mardi 4 décembre 2012

Le gouvernement solidaire de Florange

François Hollande a affirmé lundi que "tout le gouvernement (était) solidaire" par rapport aux décisions prises concernant Florange et a prévenu Mittal que "tous les moyens de droit" seraient utilisés si l'accord présenté vendredi n'était pas "appliqué et respecté". Le chef de l'Etat était interrogé à l'issue d'un sommet franco-italien à Lyon sur la tentation du ministre du redressement productif Arnaud Montebourg de démissionner durant le week-end.
"Tout le gouvernement est mobilisé pour permettre à ce plan d'être pleinement appliqué et donc respecté. Tous les moyens de droit seront utilisés si tel ne devait pas être le cas", a prévenu le président. "Tout le gouvernement est solidaire par rapport à ces décisions", a-t-il ajouté. Le ministre du redressement productif s'était beaucoup engagé sur ce dossier, plaidant pour une nationalisation temporaire du site avant sa revente à un investisseur privé. Cette option n'a pas été retenue.
Le président de République a également rappelé lundi les objectifs du plan pour Florange : "premièrement, il n'y aura pas de plan social, deuxièmement il y aura des investissements sur le site, troisièmement il y a cette volonté de porter le projet Ulcos sur la table de la Commission européenne avec la perspective de pouvoir travailler sur le site de Florange avec un vrai projet industriel". "Je me place dans l'hyphothèse où tout sera fait pour que ces trois objectifs puissent être atteints", a-t-il assuré.
 

Boutin s'alarme d'une "catholiphobie"

Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, s'est inquiétée aujourd'hui d'une "catholiphobie", après l'interpellation des églises par Cécile Duflot pour les sans-abri et elle s'est demandée si le combat catholique contre le mariage gay jouait un rôle.

Sur
France Culture, l'ex-ministre du Logement du gouvernement Fillon a rappelé son "engagement spirituel personnel, je suis catholique". "Il y a une espèce de catholiphobie qui est en train de s'installer", a-t-elle accusé.

"L'église catholique fait énormément en France et dans le diocèse de Paris en particulier", a-t-elle répondu à Cécile Duflot.

La ministre EELV du Logement a annoncé avoir écrit à l'archevêché de Paris afin d'utiliser des bâtiments "quasi vides" lui appartenant. "Je ne comprendrais pas que l'Eglise ne partage pas nos objectifs de solidarité", a-t-elle ajouté.


"Ce sont certainement les plus engagés de tous parmi ceux, admirables, qui s'engagent vis-à-vis des SDF", s'est indignée Christine Boutin. "Dans toutes les paroisses de France, il y a un accueil des personnes en difficulté".

"On donne l'impression que l'église catholique et le diocèse ne font rien pour les SDF et ça, c'est insupportable", a insisté l'ex-députée. "J'ai ressenti une action politique. Est-ce que c'est parce que l'église catholique est contre le mariage gay qu'on va la décrédibiliser sur la solidarité qu'elle effectue pourtant de façon remarquable ?", a demandé l'ex-candidate à l'Elysée.

Avant elle, l'UMP Camille Bedin avait incité la ministre écologiste à "féliciter les Eglises au lieu de les pointer du doigt".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00471-boutin-s-alarme-d-une-catholiphobie.php

Guéant contre le cumul des mandats

L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant se déclare "contre le cumul des mandats", une position minoritaire à l'UMP, dans un entretien au mensuel Acteurs publics publié aujourd'hui.

"Au sein de l'UMP, j'ai une position singulière, je suis contre le cumul des mandats. Trop souvent, j'ai vu au Parlement que la dimension des collectivités locales prévalait sur la dimension nationale dans la prise de décision. Or les députés et les sénateurs sont des élus nationaux. De la même manière, je suis favorable à ce que les ministres ne soient pas à la tête d'un exécutif local. On doit être ministre de la République à temps plein", affirme Claude Guéant.

La
commission Jospin a recommandé le mois dernier, dans un rapport au président François Hollande, d'interdire le cumul des mandats parlementaires et exécutifs locaux. Elle préconise aussi l'interdiction de tout cumul pour les ministres.

L'ancien ministre qualifie d'autre part d'"échec relatif" le "mouvement de décentralisation conduit par la gauche et par la droite". "Je l'ai vu sur le terrain comme préfet, les citoyens continuent de se tourner vers l'État, quelles que soient les prérogatives des collectivités locales", témoigne-t-il.

Alors que beaucoup des dirigeants de l'UMP prônent la suppression du département comme échelon territorial, Claude Guéant estime que "le département, que l'on met souvent en cause, est un échelon adapté à condition qu'il joue de tous les ressorts qu'offre la loi. En matière d'action sociale, les départements peuvent, par exemple, déléguer aux communes leurs propres compétences, en les accompagnant des financements adéquats".

Quant aux régions, elles "ont un rôle important à jouer, mais que leur donner de plus ? Ce serait déjà bien qu'elles fassent bien et complètement ce qui est de leur compétence", juge l'ex-ministre de
Nicolas Sarkozy.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00465-gueant-contre-le-cumul-des-mandats.php

lundi 3 décembre 2012

Cote de popularité: Jean-Marc Ayrault enregistre sa première hausse

Jean-Marc Ayrault, après une succession de chutes importantes, enregistre sa première hausse (+4) depuis sa nomination à Matignon, selon un sondage Ifop pour Paris Match diffusé lundi. Désormais, 47% des Français disent approuver l'action du chef du gouvernement, précise cette enquête.
Jean-Marc Ayrault ne semble pâtir que légèrement de l'occupation du site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, ville dont il était le maire, puisque 58% des Français continuent de juger qu'il est un homme de dialogue (-3) et 50% qu'il est proche des préoccupations des Français (-2). De son côté, le président François Hollande baisse légèrement d'un point avec 41% d'approbation. Toutefois, l'Ifop relève une baisse de cinq points de la part des personnes «n'approuvant pas du tout☼ l'action du chef de l'Etat, signe, selon lui, d'une légère décrispation d'une partie de l'opinion.
François Hollande continue d'asseoir sa stature internationale, trois Français sur cinq (60%, +2) jugeant qu'il défend bien les intérêts de la France à l'étranger. L'approbation de sa gestion des finances publiques progresse également pour retrouver son niveau d'octobre : ainsi, 40% des Français estiment que le président de la République mène une politique efficace contre la dette et les déficits publics (+2). Ce sondage a été effectué les 29 et 30 novembre auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1054967/cote-popularite-jean-marc-ayrault-enregistre-premiere-hausse

Copé et Fillon se revoient cet après-midi

Jean-François Copé et François Fillon, qui se sont entretenus ce matin pour trouver une issue à la crise de l'UMP, doivent se revoir dans l'après-midi pour continuer à discuter et négocier une sortie de crise acceptable pour les deux parties, a-t-on appris dans l'entourage du député de Paris.

La rencontre, qui s'est tenue à la mi-journée dans le bureau de l'ancien premier ministre à l'Assemblée nationale, a duré 59 minutes, selon un proche de Fillon qui évoque un "climat de négociations précises et claires". "Les choses avancent. Doucement mais elles avancent", a-t-il confié, estimant encore qu'"ils font tous les deux preuve de bonne volonté dans leurs échanges".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00451-cope-et-fillon-vont-se-revoir-cet-apres-midi.php

Florange : Montebourg a-t-il voulu démissionner ?


