PRIMAIRE PS - Jean-François Copé, lors des Journées parlementaires UMP. "On a là une alliance assez contre-nature entre une carpe et un lapin. Personne ne doit être dupe de tout cela, c'est combinaison et compagnie", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, à propos du ralliement d'Arnaud Montebourg à François Hollande. "Pour le reste, il est vrai que François Hollande a fait des avancées gigantesques du côté de Arnaud Montebourg qui ne peuvent avoir échappé à personne en fustigeant à la télévision les licenciements boursiers, sans rire. Il nous la joue à l'instar de ce qu'aurait pu dire feu Georges Marchais...", a affirmé le chef de file de l'UMP. "C'est dire combien la gauche molle n'est pas décevante. Elle est exactement dans ce que nous imaginions, c'est-à-dire la gauche sans courage, sans ambition, prête à toutes les compromissions, en quelque sorte la gauche inapte au commandement", a-t-il ajouté en se réjouissant par avance que "cette pantomime se termine enfin dimanche". "Nous allons passer à l'offensive en décortiquant le projet irréaliste du PS", a-t-il répété.
LEGISLATIVES FILLON - Patrick Ollier, lors des Journées parlementaires UMP. Le ministre des relations avec le Parlement s'est déclaré vendredi "tout à fait favorable" à la candidature de François Fillon à Paris pour les législatives de 2012, tout en jugeant que l'appréciation du Premier ministre sur les primaires "n'engage pas" l'UMP. Dans la majorité à Paris, "il n'y a pas une personnalité qui émerge pour imposer une personnalité morale à tout le monde", a expliqué Patrick Ollier à des journalistes, en marge des rencontres parlementaires de l'UMP à Saint-Cyr-sur-Loire, près de Tours. "Pour faire taire les ambitions légitimes des uns et des autres, il faut donc quelqu'un d'une dimension supérieure, et alors on aura peut-être une chance de regagner Paris en 2014", a ajouté le ministre, qui pour cette raison, est "tout à fait favorable à cette candidature".
RETRAITES A 60 ANS - François Baroin, sur Europe 1. Le ministre de l'Economie a estimé vendredi qu'un retour à la retraite à 60 ans, proposé par le PS, mettrait "en danger immédiat la notation de la France". "La retraite à 60 ans, c'est 30 milliards, c'est 1,5 point de PIB, c'est la dégradation immédiate" de la note française. L'agence Standard & Poor's a confirmé en début de semaine le triple A français, après l'accord franco-belge sur le démantèlement de la banque Dexia. Interrogé par ailleurs sur le principe de "démondialisation" cher à Arnaud Montebourg, François Baroin a dit avoir "le sentiment que la rue Solférino s'est déjà démondialisée depuis 3 mois puisqu'ils ne parlent que d'eux".
CRISE - François Baroin, sur Europe 1. Le ministre de l’Économie a déclaré vendredi vouloir proposer "un choc de confiance à l'envers de ce qui s'est passé depuis trois mois" le 23 octobre prochain, lors du sommet des dirigeants européens à Bruxelles pour sauver l'euro et la Grèce. "C'est fou que dans la tête des marchés existe le risque souverain", a-t-il noté, rappelant qu'"il y a trois ou quatre ans", "ceux qui achetaient des obligations d’État avaient des titres de très grande qualité". Le rôle des États est donc selon lui de "restaurer la confiance". "Il n'y a pas de place pour l'échec, en politique on ne parie pas sur l'échec", a-t-il lancé.
FUTUR GOUVERNEMENT - François Hollande, sur RMC/BFMTV. François Hollande, candidat à la primaire PS, a affirmé vendredi qu'il ne "prendrait pas Dominique Strauss-Kahn dans son gouvernement", s'il était élu à la présidentielle en 2012. "Il y a des règles et des principes", a-t-il déclaré sur RMC/BFMTV. Il a expliqué ce choix "pour des raisons qui tiennent (aux) affaires (liées à DSK) mais aussi au fait qu'(il) veut un gouvernement de renouvellement" avec "des personnalités nouvelles, de la diversité, de la parité". "Je veux qu'il y ait l'idée qu'on ne fera pas en 2012 les équipes d'hier ou d'avant-hier. Les Français veulent du neuf. Il faut des équipes nouvelles pour porter un projet nouveau", a ajouté le député de Corrèze.
