de rumeurs, de la femme qui a vu la femme qui aurait vu la femme qui finalement dit qu’elle n’a rien vu. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne dans notre pays. Il y a des institutions qui protègent tous les citoyens, même le président de la République", s’est agacée la porte-parole du gouvernement. "Le timing de cette affaire est douteux, la méthode est douteuse, ce accusations sont choquantes, et elles sont infondées", a-t-elle ajouté.
AFFAIRE BETTENCOURT - Laurent Fabius, sur RTL. Le ministre des Affaires étrangères a estimé que les accusations portées par la juge Isabelle Prévost-Desprez contre Nicolas Sarkozy relevaient de "la politique de l'ordure" et a regretté que certains dirigeants socialistes aient "mis les mains dans le cambouis". "J'ai écouté un des auteurs (de Sarko m'a tuer, ndlr) sur une radio, on lui a posé la question de savoir s'il avait vérifié et il a répondu avec une espèce de naïveté qui m'a stupéfait: 'non'", a ajouté Alain Juppé. Selon l'ancien Premier ministre, "on est dans l'ordure et cela laisse mal augurer de la campagne future". "C'est une opération politicienne et je regrette que certains leaders socialistes aient mis les mains dans le cambouis", a-t-il conclu.
PRIMAIRES PS - Jean-Michel Baylet, sur 20minutes.fr. Dans une interview réalisée avant la révélation de sa mise en examen, le patron des Radicaux de gauche est revenu sur sa candidature à la primaire citoyenne. "J’ai un message à porter : nous ne sommes pas socialistes et nous ne nous reconnaissons nullement dans le programme du PS. Nous voulons peser dans les débats", explique Jean-Michel Baylet, qui ajoute vouloir "tenir un langage de vérité". Et de lister plusieurs points de désaccord avec le projet du PS : le retour à 60 ans pour la retraite, les 300.000 emplois d’avenir... "Le projet socialiste est un projet dépassé", affirme le sénateur du Tarn-et-Garonne.
PARC D'ATTRACTIONS - Philippe de Villiers, sur Europe 1. Philippe de Villiers s’est montré satisfait après la décision de la commission des finances de supprimer la hausse de la TVA sur les parcs à thème, une mesure annoncée par François Fillon la semaine dernière dans le cadre du plan d’économie. "Visiblement, on fait les poches de français, puis tout à coup la commission décidé que ce n’est pas comme ça que ça va se passer. C’est bien. Les députés font leur travail. Je les en félicite et je les en remercie", a déclaré le fondateur du Puy du Fou, en Vendée."En même temps, ça pose un problème", a poursuivi le député européen. "Les gouvernants, l’été, au lieu de bricoler dans leur coin, comme M. Bricolage alias Fillon, feraient mieux d’écouter les représentants du peuple. Ils feraient peut-être moins de bêtises. Il faut peut-être mettre nos gouvernants sous contrôle. Parce qu’ils font n’importe quoi", a-t-il conclu.
PARC D'ATTRACTIONS - Valérie Pécresse, sur Europe 1. Valérie Pécresse a redit jeudi matin la volonté du gouvernement de remonter la TVA sur les parcs à thème de 5,5 à 19,6%, une mesure annoncée par François Fillon la semaine dernière, mais que les députés ont retoqué mercredi soir. "Cette mesure sur les parcs à thème, nous l’avons envisagé avec François Baroin parce que la défiscalisation a été créée en 1986 à un moment où l’économie des parcs à thème était entièrement à inventer. Les Français n’avaient pas l’habitude d’aller dans les parcs à thème", a expliqué la ministre du Budget. "Aujourd’hui, il y a une distorsion de concurrence entre les parcs à thème, qui sont désormais bien installés dans leur territoire, et toutes les activités de loisir de plein air, qui elles sont fiscalisées à 19,6%. C’est cette distorsion de concurrence, qu’on appelle une niche fiscale, à laquelle nous avons voulu, à laquelle nous voulons mettre fin."

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