Florange : Montebourg a-t-il voulu démissionner ? par BFMTV

UMP: des militants pro-Copé s'interrogent sur la sortie de crise

Florange: un "renoncement condamnable" du gouvernement, selon Thibault

Hervé Morin réélu à la tête du Nouveau centre

L'ancien ministre de la Défense Hervé Morin a été réélu sans surprise président du Nouveau Centre dimanche à Valence, lors du congrès statutaire de son parti. Seul candidat en lice, il a obtenu 94,18% des suffrages avec 65,2% de participation sur un corps électoral de 9.700 adhérents, a-t-on appris auprès du Nouveau Centre.
Le député de l'Eure est à la tête du NC depuis la fondation du parti en 2007 par des membres de l'ex-UDF en désaccord avec leur ex-président, François Bayrou. Celui-ci s'était démarqué de Nicolas Sarkozy et avait fondé le MoDem alors qu'eux entendaient se situer clairement dans la majorité présidentielle. Le NC fait partie de l'UDI, qui fédère six mouvements politiques et qui est présidée par Jean-Louis Borloo.
Hervé Morin a aussitôt fixé un cap à son parti en se posant en défenseur d'une société libérale, décentralisée, d'un parler-vrai contre la montée du populisme et d'une éthique du comportement, à l'opposée des "coups tordus" de l'UMP. "Nous devons montrer aux jeunes que la politique, ce n'est pas la violence des paroles, les enjeux de pouvoir, l'ambition personnelle et surtout pas les coups tordus mais des convictions, du courage et de l'éthique", a expliqué l'ancien ministre de la Défense en référence à la crise de l'UMP.
 

Florange : l'alimentation coupée début 2013

L'alimentation en gaz des hauts fourneaux de Florange sera bien coupée, "aux alentours du premier trimestre 2013", selon une source proche de la direction d'ArcelorMittal contactée lundi midi par Europe1.fr.
Un désaveu pour Jean-Marc Ayrault, qui avait affirmé vendredi que le site serait "maintenu en l’État"? Un peu plus tôt dans la journée, le syndicaliste de la CFDT Edouard Martin avait, lui, avancé qu'une telle décision "signifierait la mort de l'usine."
Mais ArcelorMittal l'assure : "l'arrêt de l'alimentation ne signifie en aucun cas le démantèlement du site". "C'est comme lorsque un propriétaire quitte pendant un temps sa maison. Il coupe l'eau, le gaz et l’électricité. Mais il pourra tout rebrancher lorsqu'il revient", soutient la même source. "C'est sûr, on ne pourra pas les redémarrer en quelques semaines, et cela nécessitera quelques travaux. Tout comme un propriétaire qui laisse sa maison un temps sans entretien. Mais cela ne veut pas dire que les hauts fourneaux ne redémarreront pas."
 

UMP: début de la rencontre Fillon-Copé

La rencontre entre François Fillon et Jean-François Copé censée trouver une issue à la crise de l'UMP a débuté aujourd'hui peu après 11h30 à l'Assemblée nationale, a constaté une journaliste de l'AFP. L'entrevue entre les deux hommes se déroule dans le bureau de l'ex-premier ministre.

A la veille de la date-butoir imposée par
Nicolas Sarkozy, François Fillon et Jean-François Copé doivent tenter de se mettre d'accord sur la date d'un nouveau vote des militants pour la présidence du parti.

Le président proclamé mais contesté de l'UMP a proposé hier que ce vote ait lieu après les municipales de 2014, tandis que son rival estime que ce vote doit intervenir "dans les plus brefs délais".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00425-ump-debut-de-la-rencontre-fillon-cope.php

L'UMP critique Duflot sur les Eglises

L'UMP a recommandé aujourd'hui à la ministre du Logement Cécile Duflot de féliciter les Eglises au lieu de les "pointer du doigt" comme "boucs émissaires" pour le nombre de sans-abri.

Dans un communiqué,
Camille Bedin, secrétaire nationale à l'égalité des chances de l'UMP, écrit: "Plutôt que de chercher des réponses structurelles à un problème qui se pose chaque année, Mme Duflot est dans la recherche de bouc-émissaires, de gesticulations et de coups de communication pour donner l'impression d'agir... et cela avec une logique assez déconcertante : c'est parce qu'il y aurait des immeubles vides qu'il y aurait des sans-abri..."

"Si Mme Duflot veut toujours parler réquisition, elle devrait déjà chercher des solutions d'urgence dans le parc immobilier de l'Etat et des collectivités territoriales!", ajoute Camille Bedin. "Il serait bon de rappeler à Mme Duflot que plutôt que de pointer du doigt les Eglises, qui agissent déjà beaucoup en faveur des plus démunis au travers d'associations connues et reconnues telles le Secours catholique ou l'Armée du Salut, elle devrait les féliciter : elles n'ont attendu ni ses remontrances hautaines ni ses menaces inutiles pour agir", conclut-elle.

La ministre a déclaré dans Le Parisien aujourd'hui avoir écrit à l'archevêché de Paris en vue d'utiliser des bâtiments "quasi vides" lui appartenant. "Je ne comprendrais pas que l'Eglise ne partage pas nos objectifs de solidarité", affirme la ministre dans cet entretien.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00433-l-ump-critique-duflot-sur-les-eglises.php

Montebourg a menacé de démissionner

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a brandi la menace de sa démission du gouvernement au cours d'un entretien samedi avec le chef de l'Etat François Hollande après avoir été désavoué par le premier ministre sur le dossier Florange, affirme Libération.

"Je lui ai dit que si rien n'était fait avant ce soir (samedi, ndlr) pour réparer les dégâts sur cette question de nationalisation, je ne resterai pas au gouvernement, et la dislocation va commencer. Il m'a demandé de n'en rien faire", déclare Montebourg à Libération à propos de cette entrevue avec le président de la République, à l'Elysée samedi matin. "Ce n'était pas une question personnelle. Derrière ce dossier, il y a des gens", ajoute le ministre cité par le quotidien.

Selon Libération, l'Elysée "a passé son samedi à éviter la rupture" après que la proposition d'Arnaud Montebourg de nationaliser Florange n'eut pas été retenue la veille par le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Finalement, samedi soir sur TF1, Arnaud Montebourg a écarté toute idée de démission. "J'ai décidé de rester à mon poste de travail et de combat", a-t-il affirmé.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/03/97002-20121203FILWWW00001-montebourg-a-menace-de-demissionner.php

Copé : "Le président de l'UMP en 2016 ne doit pas être candidat à la primaire"

FN: Marion Maréchal-Le Pen ne veut pas que son parti joue les «charognards» face à la crise à l'UMP

Marion Le Pen, députée Front national du Vaucluse, a déclaré dimanche que la crise de l'UMP ne devait pas pousser son parti et ses élus à jouer les «charognards» et a justifié sa prudence médiatique des dernières semaines.
«C'est vrai que la conjoncture travaille pour nous, malheureusement. On a aujourd'hui six mois de mandat socialiste qui ont largement, je pense, déçu. Et on a aussi une guerre des ego destructrice à l'UMP, que nous avions d'ailleurs théorisée depuis très longtemps», a dit la jeune élue d'extrême-droite en marge d'un déjeuner militant à Olivet, dans le Loiret.
«On n'est pas non plus des charognards, je pense que ce serait une erreur politique. On se contente de constater les faits, c'est aux électeurs, après, de savoir, d'être lucides, d'avoir une prise de conscience», a ajouté la nièce de la présidente du FN, Marine Le Pen.
Marion Le Pen a cependant estimé que la crise de l'UMP constituait un facteur favorable qui se traduit, selon elle, par un afflux d'adhésions au FN.
«Nous avons atteint un pic de 600 adhésions par jour cette semaine, Internet et papier compris», a-t-elle dit, contre «120 adhésions par jour» en période normale.
Selon elle, cela démontre que le FN représente une «opposition crédible», bien qu'il n'ait que deux députés.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1054304/fn-marion-marechal-le-pen-veut-parti-joue-charognards-face-crise-ump

Le match Valls-Le Pen

Manuel Valls, le très populaire ministre de l’Intérieur, sera, jeudi soir, l’invité de l’émission politique de France 2 Des paroles et des actes. Après Jean-Marc Ayrault, il est le second membre du gouvernement à participer à ce rendez-vous politique. C’est Marine Le Pen qui sera invitée à lui donner la réplique. Il y a dix ans presque jour pour jour (9 décembre 2002), Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’Intérieur, avait nettement dominé Jean-Marie Le Pen et pris son envol dans les sondages.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-match-Valls-Le-Pen-578724

