samedi 27 octobre 2012

Des législatives partielles le 9 décembre

Les électeurs de trois circonscriptions sont appelés aux urnes les 9 et 16 décembre, dans l'Hérault, les Hauts-de-Seine, et le Val-de-Marne, après l'annulation du scrutin de juin par le Conseil constitutionnel, selon un décret du ministère de l'Intérieur paru samedi au JO.

Les Sages avaient annulé le 18 octobre les élections de Patrick Devedjian (UMP, 13e circonscription des Hauts-de-Seine) et Henri Plagnol (UDI, 1ère circonscription du Val-de-Marne) au motif qu'ils avaient comme suppléant un élu déjà amené à suppléer un sénateur, ce que le code électoral interdit.

Le Conseil constitutionnel avait ensuite annulé, mercredi, l'élection de la députée PS Dolorès Roqué dans la 6e circonscription de l'Hérault, jugeant que 23 procurations de vote pour le second tour de scrutin comportaient "des irrégularités substantielles". La candidate l'avait emporté avec 10 voix d'avance.

"Un combat national"

L'élection de M. Devedjian ancien ministre, président du conseil général des Hauts-de-Seine, avait été acquise très difficilement, avec seulement quelque 200 voix d'avance sur son rival de gauche Julien Landfried (MRC).

A M. Landfried, qui avait intenté le recours en annulation, l'entourage de M. Devedjian rétorquait notamment que son suppléant Georges Siffredi avait "démissionné" de son poste de remplaçant au Sénat et qu'il pouvait donc suppléer un candidat à la députation. Mais cet argument n'est pas valable, a tranché le Conseil constitutionnel, car "aucun texte ne permet de renoncer à la qualité de suppléant de parlementaire".

L'élection partielle dans les Hauts-de-Seine "va être un combat national puisqu'il aura valeur de test à un moment où le mythe de l'arrivée de la gauche au pouvoir en prend un coup très sérieux", a prédit Patrick Devedjian, 68 ans.

Henri Plagnol avait pour sa part remporté son élection au second tour le 17 juin avec près de 56% des voix face à Akli Mellouli (PS). Il avait déclaré après l'invalidation prononcée par les Sages qu'il entendait repartir au combat à l'occasion "avec un moral d'acier" pour "adresser un carton rouge" au gouvernement Ayrault.
 

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