vendredi 21 octobre 2011

Le Pen toujours en baisse

Moins quatre points en quatre mois. Marine Le Pen continue d'afficher une courbe descendante dans les intentions de vote pour l'élection présidentielle de 2012. Selon un sondage exclusif Ifop pour leJDD.fr publié vendredi, la présidente du Front national recueille 17% des intentions de vote, soit 1,5 point de moins qu'en septembre et quatre points de moins qu'en juin dernier (21%). Un score qui n'inquiète pourtant pas le parti frontiste, qui met en cause la fiabilité des sondages réalisés dans la foulée de la primaire PS. "Je ne crois pas à ce chiffre. Je reste intimement persuadée que Marine Le Pen sera au second tour", confie au JDD.fr la vice-présidente du FN, Marie-Christine Arnautu, qui assure que sa candidate se situe plutôt autour des "25% ou 26%". Et n'exclut pas, au contraire, un nouveau 21 avril.
Si elle fait part de son scepticisme quant au score de Marine Le Pen, elle remet également en cause celui de Nicolas Sarkozy (25%) – qui "est beaucoup plus bas" – et celui de François Hollande (35%), candidat investi par le Parti socialiste. "Son score me paraît vraiment surestimé", lance Marie-Christine Arnautu, qui dénonce la "bulle PS" de ces dernières semaines. "Très honnêtement tous les sondages réalisés dans les quinze jours suivant la primaire sont très virtuels", estime la vice-présidente, pointant du doigt la surmédiatisation de l'évènement. Avant d'ajouter : "Cela bénéficie pour un temps T à un candidat."

"Tout ce qui ne sera pas crédible sera balayé"

Du coup, Marie-Christine Arnautu reste confiante pour la suite et se réjouit même de la "stabilité" de Marine Le Pen, qui conserve la troisième place, loin devant François Bayrou (6,5%). "Compte tenu des faux arguments employés contre notre programme économique – tous nos adversaires ont cherché à le décrédibiliser – le fait de se maintenir est une bonne chose", indique-t-elle. La vice-présidente estime également que ce score va augmenter après la présentation, le 19 novembre prochain, du programme final du Front national. "Les gens vont voir que tout se tient, que c'est un programme logique. On apparaîtra comme des gens sérieux", prédit la responsable frontiste.
Un programme crédible, contrairement à celui du Parti socialiste, selon elle. "Quand on va arriver à montrer les contradictions du programme PS, ce sera autre chose", affirme Marie-Christine Arnautu, tout en ajoutant que "la logique" de l'ensemble des projets va être "décortiquée". "Tout ce qui ne sera pas crédible sera balayé", lance la vice-présidente. Avant d'annoncer que "beaucoup d'actions" vont être organisées par le Front national "dans les semaines à venir".

les petites phrases du 21/10/2011

AIDE ALIMENTAIRE - Bruno Le Maire, sur BFMTV . Le ministre français de l'Agriculture s'est déclaré vendredi "indigné" de l'absence d'accord sur l'aide alimentaire européenne, en plaidant pour la poursuite du programme jusqu'en 2013, puis sa remise à plat après cette échéance. "Je suis indigné de ce qui s'est passé hier (jeudi) en Europe", a-t-il dit sur BFMTV en référence à l'absence d'accord à l'issue de la réunion des 27 ministres de l'Agriculture sur l'aide alimentaire à Luxembourg. On est en pleine crise économique", et "face à cela, nous ne sommes pas capables de maintenir les crédits pour les plus démunis", et "je trouve cela scandaleux", a-t-il conclu.
ELECTION PRESIDENTIELLE - Rama Yade, sur Europe 1. Durant la campagne présidentielle, Rama Yade sera "en train de défendre le projet sur lequel nous avons travaillé avec Jean-Louis Borloo depuis plusieurs mois. Ce sont des idées singulières qui méritent de trouver un écho dans le débat public", a déclaré la nouvelle première vice-présidente du Parti radical. "Pour le moment, aucun candidat ne nous convient. Mais on ne les connaît pas tous, on ne connaît pas leur projet. Donc en attendant, nous allons défendre notre projet, à commencer par l'école, pour laquelle on soutient l'instruction publique avant l'éducation nationale", a-t-elle encore dit.
MORT DE KADHAFI - Dominique de Villepin, sur RTL. L'ancien Premier ministre s'est réjoui que la Libye puisse "écrire une nouvelle page de son histoire" après la disparition du colonel Kadhafi, observant cependant que "tout est à faire", alors que "l'histoire montre" que certains morts "grandissent" et "continuent à peser". "Les choses peuvent paraître plus faciles à régler en l'absence du colonel Kadhafi et d'un procès", a-t-il estimé, avant de préciser que "l'histoire montre que ce n'est pas toujours vrai, qu'il y a des morts qui grandissent, même s'ils sont diaboliques, et qui continuent à peser sur l'histoire de leur pays", a-t-il commenté. Le dirigeant libyen était "un homme d'un autre temps, avec une vision du rôle du monde arabe dans le monde, mais en dehors de toute réalité", a-t-il conclu.
GOUVERNANCE DE L'EUROPE - François Fillon, à Seoul. L'Europe se dirige "résolument vers un gouvernement économique de la zone euro" après la crise de la dette qui a révélé "des oublis de notre union monétaire", a déclaré François Fillon vendredi à Séoul, avant un sommet des leaders européens qu'il estime "décisif". L'Europe, qui se trouve "face à un nouveau défi", "s'oriente résolument vers un gouvernement économique de la zone euro" dont les contours pourraient être notamment évoqués dimanche à Bruxelles lors d'un sommet européen, a estimé le Premier ministre français qui s'exprimait à la Chambre de commerce franco-coréenne.
LA CANDIDATURE HOLLANDE - Michel Sapin, sur RTL. L'ancien ministre a souligné qu'il convenait, après la victoire de François Hollande à la primaire pour la présidentielle, de transformer le "projet socialiste en "programme" du candidat. "C'est un projet, le projet socialiste qui a été élaboré et qu'il convient maintenant de transformer en programme", a-t-il insisté. "Ça ne peut pas être très différent, mais c'est d'une nature différente", a commenté M. Sapin. "Les orientations qui sont dans le projet, on les retrouvera dans le programme", mais "c'est le moment où l'empreinte du candidat rentre dans les faits des propositions".

Libye : "un succès pour Sarkozy" par Europe1fr

Royal ne renonce pas à la politique

Après son intervention au JT de France 2 où elle avait évoqué une "épreuve très cruelle", Ségolène Royal revient une nouvelle fois sur sa défaite – et ses 7% – à la primaire socialiste. Avec davantage de recul. "J'ai été assommée, je ne pensais quand même pas que ce serait si bas", relate la présidente de la région Poitou-Charentes dans les colonnes du Parisien de jeudi. "C'est psychologiquement très dur", ajoute-t-elle. "J'ai fait un travail énorme pour être prête. Mais la densité du travail n'est pas le seul critère en politique. Je le savais. Mais à ce point-là, c'est violent", explique Ségolène Royal, qui tente de trouver des raisons à cette débâcle : vote utile, défaite de 2007, congrès de Reims en 2008…
Mais pas question de se retirer de la vie politique pour autant. Quant à savoir si elle avait un temps pensé à jeter l'éponge, Ségolène Royal répond par la négative. "C'est la vie politique. Il y a des traversées du désert et des moments où l'on est à nouveau utile", explique la socialiste. Et utile, celle qui a déjà rejoint le bureau national du parti souhaite l'être en vue de 2012. "Je jouerai le rôle qui sera utile pour faire gagner la gauche", assure-t-elle. "Ma voix porte, je peux apporter beaucoup", estime Ségolène Royal, ajoutant "ne rien revendiquer". "Je n'ai pas tiré un trait sur ma vie politique", lance-t-elle, refusant pour l'heure de se poser la question de son avenir présidentiel.

Hollande, "un très bon candidat"

"Personne ne sera mis de côté", a assuré François Hollande mercredi soir lors du bureau national. Citant Ségolène Royal "qui a été notre candidate et à laquelle nous assurerons une place essentielle dans cette campagne".Selon Le Monde, qui cite son entourage, elle pourrait se voir attribuer un secrétariat national ainsi qu'une "mission" correspondant à "l'une des grandes réformes du gouvernement".
Pour l'heure, Ségolène Royal salue le rassemblement des socialistes, derrière la candidature de François Hollande, un "très bon candidat". Et estime que le PS a su tirer profit des erreurs du passé. De 2007 notamment. "L'expérience des divisions s'avère utile finalement : car si le rassemblement se fait, c'est aussi à cause de ce mauvais souvenir", juge l'ancienne compagne du député de Corrèze. Elle revient également sur son choix de l'entre-deux-tours, où elle avait finalement apporté son soutien – comme l'ensemble des autres candidats du premier tour – à François Hollande. "Un scrutin serré aurait à la fois décrédibilisé l'idée de la primaire et considérablement affaibli le candidat", explique Ségolène Royal.