Le Roux sévère avec les écolos

Le gaz de schiste? "Pas un tabou", pour Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée. La commission de dialogue à propos de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes? "Pas faite pour changer les décisions." Comprendre : les écolos peuvent toujours parler, l’aéroport se fera. Le conseil fédéral d’EELV qui a acté le refus du traité budgétaire européen en septembre dernier? Digne d’"une assemblée générale étudiante". Tout de même : "Si les Verts sortaient de la majorité, ce ne serait pas une bonne nouvelle."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-Roux-severe-avec-les-ecolos-578728

Trierweiler rentre chez elle

Samedi prochain, la première dame sera de retour dans la ville où elle a grandi. Valérie Trierweiler dédicacera, à la Fnac d’Angers, le livre qu’elle a coécrit avec Stéphane Ruet sur les coulisses de la campagne de François Hollande.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Trierweiler-rentre-chez-elle-578730

Mairie de Paris : Borloo décline

C’est la première fois qu’il le dit aussi nettement : Jean-Louis Borloo ne devrait pas être candidat à Paris en 2014. "Valenciennois je suis, Valenciennois je reste." Telle est la formule que ses amis ont rodée pour lui et que le président de l’UDI devait prononcer la semaine dernière avant d’y renoncer, préférant ne pas polluer son message devant les nouveaux adhérents de la formation centriste. "Ma tâche principale, c’est de construire cette nouvelle formation politique et ça prend beaucoup de temps." Chantal Jouanno, qui vient de quitter l’UMP pour rejoindre l’UDI, devrait être le porte-drapeau des centristes aux municipales parisiennes.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Mairie-de-Paris-Borloo-decline-578734

Un ministre, ça ferme sa gueule

Arnaud Montebourg n'est pas Jean-Pierre Chevènement. Le ministre du Redressement productif n'a pas voulu "l'ouvrir" comme son illustre prédécesseur. En 1983, celui qu'on n'appelait pas encore le "Che" démissionna avec fracas, protestant ainsi contre la "parenthèse libérale" imposée par le tandem Mitterrand-Mauroy. Chevènement signa son geste d'une phrase restée célèbre : "Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l'ouvrir, ça démissionne". Presque trente ans plus tard, l'impétueux Montebourg préfère rester à son "poste de travail et de combat". Autre temps, autre formule.
Le chantre de la démondialisation a remballé sa promesse de nationalisation et accepté, bon gré mal gré, celle de Mittal, le géant indien de la sidérurgie. Une défaite en rase campagne pour le ministre qui, en début de semaine, jouait encore le matamore dans Les Échos, en lançant : "Qu'il s'en aille!"
L'agitation de Montebourg n'aurait-elle donc servi à rien? Non, car 629 métallos ne pointeront pas à Pôle emploi. Et par les temps qui courent, c'est déjà une victoire. En même temps, Montebourg met un genou à terre et doit s'incliner devant le virage social-libéral choisi par Hollande depuis la rentrée. Montebourg devait incarner cette aile de la gauche volontariste, industrielle et protectionniste, le voilà brutalement rattrapé par la réalité. L'illusion aura duré 200 jours. Jusqu'à quand pourra-t-il tenir au gouvernement?
 

Florange: "illusion mensongère" (Fillon)

L'ex-premier ministre François Fillon a estimé dimanche que la gestion par le gouvernement de l'avenir du site d'Arcelor Mittal à Florange était "un exemple de l'illusion mensongère qui affaiblit le pays". "Faire croire que l'Etat est la solution dans ces circonstances, c'est mentir aux salariés et c'est tromper les Français", a-t-il dit en clôture des entretiens de Royaumont (Val-d'Oise) sur le thème "Réinventer le travail". "C'est un mensonge économique: la puissance publique n'est ni plus forte que la concurrence, ni meilleur actionnaire que les acteurs privés", a-t-il ajouté.

"Le mensonge a également des répercussions sur le plan psychologique: pour tous les investisseurs, qui perçoivent la France comme une terre d'insécurité juridique, pour tous les Français, qui sont portés à croire que l'Etat peut être porté à la rescousse partout", a-t-il développé. "Je suis pour un Etat stratège, ou un Etat puissant là où il est utile, mais pas pour un Etat qui se prétend providentiel", a ajouté le député de Paris.

"La nationalisation a été un temps envisagée. Enfin, un temps: c'est comme la valse, il y a le temps de la nationalisation, le temps de la non-nationalisation, et l'on apprend qu'il pourrait peut-être il y avoir de nouveau le temps de la nationalisation", a-t-il ironisé.

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a affirmé samedi que la nationalisation de Florange, écartée par le gouvernement sur le futur du site sidérurgique d'ArcelorMittal, était toujours possible si Lakshmi Mittal ne tenait pas ses engagements.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/02/97002-20121202FILWWW00110-florange-illusion-mensongere-fillon.php

FN: Montebourg aurait dû démissionner

Marine Le Pen, présidente du FN, a estimé que le ministre Arnaud Montebourg aurait dû démissionner après l'arbitrage gouvernemental du dossier Florange, mais qu'il ne l'a pas fait car il "défend son intérêt personnel". Sur France 3, l'eurodéputée a assuré que le ministre du Redressement productif, qui avait brandi la menace de la nationalisation de ce site sidérurgique, "vient d'être très sèchement désavoué par le gouvernement auquel il participe".

"S'il n'avait pas défendu son intérêt personnel, il aurait dû en l'occurrence démissionner", a-t-elle poursuivi. "Je suis dans une vision gaullienne de l'intervention de l'Etat stratège", a-t-elle assuré, à propos de ce site de production d'acier. "Lorsqu'un secteur stratégique est en danger, l'Etat doit pouvoir intervenir".

La proposition de M. Montebourg visant à nationaliser Florange n'a pas été retenue par le Premier ministre, mais samedi le ministre a dit ne pas se sentir désavoué, écartant toute idée de démission.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/02/97001-20121202FILWWW00120-fn-montebourg-aurait-du-demissionner.php

dimanche 2 décembre 2012

BFM Politique : l'interview de Jean-Luc Mélenchon par Olivier Mazerolle

Copé regrette la réaction de Fillon

La réunion publique de Nancy n'était pas achevée que les fillonistes annonçaient une fin de non recevoir aux propositions de référendum de Jean-François Copé et d'une nouvelle élection en 2014, après les municipales.

"En tout cas il ne sera pas dit que je n'ai pas fait preuve d'un grand esprit d'ouverture", a réagi
Copé, la mine dépitée. "Je regrette de ne pas avoir été entendu. Ma porte a toujours été ouverte, ma main a toujours été tendue et elle continuera de l'être", a-t-il poursuivi en précisant qu'il ne voyait "pas le lien" avec la réunion du comité des sages que les fillonistes demandent.

Interrogé sur le possibilité d'autres propositions, Copé a expliqué : "je ne vois pas très bien lesquelles". "Je ne connais pas beaucoup de gens qui, ayant été proclamé deux fois de suite, injurié comme j'ai été injurié, non seulement accepte de tendre la main mais propose que les militants votent par référendum pour la modification des statuts et accepte de remettre leur mandat en jeu à mi-mandat", conclut-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/02/97001-20121202FILWWW00207-cope-regrette-la-reaction-de-fillon.php

UMP : Copé propose un référendum sur la réforme des statuts du parti

Jean-François Copé, président proclamé de l’UMP, a proposé aujourd'hui à Nancy, d’organiser un référendum sur les statuts du parti.

Il propose de réduire son mandat à deux ans pour un renouvellement de la présidence selon les nouvelles règles après les municipales de 2014.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/02/97001-20121202FILWWW00174-ump-cope-propose-un-referendum-sur-la-reforme-des-statuts-du-parti.php

Copé promet des propositions concrètes

Jean-François Copé, dont l'élection à la présidence de l'UMP est contestée par son rival François Fillon, a indiqué qu'il s'apprêtait à "faire des propositions très concrètes" devant les militants de son parti.
"Je vais faire des propositions très concrètes et je vais les faire devant les militants", a lancé le député-maire de Meaux à son arrivée gare de l'Est à Paris. L'ex-ministre devait prendre la parole vers 18h00 à Nancy.
Elu vice-président de l'UMP sur son ticket, Luc Chatel a indiqué dans une interview au JDD être désormais favorable à un nouveau vote interne à l'UMP réclamé par les fillonistes.
 

