vendredi 30 septembre 2011

les petites phrases du 30/09/2011

SENAT-Jean Vincent Placé, sur RTL. Le nouveau sénateur de l'Essonne et responsable EELV a indiqué qu'il envisageait d'être candidat à la présidence du Sénat. Comme on lui demandait s'il pouvait se présenter pour compter les voix de son camp, il a répondu: "Ce n'est pas pour compter les voix, mais à l'heure à laquelle je parle, c'est une éventualité que je sois candidat demain pour le plateau". "Je souhaite qu'il y ait de l'écologie au Sénat, que ce ne soit pas que de l'opposition à Nicolas Sarkozy", a-t-il aussi fait valoir.
NUCLEAIRE-Noël Mamère, sur Europe 1. "La sortie du nucléaire est une exigence, mais nous sommes dans une culture du compromis", a expliqué le député EELV. Il a évoqué l'idée de faire un chemin politique avec le Parti socialiste, à "une condition" : "nous voulons un compromis acceptable sur une sortie progressive et programmée du nucléaire sur 25 ans. S'il n'y a pas de compromis possible, il n'y aura ni accord programmatique, ni accord électoral", argue-t-il. "On ne peut pas vendre notre âme". Noël Mamère qui "écoute avec attention les débats" de la primaire estime que le candidat PS choisi " devra s'engager sur un certain nombre de sujets qui nous tiennent à cœur. La balle est dans le camp de socialistes", a-t-il conclu.
KARACHI - Noël Mamère, sur Europe 1. Noël Mamère est revenu sur sa sortie polémique à l'Assemblée, lorsqu'il a dit que, "sans doute", "certains avaient du sang sur les mains". Le député EELV a estimé que "tant que le secret-défense ne serait pas levé sur la totalité des documents, tant que la justice serait empêchée, tant que la vérité n'aura pas surgie, il y a une possibilité", a-t-il précisé. Il a par ailleurs insisté pour arriver rapidement à "un devoir de vérité aux onze familles qui attendent pour faire leur deuil" ajoutant que les "onze innocents étaient peut-être victimes d'un règlement de compte au plus haut sommet de l'Etat".
PRESIDENTIELLE- LAURENT WAUQUIEZ, sur Europe 1.Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a observé un "climat de défaitisme" au sein de l'UMP, depuis les Sénatoriales, jugeant que "c’est l’heure du réveil dans notre famille politique et dans notre génération". "Je pense qu’il est temps que, nous, les trentenaires et les quadras, on s’implique et que notre génération soit dans cette élection (la présidentielle, ndlr). (...) Il faut que cette jeune génération se retrousse les manches", a-t-il expliqué. Et d'ajouter : "j’ai bien l’intention de m’impliquer totalement, derrière le président" (Nicolas Sarkozy).
SYSTEME BANCAIRE-Arnaud Montebourg, dans Libération. Le candidat à la primaire socialiste prône pour un contrôle des banques précisant que "tous les moyens dirigistes devront être employés" et que les banques "doivent être coupées en morceaux et cela doit se faire très vite". Il propose notamment que les "banques riches qui distribuent des milliards de dividendes à leurs actionnaires", citant le cas de la BNP, "utilisent cet argent pour recapitaliser les banques fragiles". Arnaud Montebourg juge aussi que "les banques ont une responsabilité collective dans l'effondrement du système financier" et considère qu'elles doivent "s'entraider pour survire" insistant qu'il faut "éviter les hausses d'impôt pour sauver les banques".
PRIMAIRE PS - Martine Aubry, sur France Info. La candidate à la primaire socialiste s'est réjouie d'un "grand souffle démocratique" que fait passer, selon elle, la primaire PS."Je me réjouis de cet engouement des Français" pour cette compétition, a-t-elle déclaré se disant "fière" de l'avoir organisée.
KARACHI- Rachida Dati, sur France 2. Interrogée sur le dossier Karachi, l'ancienne ministre a précisé que Nicolas Sarkozy n'était "pas responsable des erreurs" de Brice Hortefeux glissant au passage que "ce n'est pas la première fois qu'il a affaire à la justice". "Il faut déconnecter les choses, on n'est pas dans une société de responsabilité collective, si votre ami commet une erreur, vous n'en êtes pas responsable", a insisté la maire du VI arrondissement de Paris. Quant aux capacités de Brice Hortefeux à mener la campagne du candidat Sarkozy, Rachida Dati estmie qu'en 2012, "il y aura un autre contexte, on est en période de crise, il sera président sortant. Alors, qu'il renouvelle ses équipes, ce sera aussi pas mal".
QUINQUENNAT DE SARKOZY-François Chérèque, dans Libération. Le secrétaire général de la CFDT a accusé Nicolas Sarkozy de tirer "dangereusement la France vers le bas". Il distingue deux périodes dans son quinquennat : "une première, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy a respecté les règles de la démocratie sociale" avec des négociations entre partenaires sociaux avant tout projet de loi. Ensuite, la deuxième période a commencé avec la décision du président de réformer les 35 heures "qu'il a voulu imposer de force". Puis s'est ajoutée celle des retraites, et des "projets de loi qui partaient dans tous les sens", ajoute-t-il. Avec la crise et les mesures "d'économies à court terme", le chef de l'Etat a fait le choix de préserver le triple A du pays mais il "tire dangereusement la France vers le bas", estime le responsable de la CFDT.

Jean-Vincent Placé, nouveau sénateur Europe... par rtl-fr

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