PRIMAIRE PS - Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué. Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, soutien de François Hollande, a enjoint vendredi Martine Aubry d'arrêter les "dérapages", considérant que la maire de Lille a pris "un sérieux risque" en attaquant son rival du second tour de la primaire socialiste. "Je dis stop aux dérapages. Il est encore temps de se ressaisir. Chacun doit mesurer que lundi matin commence la vraie bataille face à Nicolas Sarkozy", a fait valoir M. Ayrault dans une déclaration : "Le candidat qui sortira des primaires ne doit pas être affaibli par des propos qui pourraient être utilisés par Nicolas Sarkozy". "Martine Aubry a pris un sérieux risque. La droite ne s'y est pas trompée", a ajouté le député-maire de Nantes. "La dynamique du rassemblement est en marche, quatre candidats ont appelé à voté à François Hollande au deuxième tour", ajoute-t-il, alors qu'Arnaud Montebourg a annoncé qu'il voterait à "titre personnel" pour François Hollande.
PRIMAIRE PS - François Hollande, sur France Inter. Le candidat à la primaire socialiste a parlé vendredi matin d'"escalade", de "dérapage" à propos des dernières affirmations de Martine Aubry à son égard. "Quel serait mon péché, ma faute?", a demandé François Hollande comme on l'interrogeait sur les propos de Martine Aubry l'accusant d'être "le candidat du système". "Il faut arrêter cette escalade, je crois que c'est un dérapage!". "Laissons cela, je ne veux pas entretenir le feuilleton", a-t-il ajouté. "Je ne me laisserai pas distraire par ce genre de polémique. Je ne suis pas dans un jeu de rôle", a-t-il encore dit. Le candidat à la primaire a réaffirmé qu'il voulait "rassembler". "Je veux de la force, et la force ce n'est pas l'agressivité, la force c'est de s'occuper de ce qui va être essentiel dans les prochains mois", a-t-il affirmé. "Je fais très attention, comme le lait sur le feu, à ce que ça ne dérape pas", a souligné François Hollande qui a conclu : "Martine Aubry et moi portons le même projet (....) Moi, je fais en sorte de rassembler, pas de diviser. Pour faire avancer la France, il faudra rassembler toutes les bonnes volontés, voilà ce que je vais essayer d'insuffler!"
PRIMAIRE PS - Martine Aubry, sur le site 20minutes.fr. Martine Aubry accuse vendredi François Hollande, son adversaire à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, d'être un "candidat du système". "Le système s'est créé son candidat et nous a matraqués de sondages", affirme-t-elle. Priée de préciser si elle parle bien de son adversaire, arrivé en tête du premier tour de la primaire, dimanche dernier, elle répond : "Bien sûr. Peut-être parce qu'il est plus facile à battre pour (Nicolas) Sarkozy." Mais la maire de Lille, qui compte huit points de retard sur François Hollande au terme du premier tour, souligne que "malgré tout cela, une majorité des Français s'est portée sur les trois candidats qui portent le changement, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et moi". "Les Français ont été libres dimanche dernier. Ils ont dit ce qu'ils pensaient clairement. Je pense qu'ils le feront encore dimanche prochain", ajoute-t-elle. PRIMAIRE PS - Valéry Giscard d'Estaing, sur Europe 1. A l'occasion de la sortie de son quatrième roman Mathilda, Valéry Giscard d'Estaing a souligné vendredi que le principe de la primaire socialiste était un "procédé de choix", "normal et démocratique". "Il ne faut pas manquer de mémoire car dans les années 1987-1988, nos partenaires du RPR - j'étais UDF à l'époque- avaient proposé des primaires dans la majorité", a rappelé l'ancien président de la République. "Il y a même eu un accord sur les primaires. C'est une formule qui est démocratique et moderne", a-t-il conclu
PRIMAIRE PS - Cécile Duflot, sur Europe 1. "Je ne soutiens personne" et "je n'irai pas voter". La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts a été claire vendredi matin quant à la question de sa préférence pour la primaire socialiste. "Les militants écologistes ne doivent pas aller voter dimanche", a-t-elle estimé, mais "ils ne sont pas non plus empêchés". "Vous savez, il y a une vraie tradition libertaire chez les écologistes", a indiqué Cécile Duflot. "Nous avons tissé de bonnes relations avec Martine Aubry et le parti socialiste depuis qu'elle est première secrétaire. Ça ne veut pas dire que moi, ou d'autres, estimons que c'est la meilleure candidate", a ajouté la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts.
SORTIE DU NUCLEAIRE - Cécile Duflot, sur Europe 1. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts a estimé qu'il "ne pourra pas y avoir d'alternatives entre la gauche et les écologistes en 2012 si on n'organise pas la transition énergétique et la sortie du nucléaire". "C'est une évidence", a-t-elle ajouté. "Vous n'imaginez pas des écologistes autour de la table d'un gouvernement écouter leur collègue du ministère de l'Industrie raconter l'avancée du chantier de Flamanville", a expliqué Cécile Duflot. "Il faut avoir le courage de dire qu'on s'est englué dans le nucléaire", a martelé la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts. "Il faut organiser la sortie du nucléaire. C'est créateur d'emplois", a conclu Cécile Duflot.
"Je ne soutiens personne" à la primaire par Europe1fr