Des centaines de médecins manifestent

Plusieurs centaines de médecins libéraux ont une nouvelle fois défilé aujourd'hui à Paris pour dénoncer les atteintes portées, selon eux, à la médecine libérale. Ils protestaient à la fois contre l'accord de fin octobre sur l'encadrement des dépassements d'honoraires et la proposition de loi en cours d'examen visant à conforter les réseaux de soins mutualistes.

A l'appel du Bloc (chirurgiens, obstétriciens et anesthésistes) et de la nouvelle Union française pour la médecine libre (UFML), le cortège est parti en début d'après-midi de la place Edmond-Rostand, près du jardin du Luxembourg pour se rendre à la Mutualité française dans le XVe arrondissement. D'autres organisations et professions médicales avaient rejoint le défilé, notamment la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), des dentistes, des biologistes et des kinés.

Un peu plus tôt dans la journée,
des médecins avaient dévoilé un projet de création d'une nouvelle mutuelle, baptisée "Mutuelle libre - assurance santé", une complémentaire santé fondée par des professionnels de santé et dont "tout l'argent va dans les soins".

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/02/97002-20121202FILWWW00121-des-centaines-de-medecins-manifestent.php

A revoir...Jacques Chirac


Jacques Chirac par ina

Les invités politiques du dimanche

Marine Le Pen (FN) : Le 12/13, sur France 3, à 12 heures. Le Brunch politique, sur Sud Radio, à 12 h 30
Alain Krivine (NPA) : Le Rendez- Vous des grands témoins, sur France Culture, à 12 h 30
Najat Vallaud-Belkacem (PS) : Bondy Blog Café, sur France Ô, à 12 h 30
Roselyne Bachelot (UMP) et Laurent Fabius (PS) : 13 h 15, le dimanche, sur France 2, à 13 h 15
Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) : Dimanche+, sur Canal+, à 14 h 20
Luc Chatel (UMP) : Forum, sur Radio J, à 14 h 20
Laurence Parisot (Medef) : C Politique, sur France 5, à 17 h 50
Jean-Luc Mélenchon (PG) : BFM Politique, sur BFMTV/ Le Point/RMC, à 18 heures
Claude Bartolone (PS) : Tous politiques, sur France Inter/ Le Monde/AFP, à 18 h 10
Nicole Bricq (PS) : Internationales, sur TV5Monde et RFI, à 18 h 10.
Jean-Christophe Cambadélis (PS) : Soir 3, sur France 3, à 23 h 30.
 

Ayrault justifie le rôle de Montebourg

Jean-Marc Ayrault a justifié dimanche dans le Républicain Lorrain le rôle joué par Arnaud Montebourg dans les négociations avec ArcelorMittal , en expliquant que quelqu'un devait hausser le ton pour obtenir des concessions du sidérurgiste. "Il fallait hausser le ton. Arnaud Montebourg l'a fait", déclare-t-il, en réponse à une question sur le rôle du ministre du Redressement productif.
L'annonce vendredi d'un accord avec ce groupe sur l'avenir du site de Florange, en Moselle, a déçu les représentants des salariés, qui préféraient une nationalisation transitoire suivie d'une cession à un autre industriel. Elle a également suscité des interrogations sur le rôle d'Arnaud Montebourg qui soutenait cette solution et a paru désavoué par le Premier ministre, dont l'entourage affirme que le repreneur envisagé par le ministre n'était pas crédible. Dans le Républicain Lorrain, Jean-Marc Ayrault souligne que l'accord qui garantit la préservation des hauts fourneaux de Florange, à défaut de leur redémarrage, 180 millions d'euros d'investissements pour la partie transformation de l'acier et l'abandon du plan social, répond aux objectifs du gouvernement.
 

UMP : la plainte de Fillon "est prête"

L'avocat de François Fillon, Me François Sureau, affirme que la plainte de l'ancien Premier ministre contre l'élection du président de l'UMP "est prête", dans une interview à paraître dans le Journal du dimanche. "Je peux la déposer à tout moment. Dès que l'instruction m'en sera donné", assure Me Sureau. "Je demanderai au juge d'annuler cette élection. Et j'estime, contrairement à ce que j'entends dire, que la question pourrait être statuée dans un délai de deux mois", précise l'avocat.
L'avocat de François Fillon estime que l'élection du président de l'UMP remportée par Jean-François Copé est "grossièrement irrégulière" et que "les instances statutaires chargées de la contrôler ont complètement failli à leur mission". "Comme de surcroît le score a été très serré, le juge, à mon sens, ne pourra prendre d'autre décision que de l'annuler. Sans chercher d'ailleurs à dire qui a tort et qui a raison", selon l'avocat pour qui "la voie judiciaires semble aujourd'hui la seule ouverte pour trancher ce différend".
Pour Me Sureau, les instances statutaires, la Cocoe et la commission de recours "ont balancé entre le pittoresque et l'odieux". Il qualifie le travail de la Cocoe de "pantalonnade" et juge que Yannick Paternotte, président de la commission des recours, "a la conscience élastique".
 

Batho : "un bras de fer très dur avec Mittal"

La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Delphine Batho, a assuré dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1- i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France que son collègue au Redressement productif n'avait absolument pas été "désavoué"."Arnaud Montebourg est non seulement crédible mais il est sincère, combattif et volontaire", a souligné la ministre.
"Il y a eu un bras de fer très dur avec Mittal et le bras de fer n'est pas terminé", a prévenu la ministre. "Le gouvernement sera vigilant pour que les promesses et les engagements pris par Mittal soient tenus", a rappelé Delphine Batho.
"Il y a eu un accord avec Mittal mais il n'y a pas encore la confiance", a souligné la ministre. Si Arcelor Mittal ne respecte pas ses engagements, Delphine Batho a rappelé, comme l'avait dit Arnaud Montebourg samedi soir au 20h de TF1, que la nationalisation temporaire était toujours sur la table.
"Si le gouvernement n'avait pas envisagé le contrôle public temporaire de Florange, nous n'aurions pas arraché le maintien des emplois et l'engagement de Mittal d'investir 180 millions d'euros à Florange, c'est ça la réalité. Don, on est dans un rapport de forces", a conclu Delphine Batho
 

UMP: Chatel pour un nouveau vote

Luc Chatel, vice-président de l'UMP, proche de Jean-François Copé, estime qu'"il faut redonner la parole aux militants" et se rallie à la solution d'un nouveau vote pour la présidence du parti, dans une interview dans Le Journal du Dimanche.

"Je propose (...) l'installation immédiate d'un groupe de travail sur les statuts et sur l'organisation d'un nouveau scrutin. On ne peut pas revoter avec les règlements et les statuts actuels. Les mêmes causes produiront les mêmes effets", déclare l'ancien ministre de l'Education nationale.

Selon lui, "revoter Fillon-Copé dans les quinze jours, c'est l'implosion assurée" des fédérations UMP, "le risque d'y importer cette guerre d'apparatchiks". "Il faudra prendre le temps de donner la parole aux militants mais il faut se mettre au travail tout de suite" pour définir les conditions d'un nouveau vote, explique Luc Chatel, pour qui "cela doit être le fruit du travail commun des deux équipes".

L'ex-ministre soutient "à 100%" les initiatives prises ces derniers jours par l'ancien président Nicolas Sarkozy pour mettre fin à la crise. "Les ultimes tentatives" pour résoudre le différend Copé-Fillon doivent selon lui "intervenir avant mardi", pour empêcher la création d'un groupe parlementaire filloniste dissident à l'Assemblée nationale.