2012 "se présente bien"

Reste au PS de gagner en 2012. Et même si les sondages sont plutôt favorables, rien n'est encore joué. Mais Ségolène Royal reste confiante : "Elle (l'élection) se présente bien. Parce que la droite est très affaiblie, que le bilan de Sarkozy est calamiteux et parce qu'il y a un vrai rejet de sa personne." Elle met toutefois en garde contre le possible score de Marine Le Pen. "La seule chance pour Sarkozy d'être réélu est que le FN arrive en seconde position au premier tour de la présidentielle", estime Ségolène Royal. Avant de dénoncer l'attitude de l'UMP sur le projet du PS : "Plutôt que de faire des propositions, l'UMP s'affaire sur notre programme. Quel décalage!"

jeudi 20 octobre 2011

les petites phrases du 20/10/2011

FRANCOIS HOLLANDE, Jean-Claude Gaudin, sur Europe 1. Le maire UMP de Marseille a reconnu que François Hollande bénéficiait d’une exposition médiatique favorable "avec tout le barnum autour de la campagne PS" ajoutant qu'"avec la réclame qu’il a eu, Monsieur Hollande, c’est normal qu’il monte un peu". Jean-Claude Gaudin a également critiqué le programme de François Hollande indiquant, à propos du candidat PS, "plus il maigrit, plus son programme est dangereux". Il a aussi regretté les critiques à l’encontre de Nicolas Sarkozy en disant "jamais un président n’a été autant insulté dans la Ve République. Aujourd’hui, c’est difficile sur le plan intérieur et international. Et Nicolas Sarkozy reste mon meilleur ami et le candidat que je soutiens". Jean-Claude Gaudin est aussi revenu sur le passage du Sénat à gauche et a expliqué : "nous avons répondu de manière démocratique au fait qu’ils nous aient laissé la Commission des finances".
COLLECTIVITES TERRITORIALES - Marine Le Pen, sur France Inter. La présidente du Front national a dénoncé jeudi le "gaspillage" d'argent public dont sont responsables selon elle les collectivités territoriales, qui ont à leur tête des "roitelets" soucieux de "se constituer une cour". Marine Le Pen a déploré qu'aujourd'hui les collectivités territoriales "se mêlent de tout ce qui normalement revient à l'Etat". Elle a évoqué "les milliards qui sont versés à des associations qui n'ont pas d'adhérents", les "palais que se sont fait construire les présidents de conseils généraux" et "les aides multiples qui sont distribuées dans le monde entier (...) juste pour avoir une stature internationale, et pouvoir aller faire des voyages en chemise à fleurs". La candidate à la présidentielle a affirmé qu'"aujourd'hui, lorsqu'on supprime un poste de fonctionnaire d'Etat, on en crée deux dans la fonction publique territoriale pour permettre aux roitelets dont je parlais tout à l'heure de se constituer une cour".
CAMPAGNE 2012 - Ségolène Royal, dans Le Parisien.La grande perdante de la primaire socialiste assure qu'elle agira avec "une totale loyauté" dans la campagne présidentielle de François Hollande, "un très bon candidat", soulignant aussi qu'elle n'a "pas tiré un trait sur (sa) vie politique". "Je ne revendique rien. Je jouerai le rôle qui sera utile pour faire gagner la gauche. Si on a besoin de moi (...) je le ferai sans arrière-pensées et dans une totale loyauté. Ma voix porte. Je peux apporter beaucoup", déclare l'ex-candidate à l'Elysée, éliminée au 1er tour de la primaire socialiste. Ségolène Royal confie avoir "été assommée" par son très faible score à la primaire. "La densité du travail n'est pas le seul critère en politique. Je le savais. Mais à ce point-là, c'est très violent".
NAISSANCE - Gérard Longuet, sur iTélé. Le ministre de la Défense a déclaré que Nicolas Sarkozy était "très heureux" de la naissance de sa petite fille. Comme on lui demandait si la naissance mercredi du bébé de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy pouvait avoir un impact sur l'élection présidentielle, le ministre a répondu: "En tous les cas, ça a un impact sur Nicolas Sarkozy", "il est très heureux". "Un président bien dans sa peau, bien dans sa tête, bien dans sa vie, c'est un cadeau pour notre pays, une chance pour la majorité en tous cas", a ajouté Gérard Longuet.
FISCALITE - Jérôme Chartier, sur Europe 1. Le député et porte-parole du groupe UMP sur le budget a reconnu que "l'heure est grave" en ce qui concerne la situation économique de la France, après sa mise sous surveillance par l'agence de notation Moody's. Mais, rassure-t-il, "les décisions ont été prises pour sauver le triple A, elles ont été prises le 24 août dernier par François Fillon". Jérôme Chartier s'est par ailleurs félicité de l'adoption par les députés de la taxe exceptionnelle sur les hauts revenus. Pour réduire le déficit, il y a "la chasse à la réduction de la dépense publique mais parfois il y a quelques mesures de recette qui sont nécessaires. Parmi ces mesures de recette il y a aussi des mesures de solidarité, comme la taxe sur les Français les plus aisés", a-t-il dit. "On sollicite les Français les plus aisés au titre de la solidarité nécessaire envers la nation française toute entière", a ajouté Jérôme Chartier.

"Le programme d'Hollande est dangereux" par Europe1fr

Bayrou n'a pas peur d'Hollande

En 2007, le clivage très marqué entre la droite de Nicolas Sarkozy et la gauche de Ségolène Royal avait permis à François Bayrou de se muer en "troisième homme". Un costume que le président du Modem compte de nouveau enfiler pour la prochaine échéance électorale. Jusqu'à dimanche, il se trouvait en bonne position pour capter l'électorat centriste.
En effet, les potentiels candidats qui auraient pu voler des voies au centre ont été ou se sont d'eux-mêmes écartés de la course à l'Elysée. Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Hulot, Jean-Louis Borloo ou encore Manuel Valls. Et si Dominique de Villepin a nuancé son ambition – il appelle à un "rassemblement national" et partage certaines convictions avec François Bayrou –, celle d'Hervé Morin a été considérablement affaibli par la désertion de ses soutiens. Malgré cette situation, le président du Nouveau centre reste persuadé que le Modem ralliera le PS au second tour de la présidentielle. "Je sais que [François Bayrou] a un mépris pour Nicolas Sarkozy. Ensuite, c’est une question d’arithmétique. S’il veut des députés, il ne peut le faire qu’avec le PS", a-t-il estimé sur Europe 1.

Etre hors du système, un atout?

Pour François Bayrou, la voie semblait se dégager. Mais la désignation de François Hollande, représentant du centre-gauche, pourrait lui faire de l'ombre. Dans le Figaro de mercredi, François Bayrou confie "se sentir très loin" de toute alliance et calcul politique. Pour lui, "les Français ont besoin de changements forts" mais "ce n'est que dans les mois qui viennent qu'ils vont donner un visage à ce changement".
Sans jamais citer son nom, Bayrou dit ne pas craindre la concurrence d'Hollande pour se qualifier pour le second tour de 2012. Début octobre, le député béarnais avait confié aux Echos que ce qu'il le séparait de François Hollande est "essentiellement qu'il est le représentant du PS". Le président du Modem se dit au-dessus des partis et répète qu'il ne sera pas le candidat du système. Un message qu'il relayait déjà pendant sa campagne de 2007.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Hollande-empietera-t-il-sur-les-terres-de-Bayrou-409535?from=bloc2012
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mercredi 19 octobre 2011

