jeudi 29 septembre 2011

les petites phrases du 29/08/2011

CANDIDATURE BORLOO - Hervé Morin, sur Europe1. Interrogé sur une éventuelle candidature à la Présidentielle de Jean-Louis Borloo, l’ancien ministre de la Défense, a offert une réponse laconique : "C’est son droit. Ca n’engagera pas le Nouveau Centre et ça ne m’engagera pas". "Une campagne présidentielle, c’est avant tout une décision personnelle" a ajouté Hervé Morin, sans pour autant dire qu'il serait lui-même candidat. "Le moment de candidature viendra plus tard, après le projet".
FADETTES – François Hollande, sur Canal+. Le candidat à la primaire PS a estimé que les hauts responsables policiers, Frédéric Péchenard Bernard Squarcini, convoqués par une juge dans le cadre de l'affaire des "fadettes", devraient "être démissionnés" par le ministère de l'Intérieur. "Il y a des hauts fonctionnaires de la police qui ont manqué à l'application de la loi", dans le dossier d'espionnage présumé du Monde, "ils devraient être démissionnés, les deux", a déclaré le député de Corrèze.
PRIMAIRE PS – Hervé Morin, sur Europe 1."J’étais probablement le seul à droite et au centre à dire que la primaire est un exercice moderne", a souligné le président du Nouveau Centre qui a regardé mercredi soir le deuxième débat des socialistes. "C’est un exercice dans lequel les Français ont la possibilité d’entendre des projets politiques, ce qui est assez rare", a-t-il ajouté. Et conclut-il "c’est un véritable tremplin pour celui qui va en sortir vainqueur" estimant que la droite et le centre devraient en tirer des leçons pour la présidentielle de 2017.
DÉBAT PS- Marine Le Pen, sur i-Télé. La présidente du Front national a qualifié le deuxième affrontement des six candidats à la primaire PS de "débat de mandataires-liquidateurs". Elle s'est également dit "très déçue" après avoir regardé le débat. "Je n'ai rien entendu pour recréer l'emploi, pour recréer la croissance", a déploré l'eurodéputée. "Il y a quelques idées",a-t-elle concédé, mais "inapplicables, par exemple le protectionnisme européen dont ils savent pertinemment que l'Union européenne ne voudra jamais puisque elle a -comme eux d'ailleurs- une idéologie profondément de défense du libre échange".
DÉBAT PS-Nadine Morano, sur France2  la ministre de l'Apprentissage a estimé que la France serait "déclassée dans la semaine" en cas d'élection à l'Elysée d'un des candidats à la primaire PS, dont elle a jugé le programme digne de l'"Union soviétique". "Avec les propositions du Parti socialiste, la France d'aujourd'hui deviendrait la Grèce de maintenant", a-t-elle insisté. A propos du débat de mercredi soir, Nadine Morano a souligné que les candidats n'étaient "d'accord sur rien", poursuivant "je ne vois même pas comment ils pourraient d'ailleurs constituer un gouvernement pour servir la France". Selon la ministre, le débat a mis en lumière "un Parti socialiste "qui refuse le progrès", "résolument tourné vers le passé" et partisan d'"un État ultra-dépensier".
DEMONDIALISATION - Daniel Cohn-Bendit, sur France Info. Daniel Cohn-Bendit a qualifié de "fausse bonne idée" la démondialisation prônée par Arnaud Montebourg. "Évidemment que la mondialisation crée d'énormes problèmes et a créé la délocalisation d'entreprises", constate le responsable d'Europe Ecologie-Les Verts. "Mais d'un autre côté, elle a permis, au niveau européen, d'exporter. Si vous démondialisez, aujourd'hui l'espace national n'est pas un espace économique viable", a-t-il affirmé. "Il faut réguler la mondialisation", ce qui veut dire "mettre des protections sociales, écologiques, par exemple au niveau des institutions internationales" comme l'OMC, a-t-il prôné.

Borloo candidat ? "C’est son droit" par Europe1fr

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