A la question "Jean-François Copé va-t-il se rallier à votre proposition ?" (d'un nouveau vote pour désigner le président de l'UMP), Luc Chatel affirme qu'il lui a indiqué cette semaine qu'il lui "semblait utile de redonner la parole aux militants". Copé doit s'exprimer publiquement dimanche soir lors d'un déplacement à Nancy, rappelle-t-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/02/97001-20121202FILWWW00028-ump-chatel-pour-un-nouveau-vote.php

François Fillon et l'UMP, Arnaud Montebourg et Florange, Mahmoud Abbas et l'ONU

Jean-Louis Borloo veut un grand débat sur l'ensemble de la filière sidérurgique

Après les annonces du gouvernement sur l'usine de Florange...
Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, a demandé ce samedi «un grand débat sur l'ensemble de la filière sidérurgique française», après les annonces du gouvernement sur l'avenir du site de Florange.
«Je demande un grand débat à raisonnance européenne sur l'ensemble de la filièe sidérurgique française, son niveau de production, sa stratégie, son niveau de qualification, ses partenariats ainsi qu'une analyse des nouvelles technologies, notamment Ulcos et l'accompagnement des financements français et européens», écrit-il dans un communiqué.
«Une filière vitale pour notre pays»
«La filière sidérurgique est vitale pour notre pays car l'acier fait partie des bases de toute stratégie industrielle», note l'ancien ministre. Il regrette «que le gouvernement n'en prenne pas la mesure et n'ait pas envisagé d'alliances fortes notamment avec des opérateurs français, voire espagnols, luxembourgeois et polonais afin de trouver une solution industrielle globale et de long terme».
Selon Jean-Louis Borloo, «il est encore temps. Ce débat est urgent».

http://www.20minutes.fr/politique/1053938-jean-louis-borloo-veut-grand-debat-ensemble-filiere-siderurgique
            

Florange : Ayrault recevra l'Intersyndicale

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, recevra en début de semaine prochaine à Matignon l'intersyndicale de Florange, a annoncé samedi un communiqué de ses services, alors qu'un accord a été trouvé entre le gouvernement et ArcelorMittal.
Dans un précédent communiqué, le Premier ministre avait salué l'action du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui "n'a pas ménagé sa peine" pour tenter de trouver une solution pour le site sidérurgique de Florange.

http://www.lejdd.fr/Economie/Depeches/Florange-Ayrault-recevra-l-Intersyndicale-578621

Florange. Morano : «Montebourg, ministre des balivernes»

Le Premier ministre a annoncé vendredi soir qu'il n'y aurait «pas de plan social» à Florange et qu'ArcellorMittal investirait «au moins 180 millions d'euros sur les 5 prochaines années» sur le site.Les réactions se multiplient après cette annonce.

Jean-François Copé, le
proclamé et contesté de l', n'a pas tardé à réagir aux déclarations de Jean-Marc Ayrault. «Les multiples revirements du gouvernement sur Florange sont très inquiétants et donnent le sentiment d'une forme d'improvisation au sommet de l'Etat», estime Jean-François Copé. «L'UMP soutiendra toute solution durable pour Florange. L'emploi et l'industrie sont des causes nationales qui ne se prêtent guère à la polémique. Mais les interrogations autour de ce plan sont nombreuses, notamment sur l'avenir du projet Ulcos», poursuit le dirigeant de l'UMP dans un communiqué.
Pour ce dernier, la stratégie du gouvernement met en danger l'industrie dans son ensemble. «Les Français ne doivent pas être dupes : ce ne sont pas les propos haineux et les coups de menton de certains ministres qui ont conduit à cet accord. Cette technique de matamore ne constitue pas une politique industrielle cohérente. Au contraire, elle met en danger les nombreux sites industriels partout sur le territoire. Nous avons besoin d'investissements en France et d'entreprises qui grandissent dans un environnement stable et rassurant, c'est la clé de l'emploi», ajoute-t-il.
L'annonce de la promesse d'investissement de Mittal ne semble pas plus rassurer le député-maire de Meaux. «La situation de Florange, qui n'est pas réglée ce soir, rappelle avec gravité à François Hollande que notre industrie a besoin de réformes de structures. La banque publique d'investissement, qui consiste à rebaptiser ce qui existe déjà, et le crédit d'impôt sous conditions pour les entreprises, (....) entretiennent le mythe d'une économie administrée sans répondre aux grands enjeux industriels de notre pays», dénonce Jean-François Copé.


http://www.leparisien.fr/economie/florange-cope-les-multiples-revirements-du-gouvernement-sont-inquietants-01-12-2012-2371301.php

Florange : "incohérence" du gouvernement dit Fillon

François Fillon a dénoncé samedi "l'incohérence" et "l'irréalisme" dont fait preuve le gouvernement dans son accord avec ArcelorMittal sur Florange. "L'accord intervenu entre le gouvernement et Arcelor Mittal sur Florange témoigne une nouvelle fois du refus de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault de regarder en face les réalités économiques", estime l'ancien Premier ministre.
"Après avoir agité l'arme des nationalisations, recette d'un autre temps, le gouvernement a finalement renoncé à définir l'avenir industriel de Florange", ajoute-t-il. Pour François Fillon, "il est temps que la navigation à vue cède la place au professionnalisme". "C'est en conduisant une politique favorisant la compétitivité de notre pays par la baisse des charges, la mise en place d'un environnement économique concurrentiel et l'innovation, que nous attirerons et encouragerons les investisseurs étrangers en France. L'emploi et les salariés y gagneront", écrit-il.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Florange-incoherence-du-gouvernement-dit-Fillon-578606

Ayrault salue l'action de Montebourg

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a salué l'action du ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, "qui n'a pas ménagé sa peine" pour tenter de trouver une solution pour le site sidérurgique de Florange, "comme il le fait sur de nombreux dossiers". Dans un communiqué, le chef du gouvernement souligne que les efforts d'Arnaud Montebourg ont contribué "à créer un rapport de forces favorable à la conclusion de l'accord" entre le gouvernement et ArcelorMittal.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/01/97002-20121201FILWWW00401-ayrault-salue-l-action-de-montebourg.php

Florange : Montebourg affaibli et isolé au gouvernement

"S'il perd la bataille de Florange, il va être réduit au ministre qui va jeter quelques bouées de secours", estimait récemment un de ses proches, le député socialiste de l'Essone Malek Boutih. Car Florange concentrait l'essence du Redressement productif, une industrie historique à la splendeur fanée (la sidérurgie et les hauts-fourneaux), un bassin d'emploi sinistré et une incarnation du capitalisme transnational dont le ministre dénonce les méfaits : ArcelorMittal.

L'échec de Montebourg

Arnaud Montebourg a donc échoué. Florange ne sera ni nationalisé, ni revendu. L'accord trouvé entre Jean-Marc Ayrault et Mittal prévoit que l'industriel indien injecte quelque 180 millions d'euros dans le site mosellan, qu'il protège les emplois (pas de licenciements secs) et qu'il maintienne fonctionnels les hauts-fourneaux.

L'action du ministre du Redressement productif a ainsi été sèchement balayée par son Premier ministre. Selon une source proche de la rue de Varenne, Jean-Marc Ayrault a estimé que le repreneur annoncé par Arnaud Montebourg n'était pas "crédible". Ce dernier n'avait toujours pas réagi en fin de matinée.

Arnaud Montebourg, qui devait participer dimanche en fin d'après-midi à l'émission "Tous politiques", organisée par France Inter, Le Monde et l'AFP, a finalement annulé sa participation. Il sera remplacé par le président (PS) de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. En revanche, le ministre sera bien l'invité du JT de 20h de TF1, samedi soir.

"Du bruit utile pour les négociations"

"Absurde de discréditer son ministre", a pesté sur le réseau social Twitter la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann. "Montebourg désavoué par Ayrault", a réagi par le même biais l'ancienne ministre UMP Nadine Morano. Mais, "le rôle de Montebourg, c'est de faire du bruit utile pour les négociations", analyse Eddy Fougier, chercheur associé au CNRS spécialiste de la gauche. Une idée partagée par un membre du gouvernement pour qui "Montebourg voulait vraiment nationaliser. Mais pas les autres. On s'en est servi comme arme dans la négociation".