les petites phrases du 19/10/2011

CRISE DE LA DETTE - Bernard Accoyer, sur Canal +. Le président UMP de l'Assemblée nationale a assuré que la France payait le refus de la mondialisation par la gauche, sa dette ayant été constituée autour de mesures - 35H, retraite à 60 ans notamment - qui étaient "des erreurs monumentales". Alors que le socialiste Michel Sapin a attribué à une mauvaise gestion financière de Nicolas Sarkozy la mise sous surveillance de la France par l'agence de notation Moody's, l'élu de Haute-Savoie s'est écrié : "C'est extrêmement gonflé de dire cela!" "En réalité, la France paye depuis de nombreuses années le refus de la prise en compte, en particulier par des décisions prises par la gauche, de la mondialisation", a-t-il dit, citant les 35 heures, la retraite à 60 ans, "l'embauche massive" dans la fonction publique. "La dette a été constituée autour de ces mesures symboliques" et ensuite "aggravée par la crise", où le gouvernement "a dû mettre de l'argent pour sauver les emplois, sauver les entreprises", a-t-il conclu.
LA CANDIDATURE DE HOLLANDE - Thierry Mariani, sur RTL. Le ministre des Transports a estimé que François Hollande était un candidat "du 20ème siècle et pas du 21ème siècle", qui n'a à offrir que des "solutions du passé", tels que "créer plus d'emplois publics". Le cofondateur de la Droite populaire a de nouveau critiqué le droit de vote des étrangers, projet défendu par le PS, qui veut étendre aux citoyens hors-UE le droit de vote aux élections locales françaises ouvert aux ressortissants de l'Union européenne. Interrogé sur son rapport à Marine Le Pen, Thierry Mariani a répondu qu'il ne la considérait pas comme une "concurrente" mais comme une "adversaire" et surtout "une impasse".
CRISE DE LA DETTE - Philippe Marini, sur Europe 1. Le président de la commission des Finances du Sénat estime que "l'euro peut tenir, à condition d'innover, de trouver des solutions qui ne soient plus la langue de bois communautaire ou de la banque centrale".Le sénateur UMP de l'Oise préconise l'adaptation. "Il faut être mobile sur le budget et savoir s'organiser dans des circonstances imprévisibles". A la question de savoir sur quels postes de dépenses on pouvait taper, Philippe Marini n'a pas souhaité pointer un secteur en particulier. "Il faut regarder partout. Là où l'on dépense dix aujourd'hui, il faudra en dépenser 9,5 ou 9. Mais si l'on met au pilori une catégorie de dépenses, aussitôt on déclenche l'action d'un lobby. Il faut absolument se placer au-dessus de ces réactions".
LA CANDIDATURE DE HOLLANDE – Marine Le Pen, sur Europe 1. La présidente du FN a commenté le sondage qui lui accorde 16% d'intention de vote premier tour de la présidentielle, derrière le candidat socialiste. "François Hollande bénéficie d'un état de grâce. Ça me paraît assez normal d'ailleurs", a estimé la candidate du Front national à l'élection présidentielle de 2012. "Je ne passe pas ma vie à commenter les sondages", a ajouté Marine Le Pen. Avant de conclure : "les sondages sont intéressants quand ils montrent une dynamique".
CANDIDATURE HOLLANDE - Gérard Longuet, sur France Inter. Le ministre de la Défense estime que les annonces de François Hollande en matière économique "ont profondément inquiété", dans un contexte ou "tout signal de faiblesse" pour l'avenir "affecte l'économie française". "Nous sommes, sur les marchés financiers, dans une situation où ce qui compte, c'est que voulez-vous faire pour l'avenir et avez-vous les moyens de le faire?", a-t-il déclaré. Selon Gérard Longuet, "les annonces de François Hollande dans sa campagne de candidat, sur l'allocation étudiante", la remise en cause de la retraite à 62 ans "pour un certain nombre de travailleurs" ainsi qu'"un certain nombre de dépenses publiques, ont profondément inquiété". "Ces annonces-là ont une valeur économique lourde, parce qu'elles sont des perspectives de changement", a-t-il souligné, alors que l'agence Moody's a menacé de revoir à la baisse la notation de la France.
SOMMET EUROPEEN - François Hollande, à Madrid. Le candidat socialiste à l'Élysée a appelé Nicolas Sarkozy et les autres dirigeants européens à être à la hauteur de la situation lors du prochain sommet européen, sinon ce sera "la victoire des agences de notation". "Pendant 18 mois, il y a eu des annonces successives sur des plans qui allaient enrayer la crise", il y a eu un "constat d'échec prononcé", a-t-il déclaré en marge de la rencontre "Progreso global" organisée par la fondation Ideas. Au "sommet européen, nous verrons si les chefs d'Etat et de gouvernement, et notamment les deux principaux, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, sont à la hauteur de la situation". "S'ils ne le sont pas, alors, nous aurons des pressions de plus en plus fortes des agences et des marchés", a-t-il prévenu.

Gérard Longuet à propos de Salah Amouri par franceinter

Jospin offre ses services à Hollande

Le message a été entendu. Dimanche soir, après sa victoire au second tour de la primaire socialiste, François Hollande s'est exprimé devant ses partisans à la Maison de l'Amérique latine. Et après les remerciements d'usage, le candidat socialiste a rendu un hommage appuyé à deux hommes qui ont compté dans l'histoire du Parti socialiste, François Mitterrand et Lionel Jospin. Un passage de son discours très applaudi. Dès lundi soir, celui qui assure avoir définitivement tourné le dos à la politique depuis la débâcle du 21 avril 2002 lui a répondu.
"Mon soutien plein à François Hollande est assuré, est acquis, je ne demande rien mais je suis disponible pour l'accompagner et être présent dans sa campagne. Mais c'est lui qui va décider de toutes ces choses", a ainsi déclaré Lionel Jospin sur le plateau du Grand Journal de Canal +. Le discret ancien patron du PS est donc sorti de sa réserve pour lui aussi œuvrer au grand rassemblement des camarades socialistes. A en croire les uns et les autres, tous sont désormais unis comme un seul homme derrière François Hollande. Et Lionel Jospin aurait agi de la même façon en cas de victoire de Martine Aubry.

"Certains des mots qui ont été utilisés (…) n'auraient pas dû l'être"

S'il assure avoir voté au premier comme au second tour pour celui qui lui a succédé à la tête du PS après les législatives de 1997, Lionel Jospin assure "que tous les deux (Hollande et Aubry, ndlr) avaient la capacité de diriger l'Etat" et "qu'ils pouvaient tous les deux incarner l'alternance et l'alternative". Ce qui a fait pencher la balance? François Hollande "peut peut-être mieux rassembler" et parce que ses "chances de gagner me paraissaient un peu plus grandes". Le vote utile donc, mais pas que.
La dernière ligne droite de Martine Aubry dans la primaire n'a pas plus à tout le monde. Ses coups de griffe à l'encontre de son adversaire en ont déçu certains, à commencer par Lionel Jospin. "Certains des mots qui ont été utilisés (…) n'auraient pas dû l'être, à mon sens. Et d'ailleurs ça a pu être un élément de ma détermination, encore que m'étant exprimé pour François Hollande au premier tour, je n'avais pas de vraies raisons de changer au deuxième", a-t-il concédé. Et pour donner davantage de poids à la candidature de celui qui était son porte-parole lors de sa campagne présidentielle de 1995, Lionel Jospin a validé l'un de ses arguments utilisés pour contrer l'équipe d'Aubry. Jugé inexpérimenté car vierge de toute fonction ministérielle, François Hollande rappelait à qui voulait bien l'entendre qu'en tant que Premier secrétaire du PS, il avait été étroitement associé aux décisions de la mandature Jospin. Validé par l'ancien premier ministre en personne : "Celui qui a connu l'ensemble de la sphère d'actions d'un gouvernement, c'est François Hollande".
Reste à déterminer le rôle que pourrait jouer Lionel Jospin dans cette campagne. Contacté mardi matin par leJDD.fr, Stéphane Le Foll commence par se féliciter de cette annonce, "bien qu'elle ne soit en rien surprenante étant donné la relation de confiance qui existe entre les deux depuis des années". Le bras droit de François Hollande assure d'ailleurs que si Lionel Jospin n'avait pas donné de poste ministériel au candidat socialiste de 2012, "c'est qu'il avait bien trop besoin de lui au PS et à l'Assemblée nationale! C'était une marque de confiance" Et cette campagne qui s'annonce? "Il peut nous rendre des services, c'est évident". S'il refuse de s'avancer pour le moment, Stéphane Le Foll a bien une petite idée en tête : "François ne pourra pas être en première ligne tout le temps. Ça va taper dur, donc avoir des voix qui portent, comme celle de Jospin, peut le soulager."
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mardi 18 octobre 2011