Il n'empêche que sur le fond, la situation de Montebourg, qui évolue sur l'aile gauche du Parti socialiste, devient plus inconfortable dans un gouvernement qui revendique une "révolution copernicienne" dans son rapport aux entreprises, et qui considère peut être la nationalisation comme désuète. "On n'est plus dans une époque où on nationalise la sidérurgie", déclarait la semaine dernière le ministre du Travail Michel Sapin. Nationaliser était "juridiquement hasardeux" et "économiquement instable", assure-t-on à Matignon, même si, à l'Elysée, on estime que "la leçon c'est aussi que la nationalisation est un outil dédiabolisé".

Montebourg, "pour que le parti ne penche pas trop à droite"

"Qu'il y ait des tensions (...), c'est évident", selon Eddy Fougier, pour qui "sur le fond", M. Montebourg n'est pas compatible avec la révolution copernicienne du PS. "En même temps, il y a des déséquilibres internes (...) et Montebourg a un rôle pour que le parti ne penche pas trop à droite", selon lui.

Le PS avait largement critiqué Nicolas Sarkozy sur le dossier Gandrange, une aciérie d'ArcelorMittal que le Président n'avait pas maintenu à flot en dépit de ses engagements. Pour Eddy Fougier, "le Florange de Montebourg peut être le Gandrange de Sarkozy".
 

samedi 1 décembre 2012

Montebourg exclut de démissionner

"J'ai décidé de rester à mon poste de combat", a annoncé Arnaud Montebourg au JT de TF1 alors que les rumeurs l'annonçaient partant du gouvernement après l'accord avec Mittal. "Si j'avais dû me sentir désavoué, je n'aurais pas été seul, vu que 60% des Français soutenaient la nationalisation" du site ArcelorMittal de Florange.

Le ministre du redressement productif a souligné que "l'arme de la nationalisation restait sur la table" si le groupe Mittal ne tenait pas ses engagements. "Monsieur Mittal n'a jamais tenu aucun accord et a humilié beaucoup de gouvernements", rappelle-t-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/01/97001-20121201FILWWW00454-montebourg-exclut-de-demissionner.php

Le camp Copé se fissure

Et si la position de Jean-François Copé rencontrait de moins en moins de soutien parmi les siens? Le secrétaire général a, coup sur coup, refuser deux solutions de médiation : celle d'Alain Juppé dimanche dernier et celle de Nicolas Sarkozy mercredi. Et le dialogue entre les deux parties de l'UMP est rompu. Une attitude qui commence à déranger certains copéistes. Dont Luc Chatel, vice-président de l'UMP et ami du patron contesté.
Mercredi après-midi, après un bureau politique où il a pris la parole pour demander que "chacun prenne ses responsabilités" dans le conflit, l'ancien ministre de l'Education a confié sa colère à un ex-collègue du gouvernement. Selon ce dernier, Luc Chatel s'est lâché : "Je me suis engueulé pour la première fois avec Jean-François. Ça va beaucoup trop loin. Il faut qu'on sorte de cette histoire", a raconté le député-maire de Chaumont. Et il a écorné la stratégie Copé en ne cachant pas à son interlocuteur qu'il fallait organiser un nouveau vote.

Bunkérisation?

Et l'éternel ami Christian Jacob aussi se lance dans des initiatives personnelles. A l'Assemblée, le président du groupe UMP légitimiste tente de maintenir le dialogue devant la fuite d'un tiers de ses troupes. Il a également souhaité la mise en place d'une commission "indépendante" afin d'organiser un référendum au sein du mouvement. Les deux hommes ont d'ailleurs été reçus jeudi au siège de l'UMP par Jean-François Copé.
Jeudi soir, c'est un autre allié, Jean-Pierre Raffarin, qui a pris un peu de distance. L'ancien Premier ministre, soutien indéfectible dans la campagne et muet depuis le début de la guerre, est sorti de son silence sur Canal + en demandant la réunion d'une commission de conciliation sur les élections et les statuts. Enfin, Rachida Dati, pourtant opposante numéro 1 à François Fillon, a proposé vendredi d'organiser une nouvelle élection, avec de nouveaux statuts et… de nouveaux candidats.
Des fissures qui commencent à se voir, surtout quand Jean-François Copé fait mine de ne plus s'occuper de l'invraisemblable situation interne à l'UMP, ne commentant plus que l'action du gouvernement. Une stratégie qui pourrait ressembler à de la bunkérisation, avec pour derniers fidèles son bras-droit Jérôme Lavrilleux, Michèle Tabarot, Roger Karoutchi, Valérie Debord et Sébastien Huyghe.
Une situation que les fillonistes veulent tirer à leur avantage. Le député Eric Ciotti, qui avait dirigé la campagne de François Fillon, a estimé vendredi auprès de l'AFP que "l'idée d'un nouveau vote" des adhérents progressait chez "les partisans de Jean-François Copé
 

Sarkozy exige une "solution avant mardi"

La médiation de Nicolas Sarkozy continue. Alors que la situation à l'UMP reste bloquée, l'ancien président de la République a téléphoné à François Fillon, vendredi matin. Selon un filloniste, Nicolas Sarkozy a réclamé que lui et Jean-François Copé fassent "un pas l'un vers l'autre". Et a lancé un ultimatum : "Je vous demande très fermement tous les deux de trouver une solution avant mardi. Sinon je dirai publiquement que vous êtes tous les deux disqualifiés pour diriger un grand parti", a-t-il prévenu. C'est mardi que le groupe filloniste à l'Assemblée nationale sera officiellement créé.
Au cours de cet entretien téléphonique, qui a été cordial selon cette source proche de François Fillon, l'ex-chef de l'Etat a signifié à son ancien Premier ministre qu'il avait tenu le même discours à son rival. "J'ai dit à Jean-François que vous deviez vous entendre, que tout ça avait assez duré", lui a-t-il assuré. Sur ce "pas" que les deux adversaires doivent faire, Nicolas Sarkozy a précisé avoir voulu "que Jean-François le fasse (jeudi) soir". "Il m'a demandé d'attendre jusqu'à dimanche", a-t-il ajouté. Avant d'avertir : "C'est le dernier délai."

Copé et Fillon s'exprimeront dimanche

Dimanche, Jean-François Copé a prévu de tenir en fin de journée une "réunion militante" à Nancy. François Fillon doit quant à lui s'exprimer plus tôt le même jour lors des rencontres de Royaumont, dans le Val-d'Oise, chez son soutien, le député Jérôme Chartier. Le député de Paris devrait notamment évoquer la crise à l'UMP.
Depuis l'échec d'Alain Juppé à trouver un compromis, Nicolas Sarkozy apparaît comme le dernier à pouvoir réconcilier les deux camps, qui se livrent une guerre depuis le scrutin du 18 novembre. Il avait notamment déjeuné avec François Fillon lundi avant d'obtenir du député de Paris et du président proclamé de l'UMP une rencontre, mardi. L'ex-chef de l'Etat avait alors demandé aux deux rivaux de s'entendre pour organiser un référendum auprès des militants et, en cas de réponse positive, qu'un nouveau vote ait lieu avant mars 2013.
Mais cet accord de principe formulé par Jean-François Copé et François Fillon ne s'est jamais concrétisé : le premier a exigé que le second renonce à son groupe à l'Assemblée, en vain. Depuis mercredi, le député-maire de Meaux n'est plus revenu publiquement sur la crise qui frappe son parti.
 

PCF: "les salariés dans les griffes de Mittal"

Le parti communiste (PCF) a estimé vendredi soir que "le refus de nationaliser laiss(ait) Florange et les salariés dans les griffes de Mittal", en commentant les annonces du Premier ministre concernant le site mosellan.
"On connaît dorénavant le scénario de Jean Marc Ayrault. Il annonce un accord avec Mittal pour éviter un plan social et la poursuite de l'activité à Florange. Le scénario du Premier ministre a déçu les 650 salariés car il peut tourner vite en mauvais film, ces prochains mois", a ajouté le PCF dans un communiqué.
 

Florange : le maire PS "comprend" les syndicats

"Sur le papier, les choses sont positives : il n'y a pas de plan social, il n'y a pas de fermeture d'installation (...), ceci étant je comprends la réaction des syndicats car Monsieur Mittal ne nous a pas habitués à tenir ses engagements", a déclaré sur Europe1 samedi matin le maire socialiste de Florange, Philippe Tarillon, en réaction à l'annonce d'un accord de l'Etat avec ArcelorMittal qui s'engage à investir 180 millions d'euros sur le site.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Florange-le-maire-PS-comprend-les-syndicats-578535

Désir: se mobiliser "pour Florange"

Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a appelé "toutes les forces sociales et économiques" à se mobiliser "pour l'avenir de Florange et de l'industrie française", au lendemain de l'annonce d'un compromis entre le gouvernement et ArcelorMittal. "Le gouvernement vient de présenter un plan au service de la renaissance industrielle du site de Florange et de la filière sidérurgique en Lorraine", écrit-il.

Il a montré "qu'il est totalement engagé au service de l'emploi et du redressement industriel de notre pays et aux côtés des travailleurs des sites menacés", poursuit le premier secrétaire socialiste. "Toutes les forces sociales et économiques" doivent selon lui "se mobiliser autour de ce nouveau projet, pour l'avenir de Florange et de l'industrie française".

Le Parti socialiste, "comme le gouvernement, sera particulièrement vigilant" quant "au respect des engagements pris par le groupe ArcelorMittal".

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/01/97002-20121201FILWWW00360-desir-se-mobiliser-pour-florange.php

Florange: nationalisation écartée, les syndicats déçus

Florange : "nous serons attentifs" (Sapin)

Le ministre du Travail Michel Sapin a appelé samedi les salariés de Florange à "reprendre confiance", assurant que le gouvernement veillerait à ce que chaque engagement d'ArcelorMittal soit "scrupuleusement respecté".
"Compte tenu des antécédents, de ce que les salariés ont pu connaître, des batailles qu'ils ont menées et que M. Mittal leur a volées en ne tenant pas ses promesses, oui nous serons extrêmement attentifs, jour après jour, à ce que les engagements fermes et inconditionnels soient tenus par M. Mittal", a déclaré le ministre du Travail sur Europe 1.
Selon le ministre, "les engagements pris par M. Mittal sont d'une autre nature. Il y avait la parole, aujourd'hui il y a l'écrit. Il y avait un engagement pour gagner du temps, aujourd'hui il y a un engagement pour investir". "Il y a évidemment un texte qui engage les uns et les autres", a-t-il insisté. Les salariés de Florange, a ajouté le ministre, doivent "retrouver confiance". "Et pour qu'ils retrouvent confiance, chaque engagement devra être scrupuleusement respecté par M. Mittal".
 

Florange: Copé raille une "improvisation"

Jean-François Copé, le président proclamé de l'UMP, a affirmé hier soir que "les multiples revirements du gouvernement" sur Florange sont "très inquiétants et donnent le sentiment d'une forme d'improvisation au sommet de l'Etat". "La situation de Florange, qui n'est pas réglée ce soir, rappelle avec gravité à François Hollande que notre industrie a besoin de réformes de structures", affirme Jean-François Copé dans un communiqué après les déclarations du premier ministre sur Florange.

"L'UMP soutiendra toute solution durable pour Florange. L'emploi et l'industrie sont des causes nationales qui ne se prêtent guère à la polémique. Mais les interrogations autour de ce plan sont nombreuses, notamment sur l'avenir du projet Ulcos. Les multiples revirements du gouvernement de ces derniers jours sont très inquiétants et donnent le sentiment d'une forme d'improvisation au sommet de l'Etat", affirme Jean-François Copé dans un communiqué après les déclarations du Premier ministre sur Florange.

"Les Français ne doivent pas être dupes: ce ne sont pas les propos haineux et les coups de menton de certains ministres qui ont conduit à cet accord. Cette technique de matamore ne constitue pas une politique industrielle cohérente. Au contraire, elle met en danger les nombreux sites industriels partout sur le territoire. Nous avons besoin d'investissements en France et d'entreprises qui grandissent dans un environnement stable et rassurant, c'est la clé de l'emploi", ajoute-t-il.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/01/97002-20121201FILWWW00313-florange-cope-raille-une-improvisation.php

Florange : "on nous a menti" (CFDT)

Edouard Martin, responsable CFDT d'ArcelorMittal à Florange, a accusé aujourd'hui le gouvernement d'avoir "menti tout au long" des discussions sur l'avenir du site, ajoutant qu'aux salariés il avait "fait croire que la nationalisation était acquise".

"Jusqu'à la dernière minute quasiment, on nous a fait croire que la nationalisation temporaire était acquise. On n'a pas compris du tout ce pataquès de dernière minute où Jean-Marc Ayrault a annoncé une piste qui n'avait jamais été évoquée", a-t-il dit sur RTL.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/12/01/97002-20121201FILWWW00342-florange-on-nous-a-menti-cfdt.php

Florange : un compromis a minima

UMP: "Hollande doit changer ce climat absurde"

Le président du Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou a estimé vendredi que François Hollande, en tant que président de la République, avait la responsabilité de "changer le climat politique en France" devenu aujourd'hui "dérisoire, absurde".
"Je pense que la responsabilité de François Hollande est très importante. Il a, un, à conduire la mobilisation générale des Français pour que la France redevienne un pays où l'on produit" car "si l'on produit il y aura des richesses et il y aura des emplois", a affirmé François Bayrou, interrogé par la presse à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat dans le cadre des consultations sur le rapport de la commission Jospin.
"Deuxièmement, il a à changer le climat politique en France" devenu "dérisoire, absurde", a-t-il ajouté, déplorant "l'affrontement perpétuel entre la droite et la gauche" et l'état "pitoyable" de l'UMP. Le président de la République doit "faire naître un nouveau climat politique dans lequel les Français (...) et les grands courants du pays pourraient se réunir pour soutenir les réformes nécessaires", a-t-il insisté.
 