les petites phrases du 18/10/2011

AFFAIRE BETTENCOURT - Georges Kiejman, sur Europe 1. L'ancien avocat de Liliane Bettencourt a fustigé l'attitude de Françoise Meyers-Bettencourt, au lendemain de la mise sous tutelle de l'héritière de L'Oréal. "Elle a gagné en quelque sorte en se tirant une balle dans le pied", a estimé l'avocat qui s'est dit "très choqué par ce qui est en train de se passer". "Quand on a obtenu autant d'argent de sa mère, on la laisse vieillir normalement", a-t-il ajouté. Pour le conseil, cette histoire "va se terminer par la mort physique et non pas morale de madame Liliane Bettencourt". Et de conclure : "à ce moment-là je préfèrerais ne pas être dans la peau de sa fille".
BAYROU - Hervé Morin, sur Europe 1. Le président du Nouveau centre a évoqué la position de François Bayrou, son concurrent au centre, et considère que ce dernier appellera à voter socialiste à la Présidentielle. "Je sais qu’il a un mépris pour le président de la République. Ensuite c’est une question d’arithmétique. S’il veut des députés, il ne peut le faire qu’avec le PS".
CROISSANCE - François Baroin, sur France 2. Le ministre de l'Economie a reconnu que la prévision officielle de croissance de la France pour 2012 est "probablement trop élevée". Le gouvernement table pour 2012 sur une hausse de 1,75% du produit intérieur brut. Il a également insisté sur le fait que la France "mettra tout en œuvre" pour conserver sa note AAA alors que l'agence de notation Moody's a directement menacé cette note. "Nous serons là pour conserver ce triple A. C'est une condition nécessaire pour protéger notre modèle social", a-t-il répété.
HOLLANDE - Benoît Hamon, sur RTL. Benoît Hamon, porte-parole du PS -poste qu'il se sent capable de garder bien qu'ayant soutenu Martine Aubry à la primaire- a souligné que François Hollande était le "capitaine" et que ne pas le soutenir serait "de la désertion". Le candidat socialiste "incarne la gauche, c'est celui sur qui repose aujourd'hui toutes les espérances de celles et ceux qui veulent battre Nicolas Sarkozy", a-t-il déclaré.
FADETTES - Hervé Morin, sur Europe 1. L’ancien ministre de la Défense n’appelle pas à la démission de Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur, mais suggère que l’intéressé "tire lui-même les conséquences", en expliquant que "pour les 120.000 fonctionnaires sur le terrain à qui on donne à signer un code de déontologie, il faudrait aussi penser à eux". Le président du Nouveau Centre a par ailleurs expliqué que "les puissants et les faibles doivent être soumis aux mêmes règles".
HOLLANDE - Xavier Bertrand, sur Europe 1. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé a fustigé le vœu de François Hollande de "réenchanter le rêve français". "La France n'a pas besoin aujourd'hui d'un magicien mais de quelqu'un de solide et courageux qui protège les Français", a-t-il jugé. "On ne s'improvise pas candidat à la présidence de la République". Alors que la campagne pour l'élection présidentielle s'accélère, Xavier Bertand a estimé qu'il ne fallait "pas attaquer sur les personnes". "On ne le fera jamais aussi bien que Ségolène Royal quand elle a parlé notamment de François Hollande ou de Martine Aubry".
DÉFICIT - Patrick Devedjian, dans Libération. L' ancien ministre UMP assure que face aux déficits, il n'entend "rien, ni à gauche ni à droite, à la hauteur de l'enjeu". Pour lui, il faut "'appliquer dès maintenant la règle d'or" de contrôle des déficits. "Nous pourrions proposer de réduire de moitié le déficit budgétaire grâce aux privatisations et à la suppression des niches fiscales jugées inutiles par l'inspection des finances", propose-t-il. "Ce que la France libérale exige de la Grèce socialiste, elle devrait pouvoir se l'appliquer à elle-même", ajoute le président du conseil général des Hauts-de-Seine.
PRIMAIRES PS - Hervé Novelli, sur 20minutes.fr. Le secrétaire général adjoint de l'UMP estime qu' "il y a eu des éléments intéressants, notamment dans la mobilisation du camp de la gauche. Il ne faut pas le surestimer mais on aurait tort de le nier." Il reconnaît avoir qu'il y a eu " un monopole médiatique pour le PS". "C’est comme chez le dentiste, il est temps que ça s’arrête pour mettre fin à cette vacuité. Normalement, en démocratie, le débat est entre la majorité et l’opposition et non entre le PS et le PS", a-t-il ajouté.
NUCLÉAIRE - Eva Joly, dans Le Monde. Interrogée sur François Hollande et la "gauche molle", l'ancienne juge d'instruction considère qu'il s'agit "davantage d'une 'gauche ancienne', qui croit encore au toujours plus. La candidate d'EELV estime aussi que "les écologistes portent des réponses plus adaptées à notre temps. Le renouveau, c'est nous". Quant au nucléaire, si François Hollande ne se prononce pas pour une sortie du nucléaire, Eva Joly -qui se rend à Fukushima dès mardi soir- juge que "ce ne serait pas la 'gauche molle' mais la 'gauche folle'. "Ce serait irresponsable de persister dans le nucléaire".
CONVENTION UMP - François Hollande, sur le perron du Sénat. A propos de la convention sur le projet du PS organisée mardi par l'UMP, le candidat PS à la présidentielle a estimé que l'UMP ferait "mieux de trouver des milliards pour renflouer les déficits (...) plutôt que d'imaginer ceux qu'on va créer", leur conseillant de "boucher leur propre trou" avant de critiquer le PS.
François Hollande a ajouté que "tout ça n'est fait que pour la circonstance", ironisant sur "un mouvement de panique" à droite.

Xavier Bertrand : "La France n'a pas besoin d'un... par Europe1fr

Pour Fillon, le projet PS est à côté de la plaque

Face aux rêveries de François Hollande, François Fillon joue la carte du réalisme économique. Le Premier ministre s'en est pris lundi soir sur France 2 au projet du PS pour la présidentielle 2012, qu'il a jugé "à côté de la plaque", ajoutant que dans le contexte de crise, "le principe de réalité" devait l'emporter sur les promesses de "rêve".
Interrogé sur la victoire de François Hollande à la primaire socialiste, François Fillon a commencé par rendre hommage au candidat PS pour la présidentielle. "Tout candidat qui représente le Parti socialiste dans un pays aussi équilibré que le nôtre, où les élections présidentielles se jouent toujours à quelques centaines de milliers de voix, est un bon candidat", a dit le Premier ministre, avant d'embrayer de manière nettement plus abrupte sur le programme du PS.

Car, pour le Premier ministre, "le fond du sujet" n'est pas le candidat PS, "c'est le projet !". "Au moment où les yeux du monde entier sont rivés sur la zone euro et la crise financière avec la possibilité pour la première fois qu'un Etat puissant (...) fasse faillite, on entend François Hollande dire, au fond, mon programme, c'est de réenchanter le rêve français (...) On se dit que, vraiment, le projet du Parti socialiste est à côté de l aplaque", a-t-il asséné.

"Une sorte de casting"
"Pendant tous les débats innombrables auxquels nous avons assisté depuis plusieurs semaines, on a bien vu que, au fond, il y avait un projet du Parti socialiste qui était profondément anachronique et inadapté à la réalité de la situation économique
", a-t-il dit. "Ce projet s'impose maintenant à François Hollande, le reste, c'était une sorte de casting, par ailleurs utile pour un parti qui en avait besoin pour trouver un candidat", a dit François Fillon.

Dans son premier discours de candidat PS à la présidentielle, François Hollande avait notamment dit vouloir "offrir à la jeunesse de France, à la génération qui vient, une vie meilleure que la nôtre". "C'est le rêve français que je veux réenchanter", avait-il enchaîné, "celui qui a permis à des générations durant toute la République de croire à l'égalité et au progrès. C'est pourquoi j'ai fait de l'école de la République la grande priorité de ce qui pourra être demain mon prochain quinquennat".
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lundi 17 octobre 2011