Crise à l'UMP: la guerre des tranchées s'est figée, agitations en coulisse

Au douzième jour de la crise ouverte à l'UMP, la guerre des tranchées apparaissait figée jeudi entre Jean-François Copé et François Fillon, mais des nouvelles tentatives de médiation s'organisent en coulisse, le jour des 80 ans du créateur du mouvement, Jacques Chirac.
A la mi-journée, Jean-François Copé, président de l'UMP proclamé et contesté par les pro-Fillon, a déjeuné avec Nicolas Sarkozy dans les bureaux de l'ex-président rue de Miromesnil.
"Les démarches conduites par Nicolas Sarkozy depuis plusieurs jours pour trouver une issue favorable ont été productives. Je souhaite que ce déjeuner puisse en faire partie", a commenté auprès de l'AFP le député Jérôme Chartier (pro-Fillon).
Lundi, François Fillon avait déjeuné avec l'ex-président, qui avait ensuite tenté sans succès une médiation entre les deux rivaux, en conflit pour la présidence de l'UMP depuis le vote militant du 18 novembre.
Par ailleurs, les pro-Fillon ont salué la proposition lancée par le député UMP David Douillet: réunir une Commission des sages prévue par les statuts du mouvement pour le sortir de la crise. Celle-ci culmine depuis 48 heures avec la création d'un groupe R-UMP d'environ 70 députés pro-Fillon à l'Assemblée.
La solution pourrait-elle aussi venir d'une fronde des militants? A l'initiative du député Damien Meslot, proche de Xavier Bertrand, une motion devait leur être envoyée pour qu'ils la votent: elle appelle à l'unité du parti, demande une commission des sages pour de nouvelles élections et la fin de la dissidence du groupe pro-Fillon.
De plus, une très forte majorité des Français (78%) comme des sympathisants UMP (80%) est favorable à cette nouvelle élection, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro/LCI à paraître vendredi.
Comme pendant la guerre froide, le déblocage pourrait aussi venir des "non-alignés", Xavier Bertrand, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. Ces deux derniers ont lancé l'appel de 71 députés pour une sortie de crise, demandant à Copé d'accepter une commission pour organiser un nouveau vote et à Fillon de renoncer à son groupe parlementaire.
De plus, NKM a appelé jeudi les militants UMP à se réunir ce week-end "pour appeler nos instances dirigeantes à organiser au plus vite un nouveau vote", sur le site de la pétition "Je veux revoter" qu'elle a lancée lundi et qui revendique "30.000 signataires", signe, selon elle, de "l'exaspération des militants".
Qui fera le premier pas ?
Mercredi en bureau politique, la simple évocation d'une "commission neutre" par Benoist Apparu a cependant provoqué la colère d'un des soutiens de poids de M. Copé, l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. "On va refaire des statuts: article 1: François Fillon a vocation à être président de l'UMP. Article 2: si les militants contestent cette disposition, voir l'article 1", ironisait un proche collaborateur de M. Copé.
En attendant, Jean-François Copé fait comme si de rien n'était et se consacre à son travail de chef de l'opposition à François Hollande, avec des communiqués sur le rejet du budget au Sénat, la réforme du calendrier électoral, la politique migratoire de Manuel Valls...
"En diplomatie, toute la difficulté est de savoir qui va faire le premier pas", souligne Bruno Le Maire, ex-collaborateur de Dominique de Villepin au Quai d'Orsay en 2002-2004.
Problème: "Fillon attend que Copé fasse le premier pas, et Copé attend que Fillon fasse le premier pas. Ca peut durer assez longtemps...", soupire Damien Meslot.
L'ex-président Chirac, affaibli par la maladie, ne se préoccupe pas et n'interviendra pas dans la guerre à l'UMP, fondée après sa réélection en 2002 pour réunir toutes les familles de la droite, a affirmé jeudi son ami et proche Jean-Louis Debré, qui dînera avec lui pour son anniversaire.
En embuscade, la présidente du FN Marine Le Pen a vu jeudi dans la crise à l'UMP qui "s'ajoute à celle du PS", l'indicateur d'un "moment de déliquescence" généralisée, propre à la recomposition politique.
Sa nièce, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, parle d'une "explosion" des adhésions au parti frontiste, au rythme de "600 par jour", des chiffres évidemment invérifiables.

http://www.20minutes.fr/politique/1052692-crise-ump-guerre-tranchees-figee-agitations-coulisse

Moscovici veut un "ministre" de la zone euro

Le ministre français de l'Economie Pierre Moscovici a plaidé vendredi pour la création d'un poste de "ministre" européen pour "incarner" la zone euro et qui serait responsable devant les citoyens.
"Il faudra à moyen terme (...) incarner la zone euro dans un ministre qui doit pouvoir, d'une façon ou d'une autre, affronter la sanction du vote des citoyens", a déclaré le ministre en conclusion des Entretiens du Trésor, à Bercy.
 

Rapport Jospin : Marine Le Pen reçue à l'Elysée


Rapport Jospin : Marine Le Pen reçue à l'Elysée par BFMTV

Mélenchon à l’Elysée : « Une rencontre affable et courtoise »


Mélenchon à l’Elysée : « Une rencontre affable... par BFMTV

Jacques Chirac


Chirac et Chirac par ina

Mélenchon déplore un "replâtrage" de Jospin

Les propositions de Lionel Jospin sur la rénovation de la vie publique ne sont qu'un "énième replâtrage" de la Ve République, a déclaré vendredi Jean-Luc Mélenchon, à l'issue d'un entretien avec le président François Hollande à l'Elysée. "On est en train de discuter du énième replâtrage de la Ve République. Nous, nous sommes pour une VIe République", a souligné le co-président du Parti de gauche, qui a été reçu par le président Hollande dans le cadre de ses consultations avec les responsables de partis au sujet des propositions de la commission Jospin.
Jean-Luc Mélenchon, accompagné de l'autre co-présidente du Parti de gauche, Martine Billard, a indiqué avoir évoqué plusieurs dispositions de la commission Jospin pour les critiquer. Il a ironisé notamment sur "cette trouvaille de coin de table qui est de dire 'vous serez remboursés proportionnellement à vos résultats'. Alors là, c'est pire que tout. Cela veut dire que les grands partis ou les premiers partis reçoivent beaucoup, beaucoup, beaucoup plus que tous les autres".
Jean-Luc Mélenchon a également déploré que la commission propose une dose de seulement 10% de proportionnelle aux législatives. "Lui (François Hollande) avait proposé 20% dans la campagne (présidentielle). Entre-temps c'est devenu 10%, on ne sait pas pourquoi ça a réduit au lavage en cours de route", a ironisé l'ex-candidat Front de gauche à la présidentielle
 

Raoult hospitalisé, son procès renvoyé

Le procès de l'ancien ministre UMP Eric Raoult, jugé devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des violences conjugales présumées sur sa femme, a été renvoyé aujourd'hui au 7 février 2013, en raison de problèmes de santé de l'ex-député.

"Mon client a été hospitalisé ce matin", a expliqué au tribunal son avocate, Me Caroline Toby. "Il a eu des problèmes de santé en début de semaine, consécutifs à un AVC qu'il a eu en janvier. Les médecins ont décidé de l'hospitaliser pour des examens", a-t-elle précisé.

Présente dans la salle, l'épouse de l'ancien député, Corinne Raoult ne s'est pas opposée à cette demande de renvoi, également acceptée par le tribunal.

Eric Raoult est accusé d'avoir giflé, bousculé et insulté son épouse à plusieurs reprises entre décembre 2011 et octobre 2012. Il doit répondre de "violences sur conjoint" et de "menaces ou actes d'intimidation en vue de déterminer une victime à ne pas porter plainte ou à se rétracter".

L'ancien ministre de la Ville, qui a perdu en juin son siège de député, connaît depuis plusieurs mois des problèmes de santé, qui lui ont valu d'être hospitalisé à plusieurs reprises.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/30/97001-20121130FILWWW00460-raoult-hospitalise-son-proces-renvoye.php

Plainte contre un conseiller de Hollande

Une plainte pour travail dissimulé, déposée avant l'élection présidentielle et visant Faouzi Lamdaoui, alors chef de cabinet du candidat PS François Hollande, a été classée sans suite hier, indique aujourd'hui une source judiciaire, confirmant une information de 20 minutes.

Lamdaoui, devenu conseiller de François Hollande à la présidence de la République, reste toutefois visé par une enquête après une autre plainte pour "faux et usage de faux", a précisé la source.

La plainte pour travail dissimulé avait été déposée en mars 2011 par Mohamed Belaïd qui accusait Lamdaoui, de ne pas l'avoir payé alors que selon Belaïd, il lui avait servi de chauffeur ainsi qu'à François Hollande, durant plusieurs mois.

La deuxième plainte avait été déposée deux ans auparavant, également par Belaïd et sa femme. Ils accusent Lamdaoui d'avoir usurpé l'identité de Belaïd et d'avoir imité sa signature pour créer une société d'import-export. En octobre 2009, Belaïd s'était adressé à Martine Aubry, alors Première secrétaire du PS, pour lui demander d'intervenir, Lamdaoui étant alors secrétaire national au PS. "Je peux comprendre la légitime colère de M. Belaïd", mais le PS n'a pas à intervenir dans un différend d'ordre privé, avait répondu en substance Martine Aubry, dans une lettre dont l'AFP a eu copie.

Une enquête préliminaire a été ouverte fin avril 2012 à Paris sur ces deux plaintes et confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/30/97001-20121130FILWWW00487-plainte-contre-un-conseiller-de-hollande.php