les petites phrases du 17/10/2011

PRIMAIRE PS - Bertrand Delanoë, sur France Inter. Le maire de Paris, qui soutenait Martine Aubry à la primaire socialiste, a assuré lundi que "l'heure n'est pas aux règlements de compte" au Parti socialiste au lendemain de la victoire de François Hollande. "J'ai été un peu triste bien sûr (de la défaite de Martine Aubry) mais je suis tout à fait maintenant dans la dynamique pour que tous ensemble, on gagne", a déclaré le maire de Paris. "Je n'ai jamais été dans une attitude agressive vis à vis de François, qui est un ami", a assuré Bertrand Delanoë, qui n'a "jamais vu une compétition de personnes se passer aussi correctement".
PRIMAIRE PS - Marc-Philippe Daubresse, dans un communiqué. Le secrétaire général adjoint de l'UMP a opposé le "capitaine inexpérimenté" qu'est à ses yeux François Hollande, au "capitaine courageux Nicolas Sarkozy". "Avec la désignation très médiatisée de François Hollande comme candidat du Parti socialiste, les Français qui sont allés voter ont choisi une ligne floue et molle pour reprendre les propos de Martine Aubry qui, elle-même, a subi un lourd désaveu dans cette campagne comme première secrétaire du PS", écrit le dirigeant UMP. "L'inexpérience et le manque d'expérience internationale de François Hollande sont un sérieux handicap pour tenir fermement la barre du navire France dans la tempête mondiale économique et monétaire", poursuit-il.
PRIMAIRE PS - François Hollande, à l'AFP. Interrogé peu après sa victoire à la primaire, François Hollande a affirmé qu'il n'y "aura pas deux campagnes" socialistes en 2012. "Il n'y aura pas une campagne avec double commandement", a-t-il ajouté. "Les leçons (de 2007) ont été tirées et apprises. Nous avons besoin d'un lien et d'une articulation avec le parti. Les signes de ce soir ont été les bons avec un candidat qui est dans son parti et nulle part ailleurs et un parti avec sa première secrétaire qui est au service du candidat. Toutes ces conditions autorisent une grande confiance pour la suite de la campagne", a expliqué le socialiste.
PRIMAIRE PS - Pierre Moscovici, sur France 2. Le Parti socialiste dispose avec François Hollande d'"un leader incontesté qui peut l'emmener à la présidentielle" pour la première fois depuis Lionel Jospin, a estimé lundi Pierre Moscovici, son coordinateur de campagne. "Le PS a enfin ce qu'il attendait depuis longtemps, peut-être depuis une dizaine d'années, depuis le retrait de Lionel Jospin : un leader incontesté qui peut l'emmener à la présidentielle", a déclaré le député du Doubs. "Non pas que les autres étaient contestés, mais il y avait des partages, des contestations internes. Là, nous sommes tous autour de lui parce qu'il a reçu cette onction populaire qui lui donne une force incroyable", a-t-il ajouté.
PRIMAIRE PS - Jean-François Copé, sur RTL. Le secrétaire général de l'UMP a souligné lundi sur RTL que la victoire à la primaire socialiste de François Hollande n'était "pas le 10 mai 81" et s'est réjoui que "l'heure des explications soit venue". Concernant François Hollande, "j'ai l'image de quelqu'un qui a beaucoup de mal à prendre des décisions difficiles", a déclaré Jean-François Copé. Selon lui, le futur candidat socialiste à l'élection présidentielle est "quelqu'un qui vogue à tous les vents". "Lorsqu'on regarde les déclarations de François Hollande, on voit un homme capable de dire des choses dans tous les sens", a-t-il précisé, décrivant un candidat "prêt à faire tout et n'importe quoi".
CRISE BANCAIRE - Christine Lagarde, sur Europe 1. La directrice générale du FMI a donné son point de vue sur la situation bancaire mondiale lundi matin. "Il faut que les banques continuent de financer l'économie. C'est la vraie solution, celle qui sera propice à la création d'emplois et aux décisions d'investissement des entreprises", a-t-elle expliqué. "Je me réjouis aujourd'hui que tous les intervenants, qu'il s'agisse des autorités de supervision, de la Banque centrale européenne, de la commission européenne ou des banques elles-mêmes, disent tous : 'oui c'est vrai, il faut renforcer les banques et augmenter le capital de certaines", a ajouté Christine Lagarde. Interrogée sur sa différence de jugement sur la situation entre son ancien poste de ministre des Finances et son actuel de directrice générale du FMI, Christine Lagarde a répondu par une pirouette : "quand vous êtes piéton, vous pestez contre les voitures, quand vous êtes conducteur, vous pestez contre les piétons".
AFFAIRE BETTENCOURT - Claude Guéant, sur iTélé. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant "n'a pas de consignes à donner" au directeur central du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini, convoqué ce lundi comme témoin assisté dans l'affaire d'espionnage téléphonique de journalistes enquêtant sur le dossier Bettencourt. Claude Guéant a dit : "Je n'ai pas de consignes à donner à Bernard Squarcini qui est convoqué à titre de témoin assisté" par la juge Sylvia Zimmermann. Celle-ci cherche à déterminer le rôle de Bernard Squarcini dans une enquête de la DCRI à l'été 2010 comprenant l'analyse de factures téléphoniques détaillées ("fadettes") de journalistes du Monde pour identifier les sources du quotidien dans l'affaire Woerth-Bettencourt.

Hollande doit "lever une espérance" par Europe1fr

Aubry reconnaît la victoire de Hollande


21h03 : Delanoë "félicite chaleureusement François Hollande sans rien renier de [son] engagement pour Martine Aubry"
21h02 : Le QG d'Aubry quasi vide
Le QG de campagne de Martine Aubry est presque vide alors que la candidate s'exprime rue de Solferino. Les quelques militants présents suivent avec attention l'allocution de la maire de Lille retransmise sur écran géant, sans dire un mot. "Je l'ai trouvé relativement détendue, sans doute déçue, mais déterminée", considère Claude Lelièvre, historien de l'éducation et membre de l'équipe de campagne de la candidate. S'il ne cache pas une "certaine déception", il estime que "Martine Aubry a tout de même fait un score remarquable". Et d'ajouter, dans un sourire : "Les choses ne se terminent pas tout à fait comme nous l'aurions souhaité".
21h : Aubry très applaudie chez les partisans de Hollande
La déclaration de Martine Aubry a été accueillie par un tonnerre d'applaudissements chez les sympathisants de François Hollande, réunis à la maison de l'Amérique latine. "Elle a dit ce qu'il fallait : maintenant place au rassemblement!", s'enthousiasme une militante. "On sentait qu'elle se forçait un peu quand même", note toutefois un autre supporter de la maire de Lille.
20h56 : Montebourg adresses ses félicitations à Hollande
Le "troisième homme" de la primaire a adressé ses "sincères, amicales et très chaleureuses félicitations pour ce premier rassemblement qui, je l'espère, en appellera un autre plus large, plus décisif". Arnaud Montebourg a salué dans la primaire "un extraordinaire processus de rénovation du PS", qui a permis de désigner "un leader incontesté, mettant un terme aux sempiternelles querelles dont nous avons tant souffert".

20h47 : Martine Aubry reconnaît la victoire de François Hollande

Depuis le siège du Parti socialiste, Martine Aubry a reconnu la victoire de François Hollande. "Je félicite chaleureusement François Hollande. Les primaires ont rendu François Hollande plus légitime et plus fort encore pour le combat contre la droite", a-t-elle déclaré, précisant qu'elle retrouvait ses fonctions "de première secrétaire à la tête de notre parti".
20h45: Pour Royal, l'avance de Hollande est "incontestable"
Ségolène Royal, ralliée à François Hollande après son élimination au premier tour de la primaire socialiste, a déclaré dimanche soir que l'avance du député de Corrèze au second tour était "incontestable", et qu'elle constituait une "marque de confiance très forte" pour François Hollande. "L'heure est à l'union", à la force d'accompagnement de ce vaste rassemblement (...), avec cette avance qui est aujourd'hui incontestable", a-t-elle déclaré.

dimanche 16 octobre 2011

Les invités politiques du dimanche

Jean-Claude Trichet, président de la BCE : Le Grand Rendez-Vous, sur Europe 1/Le Parisien/i>Télé, à 11 heures.
Alain Minc : Le Grand Entretien, sur RCJ, à 11 heures.
Christine Boutin (PCD) : 12/13 dimanche, sur France 3, à 12 h 10.
Xavier Bertrand (UMP) : Dimanche +, sur Canal +, à 12 h 45.
Anne Hidalgo et Julien Dray (PS) : Face à l’actu, sur M6, à 13 h 25.
Alain Minc : Forum, sur Radio J, à 14 h 20.
Bruno Lemaire (UMP) : C Politique, sur France 5, à 17 h 40.
Valérie Pécresse (UMP) : Radio France Politique, sur France Inter/France Info/France Culture et Le Mouv, à 18 h 10.
Henri Guaino (UMP) : Le Grand Jury, sur RTL/Le Figaro/LCI à 18 h 30.
Manuel Valls et Benoît Hamon (PS), Jean-François Copé (UMP) : Journal de 20 heures, sur France 2.

Primaire : les sympathisants UMP veulent "relever le défi du PS"

Selon un sondage Ifop à paraître dans Le Journal du Dimanche, 79% des Français estiment que la primaire est "une bonne chose". Et les sondés mettent également en avant le souhait de voir un tel processus à l'UMP en 2017. Pour leJDD.fr, le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi, revient sur les principaux enseignements de cette étude.
Le sondage montre que les Français sont favorables au processus de la primaire, organisée par le Parti socialiste.
Cela légitime la réussite de la primaire comme un objet politique inédit en France. Plusieurs choses me frappent : les 79%, la part – extrêmement élevée – de ceux qui disent que c'est "une très bonne chose" (35%) et le fait qu'il y ait très peu de potentielles critiques. Surtout que ces chiffres sont majoritaires partout, dans absolument toutes les catégories politiques, et qu'ils ne recoupent pas complètement l'électorat socialiste ou même de gauche. Ainsi, le score est élevé (78%) chez les personnes âgées de plus de 50 ans, une catégorie qui vote quand même plus à droite qu'à gauche. C'est également le cas chez les professions libérales et les cadres, qui ne sont pas des catégories acquises formellement à la gauche. Il n'y a pas non plus de réelles différences dans les familles situées à gauche de l'échiquier politique (LO/NPA, Front de gauche, EELV et PS).

Mais seuls 46% des sondés estiment que la primaire a, au final, amélioré leur vision de la politique...
Dans le contexte que l'on connaît, où l'on bat des records d'abstention dans chaque scrutin depuis le début du quinquennat, où il y a une défiance vis-à-vis des politiques – la crise a érodé leur capacité à changer les choses –, une personne sur deux jugent quand même que "cette primaire a amélioré l'image", leur image de la politique. On est au cœur du succès de la primaire. Avec cet exercice citoyen, on a retrouvé une capacité à débattre. Cela me fait un peu penser à ce que l'on avait mesuré dans le débat sur le traité constitutionnel européen. Entre février et mai 2005, les gens s'étaient pris au jeu, avaient lu le traité, il y avait eu beaucoup de débats sur ce sujet. Je trouve que l'on a retrouvé cet esprit là.
Les Français semblent donc davantage saluer le processus démocratique…
Il ne faut pas être sur une logique électorale et dire : au-dessus de 50%, c'est bien, et en dessous, ce n'est pas bien. La primaire a surtout aidé les gens qui voulaient voter, et le peuple de gauche à mieux connaître les personnalités des candidats et le programme du PS. Après, 46% des ouvriers – une catégorie pourtant très détachée du politique – sont quand même "plutôt d'accords" pour dire que la primaire a amélioré l'image qu'ils avaient de la politique, un score équivalent à la moyenne. C'est au-dessus dans les communes rurales (51%) et aussi pas trop mal dans toutes les catégories de génération. Sauf chez les 25-34 ans, avec 37%.
Comment l'expliquer?
C'est la génération désabusée. Auprès des segments les plus critiques vis-à-vis de la capacité du politique à améliorer la vie des Français, la primaire n'a peut être pas atteint son but.
Les critiques des derniers jours n'ont-elles pas eu un impact sur la vision de cette primaire?
Le sondage a été réalisé jeudi et vendredi, soit après le débat entre Martine Aubry et François Hollande. Il est intéressant de voir que
les "dérapages" issus plutôt du camp d'Aubry et les répliques de François Hollande n'ont pas altéré l'image générale de la primaire.
Si la question divise le parti majoritaire, les Français semblent, eux, souhaiter une primaire à l'UMP en 2017.
Effectivement, 65% des sondés y sont favorables, et 64% chez les sympathisants UMP. Le score est majoritaire dans les segments traditionnels qui votent à droite, à savoir les professions libérales et les cadres supérieurs (4 points au-dessus de la moyenne) ou encore les personnes âgées (70% chez les 65 ans et plus). Alors qu'on aurait pu penser que ces dernières étaient plutôt favorables à des modes de désignation traditionnels des dirigeants politiques.
Comment expliquer ce score élevé (64%) chez les sympathisants UMP?
Il y a l'idée qu'il ne faut pas rater ce train de l'histoire. Et aussi peut-être l'envie de relever le défi du PS, en faisant une primaire différente avec, par exemple, des votes par Internet ou une autre organisation… Une manière de dire : "On n'a pas à être la droite la plus ringarde du monde. On peut faire mieux et différent en 2017." Ce score majoritaire s'explique aussi sûrement par la frustration forte des gens de droite face à la focalisation médiatique autour de la primaire PS. Il y a un sentiment de saturation de l'espace médiatique, un sentiment de jalousie.

samedi 15 octobre 2011

les petites phrases du 15/10/2011

PRIMAIRE PS - Jean-Pierre Mignard, sur Europe 1. Le président la Haute autorité des primaires, chargée de veiller au bon déroulement de ce scrutin, a invité les socialistes à la retenue samedi alors que le PS va désigner dimanche son candidat à l'élection présidentielle. "On arrête et on se repose", a-t-il indiqué au micro de Dominique Souchier. "Arrêtons, parce que sinon on va être dans la posture, et la posture, ça ressemble parfois à l'imposture", a estimé Jean-Pierre Mignard. Revenant sur les petites phrases qui on émaillé la fin de campagne de ces primaires, Jean-Pierre Mignard a voulu prévenir tout dérapage. "Les Français sont intelligents. Les gens ont beaucoup de culture politique. Est-ce que vous croyez vraiment que les électeurs se laissent avoir par des mots grossiers, par des diabolisations de cette nature?", a-t-il demandé.
PRIMAIRE PS, Patrick Devedjian, sur Europe 1. "Je suis favorable aux primaires et je l'ai toujours été", a indiqué Patrick Devedjian samedi matin. "En 2007, nous avions prévu de faire des primaires et nous avions amorcé le principe", a ajouté le président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine. "A l'avenir, le processus sera irréversible", a-t-il précisé. Patrick Devedjian a néanmoins admis quelques réserves sur ce processus. "Autrefois, dans les partis politiques, il y avait une autorité naturelle qui se dégageait. Aujourd'hui, la primaire est un arbitrage dans les ambitions. Finalement, la pipolisation, sorte d'appréciation des qualités humaines des un des autres, a pris le pas sur le débat sur le débat politique", a regretté Patrick Devedjian.

Fillon met Copé en garde

Pas de déception, pas de désertion". A Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), quatre jours avant la convention anti-PS de l’UMP, qui doit se tenir mardi soir, François Fillon a mis en garde les élus de l’UMP contre tout défaitisme. Un sentiment assez répandu ici après la perte du Sénat et alors que "le rouleur compresseur des primaires", selon le mot de Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, donne l’impression, dixit cette fois-ci le député Bernard Debré, que la "balle est dans le camp d’en face". Pour le Premier ministre, la majorité a cependant toutes les clés pour gagner 2012 : "Pas besoin d’idéaliser notre bilan pour le rendre respectable", assure-t-il, "2007-2012" on parlera un jour d’années courage comme on parlait des trente glorieuses".
En face, au PS, l’hôte de Matignon voit un programme en trois points : "luxe, calme et volupté". "A les écouter, on arrête tout, on revient sur tout. Comment voulez-vous que notre pays avance avec les rois du rétropédalage?" Pour Fillon, chantre de la rigueur budgétaire, le PS serait adepte d’une "médecine douce" qu’il ne goûte guère. Il n’a pas livré en revanche son pronostic pour dimanche soir, à la différence de Copé pour qui "sauf surprise, François Hollande devrait l’emporter".

"Les marécage de la petite politique"

Le Premier ministre s’est aussi soigneusement abstenu de chanter une nouvelle fois les louanges du processus "moderne" des primaires, position à rebours de celle exprimée par le Président de la République au petit déjeuner de la majorité mardi matin. "La modernité, c’est nous", s’est-il rattrapé aujourd’hui alors que son rival Jean-François Copé l’avait taclé, sans jamais le nommer à ce sujet jeudi soir, lors de son discours d’ouverture et en avait encore rajouté une couche vendredi après-midi : "Ne laissons jamais dire que le PS est moderne".
Mais pas question pour François Fillon, qui s’exprime en dernier, fonction oblige, de ne pas répliquer. A la fin de son discours, celui qui a ostensiblement évité de prononcer le nom de son rival, livre cette mise en garde transparente alors que Copé a assuré mercredi soir à quelques journalistes avoir conclu un pacte avec lui sur le mode "A toi Paris, à moi le Parti" : "Nous n’avons pas le droit de sombrer dans les marécage de la petite politique, nourrie par ces bruits de couloir et ces tractations supposées". La réunion s’achève sur une Marseillaise crispée.

vendredi 14 octobre 2011

les petites phrases du 14/10/2011

PRIMAIRE PS - Jean-François Copé, lors des Journées parlementaires UMP. "On a là une alliance assez contre-nature entre une carpe et un lapin. Personne ne doit être dupe de tout cela, c'est combinaison et compagnie", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, à propos du ralliement d'Arnaud Montebourg à François Hollande. "Pour le reste, il est vrai que François Hollande a fait des avancées gigantesques du côté de Arnaud Montebourg qui ne peuvent avoir échappé à personne en fustigeant à la télévision les licenciements boursiers, sans rire. Il nous la joue à l'instar de ce qu'aurait pu dire feu Georges Marchais...", a affirmé le chef de file de l'UMP. "C'est dire combien la gauche molle n'est pas décevante. Elle est exactement dans ce que nous imaginions, c'est-à-dire la gauche sans courage, sans ambition, prête à toutes les compromissions, en quelque sorte la gauche inapte au commandement", a-t-il ajouté en se réjouissant par avance que "cette pantomime se termine enfin dimanche". "Nous allons passer à l'offensive en décortiquant le projet irréaliste du PS", a-t-il répété.
LEGISLATIVES FILLON - Patrick Ollier, lors des Journées parlementaires UMP. Le ministre des relations avec le Parlement s'est déclaré vendredi "tout à fait favorable" à la candidature de François Fillon à Paris pour les législatives de 2012, tout en jugeant que l'appréciation du Premier ministre sur les primaires "n'engage pas" l'UMP. Dans la majorité à Paris, "il n'y a pas une personnalité qui émerge pour imposer une personnalité morale à tout le monde", a expliqué Patrick Ollier à des journalistes, en marge des rencontres parlementaires de l'UMP à Saint-Cyr-sur-Loire, près de Tours. "Pour faire taire les ambitions légitimes des uns et des autres, il faut donc quelqu'un d'une dimension supérieure, et alors on aura peut-être une chance de regagner Paris en 2014", a ajouté le ministre, qui pour cette raison, est "tout à fait favorable à cette candidature".
RETRAITES A 60 ANS - François Baroin, sur Europe 1. Le ministre de l'Economie a estimé vendredi qu'un retour à la retraite à 60 ans, proposé par le PS, mettrait "en danger immédiat la notation de la France". "La retraite à 60 ans, c'est 30 milliards, c'est 1,5 point de PIB, c'est la dégradation immédiate" de la note française. L'agence Standard & Poor's a confirmé en début de semaine le triple A français, après l'accord franco-belge sur le démantèlement de la banque Dexia. Interrogé par ailleurs sur le principe de "démondialisation" cher à Arnaud Montebourg, François Baroin a dit avoir "le sentiment que la rue Solférino s'est déjà démondialisée depuis 3 mois puisqu'ils ne parlent que d'eux".
CRISE - François Baroin, sur Europe 1. Le ministre de l’Économie a déclaré vendredi vouloir proposer "un choc de confiance à l'envers de ce qui s'est passé depuis trois mois" le 23 octobre prochain, lors du sommet des dirigeants européens à Bruxelles pour sauver l'euro et la Grèce. "C'est fou que dans la tête des marchés existe le risque souverain", a-t-il noté, rappelant qu'"il y a trois ou quatre ans", "ceux qui achetaient des obligations d’État avaient des titres de très grande qualité". Le rôle des États est donc selon lui de "restaurer la confiance". "Il n'y a pas de place pour l'échec, en politique on ne parie pas sur l'échec", a-t-il lancé.
FUTUR GOUVERNEMENT - François Hollande, sur RMC/BFMTV. François Hollande, candidat à la primaire PS, a affirmé vendredi qu'il ne "prendrait pas Dominique Strauss-Kahn dans son gouvernement", s'il était élu à la présidentielle en 2012. "Il y a des règles et des principes", a-t-il déclaré sur RMC/BFMTV. Il a expliqué ce choix "pour des raisons qui tiennent (aux) affaires (liées à DSK) mais aussi au fait qu'(il) veut un gouvernement de renouvellement" avec "des personnalités nouvelles, de la diversité, de la parité". "Je veux qu'il y ait l'idée qu'on ne fera pas en 2012 les équipes d'hier ou d'avant-hier. Les Français veulent du neuf. Il faut des équipes nouvelles pour porter un projet nouveau", a ajouté le député de Corrèze.
PRIMAIRE PS - Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué. Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, soutien de François Hollande, a enjoint vendredi Martine Aubry d'arrêter les "dérapages", considérant que la maire de Lille a pris "un sérieux risque" en attaquant son rival du second tour de la primaire socialiste. "Je dis stop aux dérapages. Il est encore temps de se ressaisir. Chacun doit mesurer que lundi matin commence la vraie bataille face à Nicolas Sarkozy", a fait valoir M. Ayrault dans une déclaration : "Le candidat qui sortira des primaires ne doit pas être affaibli par des propos qui pourraient être utilisés par Nicolas Sarkozy". "Martine Aubry a pris un sérieux risque. La droite ne s'y est pas trompée", a ajouté le député-maire de Nantes. "La dynamique du rassemblement est en marche, quatre candidats ont appelé à voté à François Hollande au deuxième tour", ajoute-t-il, alors qu'Arnaud Montebourg a annoncé qu'il voterait à "titre personnel" pour François Hollande.
PRIMAIRE PS - François Hollande, sur France Inter. Le candidat à la primaire socialiste a parlé vendredi matin d'"escalade", de "dérapage" à propos des dernières affirmations de Martine Aubry à son égard. "Quel serait mon péché, ma faute?", a demandé François Hollande comme on l'interrogeait sur les propos de Martine Aubry l'accusant d'être "le candidat du système". "Il faut arrêter cette escalade, je crois que c'est un dérapage!". "Laissons cela, je ne veux pas entretenir le feuilleton", a-t-il ajouté. "Je ne me laisserai pas distraire par ce genre de polémique. Je ne suis pas dans un jeu de rôle", a-t-il encore dit. Le candidat à la primaire a réaffirmé qu'il voulait "rassembler". "Je veux de la force, et la force ce n'est pas l'agressivité, la force c'est de s'occuper de ce qui va être essentiel dans les prochains mois", a-t-il affirmé. "Je fais très attention, comme le lait sur le feu, à ce que ça ne dérape pas", a souligné François Hollande qui a conclu : "Martine Aubry et moi portons le même projet (....) Moi, je fais en sorte de rassembler, pas de diviser. Pour faire avancer la France, il faudra rassembler toutes les bonnes volontés, voilà ce que je vais essayer d'insuffler!"
PRIMAIRE PS - Martine Aubry, sur le site 20minutes.fr. Martine Aubry accuse vendredi François Hollande, son adversaire à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, d'être un "candidat du système". "Le système s'est créé son candidat et nous a matraqués de sondages", affirme-t-elle. Priée de préciser si elle parle bien de son adversaire, arrivé en tête du premier tour de la primaire, dimanche dernier, elle répond : "Bien sûr. Peut-être parce qu'il est plus facile à battre pour (Nicolas) Sarkozy." Mais la maire de Lille, qui compte huit points de retard sur François Hollande au terme du premier tour, souligne que "malgré tout cela, une majorité des Français s'est portée sur les trois candidats qui portent le changement, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et moi". "Les Français ont été libres dimanche dernier. Ils ont dit ce qu'ils pensaient clairement. Je pense qu'ils le feront encore dimanche prochain", ajoute-t-elle.
PRIMAIRE PS - Valéry Giscard d'Estaing, sur Europe 1. A l'occasion de la sortie de son quatrième roman Mathilda, Valéry Giscard d'Estaing a souligné vendredi que le principe de la primaire socialiste était un "procédé de choix", "normal et démocratique". "Il ne faut pas manquer de mémoire car dans les années 1987-1988, nos partenaires du RPR - j'étais UDF à l'époque- avaient proposé des primaires dans la majorité", a rappelé l'ancien président de la République. "Il y a même eu un accord sur les primaires. C'est une formule qui est démocratique et moderne", a-t-il conclu
PRIMAIRE PS - Cécile Duflot, sur Europe 1. "Je ne soutiens personne" et "je n'irai pas voter". La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts a été claire vendredi matin quant à la question de sa préférence pour la primaire socialiste. "Les militants écologistes ne doivent pas aller voter dimanche", a-t-elle estimé, mais "ils ne sont pas non plus empêchés". "Vous savez, il y a une vraie tradition libertaire chez les écologistes", a indiqué Cécile Duflot. "Nous avons tissé de bonnes relations avec Martine Aubry et le parti socialiste depuis qu'elle est première secrétaire. Ça ne veut pas dire que moi, ou d'autres, estimons que c'est la meilleure candidate", a ajouté la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts.
SORTIE DU NUCLEAIRE - Cécile Duflot, sur Europe 1. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts a estimé qu'il "ne pourra pas y avoir d'alternatives entre la gauche et les écologistes en 2012 si on n'organise pas la transition énergétique et la sortie du nucléaire". "C'est une évidence", a-t-elle ajouté. "Vous n'imaginez pas des écologistes autour de la table d'un gouvernement écouter leur collègue du ministère de l'Industrie raconter l'avancée du chantier de Flamanville", a expliqué Cécile Duflot. "Il faut avoir le courage de dire qu'on s'est englué dans le nucléaire", a martelé la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts. "Il faut organiser la sortie du nucléaire. C'est créateur d'emplois", a conclu Cécile Duflot.

"Je ne soutiens personne" à la primaire par Europe1fr

Face au PS, Juppé et Sarkozy pour des "initiatives fortes"

L'objectif : reprendre la main face au Parti socialiste. Mercredi soir, Alain Juppé a indiqué – peu avant le dernier débat entre François Hollande et Martine Aubry – qu'il réfléchissait, avec Nicolas Sarkozy, à des "initiatives fortes". "Il y a de nombreux sujets de fond à traiter. Nous avons plusieurs idées en tête", a expliqué le ministre des Affaires étrangères, qui entend bien occuper l'espace médiatique dans les semaines à venir. "Faut-il les garder pour l'élection présidentielle ou anticiper?", s'est-il toutefois interrogé, ajoutant que ces "nouvelles initiatives" interviendraient, le cas échéant, dans les prochaines semaines. Au plus tard d'ici la fin de l'année.
Mais Alain Juppé estime que Nicolas Sarkozy n'a pas à accélérer son entrée en campagne. "Il est en pré-campagne mais il ne fait pas qu'il se pose en candidat avant fin janvier-début février", a déclaré le ministre, qui s'exprimait devant des journalistes avant le débat télévisé sur France 2. Tout en déplorant également l'affolement sensible dans une partie de la majorité : "Il faut faire preuve de sang-froid et tenir bon."

Aubry, "la plus structurée"

Car si Alain Juppé fait partie de ceux qui reconnaissent que la primaire est une "bonne opération" pour le PS, il juge toutefois que la route sera longue pour le candidat sortant d'ici l'élection présidentielle. "Il va y avoir un phénomène d'usure", assure le ministre des Affaires étrangères. Et d'ajouter que les socialistes ont "mangé leur pain blanc". Mercredi, dans une interview au JDD.fr, Christine Kelly, en charge du dossier du pluralisme au Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA), mettait en garde contre "une surexposition (médiatique) de l'opposition", refusant toutefois le "rééquilibrage" du temps de parole demandé par le conseiller de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier.
"Face à cette situation, c'est à nous, maintenant, de réoccuper l'espace médiatique en démontant systématiquement le projet socialiste", a affirmé mercredi Alain Juppé, indiquant que le gouvernement devait également "réussir le sommet du G20", qui se déroule début novembre à Cannes.
Quant au candidat socialiste, et à l'élection de dimanche prochain, Alain Juppé jugeait – contrairement à une idée largement partagée dans la majorité – que Martine Aubry était "plus dangereuse" que François Hollande. "C'est la plus structurée", affirmait-il avant l'ultime débat.
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jeudi 13 octobre 2011

les petites phrases du 13/10/2011

LEGISLATIVES - Rachida Dati, sur Radio Classique/Public Sénat. Rachida Dati (UMP) a exhorté jeudi François Fillon à montrer du "courage" au lieu de chercher une "circonscription de confort" à Paris, ce que les Parisiens, a-t-elle assuré, "n'accepteront pas". "Ou alors, François Fillon veut venir nous aider à conquérir Paris", a dit l'ex-garde de Sceaux, au lendemain des déclarations du Premier ministre marquant un intérêt pour les législatives dans la capitale. "Dans ce cas, il n'y a aucun problème, il y a des circonscriptions à l'Est parisien dont nous avons besoin pour reconquérir Paris, perdues sur des divisions à droite". "Le courage, le défi serait de reconquérir ces circonscriptions de l'Est parisien", a lancé la maire du VIIème arrondissement. "Ce serait un défi à la hauteur du Premier ministre!" "Mais c'est vrai qu'il faut du courage, ça je vous le concède", a-t-elle glissé. "Ou alors il souhaite une circonscription de confort pour des convenances personnelles et ça, les Parisiens ne l'accepteront pas et ne le supporteront pas", a tranché Rachida Dati. "Le moment venu, je serai à vos côtés pour mener la campagne législative à Paris" en 2012, a lancé mercredi soir le Premier ministre lors d'une cérémonie de remise de décoration à Matignon à huis clos, selon plusieurs participants.
LEGISLATIVES - Jean-François Copé, sur RMC et BFM-TV. Le secrétaire général de l'UMP a pris acte du fait que le Premier ministre François Fillon a "dit ses intentions" pour Paris. "Je suis content que François Fillon ait dit ses intentions parce que, tant qu'il ne les avait pas dites, c'était assez difficile d'organiser les choses", a-t-il déclaré. "Le moment venu, je serai à vos côtés pour mener la campagne législative à Paris" en 2012, a lancé mercredi soir le Premier ministre lors d'une cérémonie de remise de décoration à Matignon à huis clos, selon plusieurs participants. Le patron de l'UMP reprochait ces derniers temps à François Fillon d'être beaucoup trop ambigu sur ses intentions et l'invitait à "mettre les mains dans le cambouis" alors que lui-même avait entrepris un travail de "médiation" au sein de la fédération UMP de la capitale, la plus importante en nombre de militants, mais secouée par de profondes divisions.
DERNIER DEBAT PS - Marine Le Pen, . La présidente du Front national (FN) a jugé jeudi dans un communiqué que le débat télévisé entre Martine Aubry et François Hollande avait montré que les deux candidats à la primaire socialiste étaient "en osmose" avec l'UMP. "Le débat entre Martine Aubry et François Hollande a eu un immense intérêt : apprendre aux Français que le candidat socialiste à la présidentielle défendra une 'Europe fédérale'", ironise Marine Le Pen. "La fuite en avant fédéraliste est donc un autre point commun, et pas des moindres, entre le PS et l'UMP: récemment Alain Juppé a publiquement réclamé une +fédération européenne+", poursuit Marine Le Pen, décrivant Aubry et Hollande "en osmose totale avec l'UMP sur l'Europe et l'euro". Selon elle, "l'Europe fédérale, c'est la fin de la démocratie, de la République et de l'Etat-nation".
DERNIER DEBAT PS - Jean-Vincent Placé, sur France Info. Le conseiller politique de Cécile Duflot (EELV), a expliqué jeudi sur France Info qu'il n'était "pas une agence de notation" des candidats socialistes qui déterminerait qui de Martine Aubry ou de François Hollande est le plus proche des idées écologistes. "Nous n'avons pas de préférence particulière" entre les deux finalistes de la primaire, a souligné le nouveau sénateur de l'Essonne. "Nous avons une candidate, elle s'appelle Eva Joly", a-t-il rappelé. "Je ne suis pas une agence de notation des candidats socialistes", a ajouté Jean-Vincent Placé, pointant notamment "la relation" qu'ont, selon lui, Hollande et Aubry "avec cet espèce de veau d'or de la croissance".
DERNIER DEBAT PS - Eric Besson, sur France Inter. Le ministre de l'Industrie a jugé jeudi que Martine Aubry était "dans l'offensive", lors du dernier débat télévisé, et que François Hollande avait fait montre de "son art consommé de l'esquive". "J'ai vu que Martine Aubry était à l'offensive, et que François Hollande était dans son art consommé, avec ses forces et ses faiblesses, de l'esquive", a déclaré Eric Besson. Selon lui, l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste "est toujours dans l'esquive et il a esquivé l'essentiel du débat hier. Après, les Français, ceux qui voteront dimanche, jugeront". "Ce qui m'a frappé c'est que Martine Aubry dit, au début du débat: +ce qui pose problème à nos électeurs, c'est le flou+. La seule question que je me suis posée à la fin du débat : 'ces électeurs potentiels sont-ils sortis du flou?' Moi, je ne le crois pas", a poursuivi Eric Besson. "Aujourd'hui, il me semble que dans les temps que nous avons, si Nicolas Sarkozy est candidat à l'élection présidentielle, je le crois toujours mieux armé que les deux concurrents que j'ai vus hier sur le plateau", a ajouté l'ancien responsable PS, passé à l'UMP en 2007. "Est-ce qu'ils ont les qualités pour les temps qui viennent? Je crois que le capitaine qui est à la barre en a plus", a encore dit le ministre.
DERNIER DEBAT PS - François Hollande, sur Europe 1. François Hollande est revenu jeudi sur le débat qui l’a opposé mercredi soir à Martine Aubry, son adversaire au deuxième tour de la primaire socialiste. Et le député de Corrèze a une nouvelle fois expliqué sa placidité vis-à-vis de sa contradictrice. "On devait donner la meilleure image qui convenait dans cette période. Nous sommes en concurrence, et ce n’est pas une compétition mineure, mais la confrontation ne devait pas à mes yeux être un combat", a-t-il déclaré. "Mais je ne veux pas être dans la dévalorisation, je n'ai pas besoin, moi, de dénigrer, de dévaluer, de dénoncer", a dit le député de Corrèze, accusé de "flou" par la maire de Lille. Quant au concept de "gauche molle" développé par Martine Aubry, François Hollande s’est montré serein. "J’ai évité de tomber dans ce type de caricature. Il n’y a pas des durs et des mous. La gauche n’a à être ni sectaire ni fragile, mais être elle-même", a lancé le président du conseil général de Corrèze.
DERNIER DEBAT PS - Martine Aubry, sur RTL. Martine Aubry a trouvé jeudi sur RTL qu'il y avait du "flou" chez François Hollande, son adversaire de la primaire, lors du débat qui les a opposés mercredi soir. "J'ai bien compris qu'il essayait de passer entre les gouttes quand je lui posais un certain nombre de questions", a estimé la maire de Lille. "Ma grand-mère disait : quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup", a-t-elle conclu.
DERNIER DEBAT PS - Anne Hidalgo, sur Europe 1. Pour la première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, porte-parole de Martine Aubry, "sa" candidate n’a sûrement pas perdu le match face à François Hollande, lors de leur ultime débat. "Martine Aubry a été très claire, offensive, sereine, forte et déterminée", a détaillé Anne Hidalgo. "Elle a marqué des points sur certains sujets, comme les questions européennes", a-t-elle ajouté. Lors de ce débat télévisé, "on a pu constater les différences de caractère, dues en grande partie au fait qu’il y a une femme d’un côté et un homme de l’autre, et à l’expérience forte de Martine Aubry", a assuré Anne Hidalgo.

Hidalgo : "Aubry a marqué des points" par Europe1fr